L’ancien président du Gabon a entamé une fois de plus une nouvelle grève de la faim depuis sa résidence au Gabon, afin de dénoncer la détention de son épouse et son fils.
Après une grève de la faim l’année dernière, où il dénonçait une « séquestration et actes de torture » infligés à sa famille, l’ex président Ali Bongo Ondimba a décidé d’entamer une nouvelle grève. Cette fois ci, l’ancien président cesse de s’alimenter et de suspendre ses séances de rééducation en réaction directe au rapport médical récemment dressé sur l’état de santé de Sylvia et Noureddin Bongo.
En effet, 17 mois de détention, Sylvia et Noureddin Bongo ont été autorisé à bénéficier d’une visite médicale. Selon les informations, Sylvia son épouse souffrirait d’une augmentation préoccupante de la thyroïde, ce qui la met à risque d’un cancer. Et son fils Noureddin, présenterait une perforation du tympan. Le médecin ayant réalisé l’examen recommande une évacuation sanitaire à l’étranger, préconisation qui, pour l’instant, reste lettre morte. Apprend-on.
Pour rappel ces derniers ont été arrêtés après la prise au pouvoir des militaires, le 30 août 2023 au Gabon. Notons que, l’ex président Ali Bongo est sous la surveillance de la garde républicaine, bien qu’il soit officiellement libre de ses mouvements. Car, il refuse de quitter le Gabon tant que sa famille est derrière les barreaux.