Grève de la faim d’Ali Bongo : la réaction du  gouvernement

La ministre de la communication porte-parole du gouvernement Laurence Ndong a réagi après la sortie du président déchu et sa famille qui ont décidé d’entrer en grève de la faim pour dénoncer la séquestration et les “actes de torture” que subiraient plusieurs membres de leur famille.

 

Selon le porte-parole du gouvernement, « Les propos des avocats de la famille de Monsieur Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien ». En effet, au cours de sa déclaration en direct sur le plateau du journal de 20h de Gabon 1ère, elle a  dénoncé une « volonté manifeste de faire pression sur la justice et une intention claire de nuire à l’image des nouvelles autorités. Ce qui est totalement scandaleux ». a-t-elle indiqué.

Elle a  affirmé que l’ancien président Ali Bongo à ses médecins traitants à sa disposition. Sa mère ainsi que les autres membres de sa famille lui rendent visite régulièrement. Et qu’il y a  quelques jours, l’anniversaire de Madame Pascaline Bongo, sœur ainée d’Ali Bongo a été célébré à la résidence de l’ancien président en présence des autres membres de la famille. Apprend-on sur Gabon Actu. Et d’ajouter que, « Ali Bongo a récemment reçu des représentants du Bureau des nations unies en Afrique centrale (UNOCA) ainsi que les membres de son parti en mars dernier », a rappelé la ministre.

En ce qui concerne Sylvia Bongo et Noureddin Bongo respectivement l’épouse et le fils d’Ali Bongo arrêtés puis jetés en prison au lendemain du coup d’Etat du 30 août dernier, la ministre a rappelé qu’ils sont inculpés pour des faits d’une extrême gravité. Ils sont entre autres poursuivis pour corruption, détournement des biens publics, blanchiment des capitaux, faux et usage de faux et que ces derniers reçoivent la visite de leurs avocats et ont reçu récemment la visite du consul de France parti s’assurer de leur état de santé et conditions de détention.

La ministre a également annoncé que, le gouvernement de la République, se reverse donc le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères portant atteinte à l’image du Gabon.