Gabon : Ali Bongo entame une nouvelle grève de la faim

L’ancien président du Gabon a entamé une fois de plus une nouvelle grève de la faim depuis sa résidence au Gabon, afin de dénoncer la détention de son épouse et son fils.

 

Après une grève de la faim l’année dernière, où il dénonçait une « séquestration et actes de torture » infligés à sa famille, l’ex président Ali Bongo Ondimba a décidé d’entamer une nouvelle grève. Cette fois ci, l’ancien président cesse de s’alimenter et de suspendre ses séances de rééducation en réaction directe au rapport médical récemment dressé sur l’état de santé de Sylvia et Noureddin Bongo.

En effet, 17 mois de détention, Sylvia et Noureddin Bongo ont été autorisé à bénéficier d’une visite médicale. Selon les informations, Sylvia son épouse souffrirait d’une augmentation préoccupante de la thyroïde, ce qui la met à risque d’un cancer. Et son fils Noureddin, présenterait une perforation du tympan. Le médecin ayant réalisé l’examen recommande une évacuation sanitaire à l’étranger, préconisation qui, pour l’instant, reste lettre morte. Apprend-on.

Pour rappel ces derniers ont été arrêtés après la prise au pouvoir des militaires, le 30 août 2023 au Gabon. Notons que, l’ex président Ali Bongo est  sous la surveillance de la garde républicaine, bien qu’il soit officiellement libre de ses mouvements. Car, il refuse de quitter le Gabon tant que sa famille est derrière les barreaux.

684 candidats au bac 2020 radiés des listes suite à une inscription avec des faux bulletins

Radiés des listes quelques candidats au Bac  pour avoir fait l’inscription avec des faux bulletins de notes, ont entamé jeudi une grève de la faim devant le ministère de l’Education nationale pour obtenir l’annulation de la décision gouvernementale.

Une commission rogatoire mise en place par le gouvernement a établi que plusieurs candidats se sont fait inscrire au bac avec des faux bulletins de notes. Certains les ont achetés dans leurs établissements et les autres à la gare routière. D’autres encore se sont fait inscrire sans dossier moyennant une somme de 150 000 FCFA.

Le ministère de l’Education nationale n’a pas communiqué sur le nombre exact des élèves concernés. Ils seraient 684 candidats au Bac dont les dossiers ont été rejeté et 712 au BEPC.

Une vingtaine d’établissements ont été épinglé pour trafic des faux bulletins. Le ministère a décidé de fermer définitivement 5 établissements. Suspendu plusieurs responsables d’établissements du public.

La Fédération nationale des parents d’élèves lance ce vendredi la mobilisation des parents d’élèves en faveur des élèves radiés.