Gabon-Élections générales de 2023 : la HAC appelle les médias à plus de professionnalisme

La Haute autorité de la communication (HAC), organe régulateur de la communication au Gabon qui a entamé une tournée de sensibilisation dans les rédactions, a invité les médias à plus de professionnalisme en prélude aux élections générales législatives, locales et présidentielles prévues  en 2023.  

 

 

Jean François Mouwaka Ngonga, porte-parole de la HAC, a indiqué v que, « la mission a pour objet la sensibilisation des communicateurs à plus de responsabilité ».

D’après la HAC, les médias publics et privés qui seront choisis devront  faire preuve de professionnalisme pour éviter les dérapages souvent constatés.

 

Gabon : le journal en ligne Kongossanews interdit de diffusion durant 1 mois par la HAC

Le journal en ligne Kongossanewsa été frappé mardi d’une interdiction de diffusion durant 1 mois par la Haute autorité de la communication (HAC), l’organe de régulation de la communication au Gabon, pour un article jugé insultant contre le président gabonais, Ali Bongo.

Analysant le discours à la nation du président Ali Bongo Ondimba le 16 août, Kongossanews a titré « Promesses à la nation : Ali Bongo de plus en plus fou ». Le média a ensuite modifié son titre devenu  « Promesses à la nation : Ali Bongo rebelote ».

La HAC a conclu que Kongossanews « a manifestement contrevenu aux dispositions des articles 44 et 87 de la loi numéro 19/2016 du 9 août 2016 portant code de la communication en République gabonaise ».

« Compte tenu de la gravité des faits », le président de la HAC, Raphaël Ntoutoume Nkoghe, s’est auto-saisi en application de l’article 55 de l’ordonnance 00010/PR/2018 du 23 février 2018. Se référant à cet article, le président de la HAC a décidé d’infliger une interdiction de diffusion d’un mois à Kongossanews.

L’article à l’origine de la sanction est centré sur une promesse du président Ali Bongo de créer 30 000 emplois dans le secteur forestier grâce à la création d’ici 2023 de deux nouvelles zones économiques spéciales. Une à Lambaréné et une autre à Franceville. Le média estime que c’est une promesse de plus sur beaucoup d’autres toujours non tenues.

La HAC est connue pour ses sanctions sévères et récurrentes contre les médias indépendants.

 

 

Gabon : « J’en appelle à une réforme de la HAC, dans l’urgence, pour sauver la Liberté de la Presse » (D. Minlama )

Le président d’Ensemble pour la République (EPR,centriste), Dieudonné Minlama Mintogo a condamné dimanche dans un post sur sa page Facebook  « les censures arbitraires » de la Haute autorité de la communication  avant d’appeler à sa réforme urgente pour préserver dit-il  la liberté d’expression  désormais menacée au Gabon.

« J’en appelle à une réforme de la HAC, dans l’urgence, pour sauver la Liberté de la Presse et la liberté d’expression ainsi que les entreprises de presse dans notre pays », a réclamé M. Minlama Mintogo.

Minlama Mintogo propose que le bureau de la HAC qui est composé  9 conseillers membres puisse faire un mandat unique de 5 ans non renouvelable  compose le bureau, pour « éviter tout dessein de carriérisme et promouvoir le devoir d’ingratitude ».

Le président d’EPR « milite pour la révision de l’âge d’accès à la HAC ; seuls les professionnels ou les personnalités, en fin de carrière et ayant 65 ans et plus devraient être éligibles ».

La montée au créneau  de l’acteur politique  Dieudonné Minlama Mintogo découle des récentes sanctions  formulées par la HAC contre le média en ligne Gabonreview et le journaliste Yves Laurent Goma, correspondant de RFI. Le 22 août dernier, l’organe de régulation a suspendu   Gabonreview  pour une durée de 3 mois pour l’avoir diffamé.  Yves Laurent  Goma quant à lui écope de 2 mois pour « insinuations malveillantes, information non exacte, distraction du peuple, pamphlet, recherche du sensationnel etc ».

Source:Gabonreview

 

Gabon – la HAC frappe encore : le journaliste Brice Ndong interdit de pratiquer son métier durant 1 mois

La Haute autorité de la communication (HAC) a décidé,  d’infliger une interdiction de pratiquer son métier au journaliste Brice Ndong, rédacteur en chef du journal en ligne Coopération internationale magazine pour chantage contre des opérateurs économiques.

La HAC accuse ce journaliste d’orchestrer « un chantage éhonté » contre les entreprises installées dans la Zone économique à régime privilégié de Nkok (ZERP) en vue d’en tirer des prébendes.

Selon la décision lue par le conseiller membre de la HAC, Mouwaka Ngonga, le journaliste aurait publié une série de post consacrés au mauvais traitement des employés de la ZERP de Nkok. Brice Ndong aurait affirmé entre le 13 et 19 décembre 2019 qu’un ouvrier aurait trouvé la mort par inhalation des copeaux de bois retrouvés dans ses poumons….

Cette information serait invérifiable selon la HAC qui en plus de l’interdiction d’exercer son métier, enjoint le média à retirer les articles incriminés et à publier des démentis.

« On peut tout me prendre sauf ma liberté de penser… Je suis un esprit fondamentalement libre…. Vous ne pourrez jamais me faire taire… Je serai plus piquant qu’avant », a réagi le journaliste sur son compte Facebook. Lui affirme avoir dénoncé les conditions de travail des gabonais dans la zone économique de Nkok.

Urgent : lesnouvellesdugabon.com un média en ligne radié à vie par la HAC

La Haute autorité de la communication (HAC), a définitivement interdit, sinon radié à vie, mardi 3 mars dernier, la parution, la diffusion et toute autre activité de la communication au Gabon du média en ligne « lesnouvellesdugabon.com ».

Le média a écopé de cette radiation suite à un article jugé négatif sur le président Ali Bongo Ondimba paru le lundi 2 mars 2020 sous le titre : « Séance solennelle d’ouverture des activités du Sénat : le chef de l’Etat absent ».

Le journal fonde son texte sur la base d’un communiqué du Sénat gabonais invitant le public à ne pas effectuer le déplacement du palais du Sénat pour assister à cette cérémonie.

LesNouvellesduGabon.com affirme que le Chef de l’Etat est habitué à ce genre de cérémonie, ce que la HAC conteste. « En 10 ans de pouvoir, Ali Bongo Ondimba n’a, en effet, jamais participé à une session solennelle d’ouverture des activités du Sénat tout comme celles de l’Assemblée nationale », soutient un employé du Sénat.

Le numéro un gabonais participe, par contre, systématiquement à toutes les rentrées solennelles de la Cour constitutionnelle et préside toutes les réunions du Conseil supérieur de la magistrature suprême en sa qualité de magistrat suprême du pays.