Gabon : usurpation d’identité de Guelor Kanga : la FEGAFOOT a expédié ses preuves à la CAF contre les allégations fallacieuses de la FECOFA

L’affaire Guelor Kanga secoué les responsables de la Fédération gabonaise de football (FEGAFOOT), qui ont fait parvenir à la Confédération africaine de football (CAF), ses arguments sur l’affaire du joueur accusé d’une prétendue usurpation d’identité par la Fédération congolaise de football Association (FECOFA).

« La FEGAFOOT qui bénéficie d’un délai de réponse jusqu’au 4 mai 2021, informe l’opinion nationale et internationale, qu’elle a transmis à la CAF  samedi 1er mai 2021, son mémoire responsif pour ladite affaire », a annoncé la fédération gabonaise dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction.

« Ce mémoire responsif a apporté toutes les « preuves irréfutables et formelles » du parcours sportif en clubs et de l’éligibilité du joueur Guelor Kanga Kaku au sein de la sélection nationale A du Gabon, conformément aux dispositions réglementaires de la CAF et du Code civil gabonais, battant ainsi en brèche toutes les allégations « fallacieuses », sans preuves, de la FECOFA au sujet d’une prétendue usurpation d’identité, falsification et fraude de la FEGAFOOT pour son joueur Guelor Kanga Kaku »,  a dit  Pierre Alain Mounguengui, président de la FEGAFOOT.

La Fédération congolaise de football (FECOFA) a saisi la CAF pour contester la nationalité gabonaise de Guelor Kanga Kaku, milieu offensif des Panthères du Gabon. Il est d’origine congolaise né à Kinshasa. Or dans son passeport gabonais, il est né à Oyem dans le nord du Gabon.

La FECOFA accuse le Gabon d’avoir falsifié et de faux et usage de faux. La RDC à travers cette saisine,  demande la disqualification du Gabon pour fraude.

Libreville-Fête du travail : le gouvernement prend acte des inquiétudes des travailleurs gabonais

Placé sous le thème « Le Dialogue social, levier indispensable pour la préservation de l’emploi et la relance de l’économie en période de Covid-19 », le Gabon a célébré le 1er mai, la 135e édition de la fête du travail.

Si seulement 8 personnes ont été décorées, l’occasion a été donnée aux partenaires sociaux de remettre au chef du gouvernement un manifeste contenant, entre autres, leurs revendications. Rose Christiane Ossouka Raponda cheffe du gouvernement  a dit en prendre acte.

 » Le Dialogue social, levier indispensable pour la préservation de l’emploi et la relance de l’économie en période de Covid-19« . C’est sous ce thème qu’a été célébrée le 1er mai au Gabon, la fête du travail.

Loin des festivités habituelles, Covid-19 oblige, aucune manifestation d’envergure ni décoration de masse n’a été organisée. Seuls 8 travailleurs ont été décorés par le chef du gouvernement, pour leur ancienneté au service de l’Etat et de leurs administrations respectives.

Au nombre des récipiendaires, trois médaillés de bronze, trois d’argent et deux d’or. S’ils se sont dits honorés, les partenaires sociaux ont pour leur part remis au Premier ministre, Rose Christiane Ossouka Raponda, un manifeste contenant, les inquiétudes des travailleurs en cette période de crise sanitaire.