Port-Gentil : l’élection du maire et de ses adjoints annulée

Le ministre de l’Intérieur Herman Immongault a annulé l’élection du maire de Port-Gentil et annonce un nouveau scrutin vendredi 28 octobre 2025.

 

S’appuyant sur les articles 274 à 276 du Code électoral révisé en janvier 2025, ainsi que sur l’ensemble des textes régissant les collectivités locales, le ministre convoque le conseil municipal à reprendre le vote le vendredi 28 novembre 2025, à la mairie centrale, et à bulletin secret.

En effet, la décision fait suite à la proclamation des résultats des élections locales des 27 septembre et 18 octobre derniers, dont certains aspects ont été contestés. L’arrêté acte donc la nécessité de « reprendre l’élection du maire de Port-Gentil et de ses adjoints », afin d’assurer la régularité du processus et de garantir la légitimité des futurs dirigeants municipaux.

L’élection aura donc lieu ce vendredi pour l’élection d’un nouveau maire et ses adjoints.

Gabon : la reprise des scrutins annulés par la Cour Constitutionnelle fixés au 22 novembre

L’annonce a été faite par le ministre de l’intérieur Hermann Immongault, le 11 novembre dernier.

 

Selon le communiqué, la reprise des scrutins débutera le samedi 22 novembre 2025 avec le second tour des élections sénatoriales dans les sièges uniques du département de l’Ogooué-Létili (commune de Boumango), du département de Ndolou (commune de Mandji) et du département de la Doutsila (commune de Mabanda).

La campagne, quant à elle, est ouverte du 19 au 21 novembre. Le même jour débutera également la reprise des élections législatives, avec un premier tour prévu le 22 novembre et un second fixé au 6 décembre dans le  2ᵉ siège du Komo Kango, 2ᵉ siège de la Mpassa et 2ᵉ siège du Ntem. Dans le Ntem, seul le second tour aura lieu le 22 novembre.

Les périodes de campagne sont réparties du 12 au 21 novembre pour le premier tour, puis du 26 novembre au 5 décembre pour le second. La journée du 22 novembre sera également consacrée à l’organisation du tour unique des élections locales dans le département de l’Okano, avec une campagne ouverte du 12 au 21 novembre.

Sénatoriales 2025 : prestation de serment des membres des commissions électorales locales

 En prélude à l’élection des sénateurs prévue les 8 et 29 novembre 2025, les membres des bureaux des Commissions électorales locales prêteront serment ce samedi 18 octobre 2025 devant la Cour constitutionnelle.

 

Selon un communiqué du ministre de l’intérieur, la prestation de serment se fera à partir de 10 heures samedi 18 octobre 2025.   « Tous les membres des Bureaux desdites Commissions sont priés de se présenter au Palais de la Constitution à 9 heures au plus tard.

En effet, cette cérémonie s’inscrit dans le cadre de l’application de l’article 18 de la loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral en République gabonaise, ainsi que du décret n°0170/PR/MIS du 27 mars 2025 relatif à l’organisation de la prestation de serment des membres des bureaux des Commissions électorales locales.

Pour finir, le ministre de l’intérieur Hermann Immongault a annoncé dans son communiqué que,  la présence de tous les membres des commissions électorales locales à cette cérémonie de prestation de serment est obligatoire.

Législatives et Locales 2025 : lancement de la campagne du 2nd tour

La campagne a été lancée ce mercredi 1er octobre 2025, par le ministre de l’Intérieur Hermann Immongault.

 

Au Gabon, alors que certains opposants politiques demandent l’annulation du premier tour des élections en raison des nombreuses irrégularités qui ont été observées, le ministre de l’Intérieur a annoncé le début de campagne pour le second tour des élections législatives et locales qui auront lieu le 11 octobre 2025.

Selon le communiqué du ministre, les candidats admis à ce second tour doivent se conformer aux dispositions des articles 90 et 214 du Code électoral. L’arrêté n°45/MISD, en date du 30 septembre 2025 dispose que « la campagne débute à 0 heure ce 1er octobre et se termine le 10 octobre à minuit ». Peut-on lire dans  le communiqué du ministre, qui rappelle que la campagne électorale est libre.

Et d’ajouter que, l’essentiel est de respecter l’ordre public et de se conformer aux lois et règlements relatifs aux réunions publiques.

Gabon : Hermann Immongault visite les centres de révision de la liste électorale

Le ministre de l’intérieur a fait une visite d’inspection dans les  centres de révision de la liste électorale situés dans le Grand Libreville lundi 28 juillet 2025.

 

C’est dans le cadre des élections législatives et locales qui auront lieu en septembre 2025 que, le ministre est descendu sur le terrain afin d’évaluer plusieurs aspects, portant notamment sur les conditions de travail des équipes dédiées pour la révision de la liste électorale, la rapidité dans le traitement des usagers ; ainsi que la qualité de l’accueil réservé aux personnes âgées, aux femmes enceintes et aux personnes à mobilité réduite.

Il a également rappelé aux équipes, la nécessité pour elles d’être du bon côté de la loi dans toutes les actions posées au quotidien. En faisant allusion au phénomène de la transhumance électorale, interdit par l’article 59 du code électoral.

Notons que, la révision de la liste électorale prendra fin le 12 août prochain sur l’ensemble du territoire national.

Elections locales : les délégués spéciaux invités à présenter leur candidature

Le ministre Hermann Immongault appelle les délégués spéciaux chargés de la gestion provisoire des communes, départements et arrondissements à déclarer formellement leur intention de se porter candidats aux élections locales avant le 09 juillet 2025.

 

Cette note fait suite à une première lettre-circulaire n°000576 du 30 juin 2025, signée du même ministre et initiée par la Direction générale des Collectivités locales, qui rappelait déjà le cadre juridique contraignant la participation de certaines autorités administratives aux élections.

La précédente circulaire visait les délégués spéciaux en charge de la gestion des communes et des départements, en leur précisant que les dispositions de l’article 76, dernier alinéa du Code électoral interdisent au ministre de l’Intérieur, et, par extension, à tout agent placé sous sa tutelle directement impliqué dans l’organisation du scrutin, de participer à une élection politique sans avoir préalablement démissionné.

La lettre du ministre précise que cette déclaration n’équivaut pas à une démission, mais constitue une information préalable essentielle permettant de « mettre en retrait les éventuels candidats des différentes étapes de l’organisation des élections ». Il ajoute que la démission effective interviendra après publication des listes définitives des candidatures retenues. Il faut rappeler que les élections auront lieu en septembre 2025.

Les délégués spéciaux souhaitant se présenter aux élections appelés à démissionner

Le ministre de l’intérieur a rappelé ce lundi 30 juin 2025, aux Délégués spéciaux des collectivités locales leur obligation de neutralité, ainsi que le respect rigoureux des normes légales si ces derniers souhaitent se présenter en tant que candidats aux élections locales.

 

Le ministre Hermann Immongault a dans une lettre-circulaire référencé n°000576/MISD/SG/DGCL adressée aux responsables des communes et des départements, souligné que toute implication dans le processus électoral, « que ce soit en tant que candidat ou membre actif d’un parti politique, exige une démission préalable de la fonction occupée ».

En effet, cette communication s’appuie sur l’article 76 de la Loi organique n°001/2025 du 19 janvier 2025 portant Code électoral, qui interdit explicitement la candidature du ministre de l’Intérieur lors d’élections qu’il organise. Cette restriction s’étend, par extension, à tous les agents sous son autorité.

Dans sa lettre, le ministre rappelle également les obligations établies par l’article 88 de la loi organique n°001/2014 sur la décentralisation, qui stipule qu’un « rapport moral et financier sur la situation des collectivités doit être produit avant toute cessation de fonction ».

Notons que, cette initiative s’inscrit dans une démarche visant à garantir la transparence et l’équité du processus électoral, tout en assurant une séparation claire entre les fonctions administratives et les engagements politiques des Délégués spéciaux.

Gabon : les postes de service de police avancés bientôt opérationnels

Le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité et de la Décentralisation Hermann Immongault, a visité mardi 24 juin,  les sites des PPA de  Malibé (Akanda), Bikélé (3e arrondissement de Ntoum), et ceux de Bizango et du PK 7 à Libreville.

 

Présentés comme des «commissariats de proximité», ces nouveaux services seront mis en service «opérationnel dans les plus courts délais», comme l’a annoncé le ministre de l’intérieur, qui lors de sa visite a constaté un état satisfaisant des locaux, indépendamment de la question d’adduction en eau et en électricité.

En effet, ces postes de police avancés ont été créés non seulement pour  rapprocher la police des populations qui sera d’avantage rassurées. Mais aussi pour une sécurité renforcée des personnes et leurs biens.

Rappelons que les travaux ont été lancés il y a quelques mois par le Comité de transition et restauration des institutions (CTRI).

Jeux de Hasard : les promoteurs ont 72h pour se mettre en règle

Le ministre de l’intérieur a invité les  promoteurs des jeux de hasard et paris du  Gabon, de  se mettre en conformité avec la loi.

 

La décision a été prise et annoncée ce mercredi 21 mai, à l’issue des travaux de la Commission supérieure sur les Jeux de hasard, présidée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault. Occasion pour lui d’apporter des éclaircissements sur le choix de l’entreprise eTech-SAS choisi comme agrégateur des flux financiers liés aux jeux de hasard. En effet, eTech-SAS, est une  entreprise de droit gabonais, issue d’un contrat d’un partenariat public-privé entre l’État gabonais et l’entreprise de droits canadiens, ST Media INC.

Hermann Immongault a annoncé que ces entreprises de jeux de hasard ont jusqu’à samedi, pour se mettre à jour. Il les invite donc  à venir au ministère de l’Intérieur de la Sécurité afin de se conformer, en mettant à la  disposition du ministère de l’Intérieur tous les documents qui permettent que leur activité soit dans la légalité.

Passé ce délai, une session extraordinaire de la Commission sera organisée, le dimanche 25 mai, pour décider des sanctions à prendre à leur endroit.

Présidentielle du 12 avril: fermeture temporaire des débits de boissons

Le ministre de l’intérieur Herman Immongault a à travers un communiqué, annoncé la fermeture des débits de boissons à partir de ce vendredi 11 avril à 23h jusqu’à samedi en raison de l’élection présidentielle qui aura lieu dans toute l’étendue du territoire gabonais.

 

« Les débits de boissons seront fermés à titre temporaire du vendredi 11 avril 2025 à 23 heures 30 minutes au samedi 12 avril 2025 à 24 heures. », précise le communiqué rendu public ce 10 avril 2025. En effet, cette décision vise à prévenir tout trouble à l’ordre public et à garantir une atmosphère sereine lors du déroulement du vote.

Elle s’inscrit dans une série de mesures prises pour assurer la sécurité des compatriotes et des agents électoraux. Le ministre invite les forces de l’ordre, sous l’autorité des Commandants en Chef de la Gendarmerie Nationale et des Forces de Police Nationale, de veiller au respect strict de cette directive.

Rappelons que, toute infraction constatée fera l’objet des sanctions prévues par la réglementation en vigueur, indiquent les autorités.

Gabon : une conférence pour mieux expliquer le code électoral aux gabonais

Le ministre de la sécurité Hermann Immongault a annoncé la tenue d’une conférence de presse samedi 25 janvier 2025, à 11h.

 

Adopté par le Parlement lundi 20 janvier 2025, le nouveau code électoral sera expliqué au gabonais ce samedi, afin que les gabonais soient mieux informés sur ce nouveau texte.  Au cours de cette conférence qu’organise le ministre de l’intérieur, il sera question de s’attarder sur les articles du texte et sur le dispositif de transparence électorale prévu dans le code qui autorise par ailleurs l’accès aux bureaux de vote des observateurs nationaux et internationaux.

En effet, le nouveau code électoral enregistre plusieurs innovations notamment celles de la création de deux sièges de député pour les gabonais de l’étranger, la possibilité pour les militaires et magistrats d’être candidats aux élections et l’augmentation du nombre de sièges de sénateurs de 52 à 70.

Rappelons que, la date de l’organisation de l’élection présidentielle a été annoncée au 12 avril 2025. Notons que c’est le ministre de l’intérieur qui est en charge de l’organisation des élections au Gabon.

Organisation référendum 2024 : les membres de la commission prêtent serment

Les membres de la Commission nationale de coordination et de supervision de l’organisation du référendum constitutionnel 2024, ont prêté serment ce jeudi 07 novembre 2024.

 

« Je jure d’accomplir les devoirs de ma charge avec probité et impartialité, de respecter et de faire respecter la loi électorale, le suffrage universel, la démocratie pluraliste et de m’atteindre au secret des délibérations auxquelles j’aurai pris part dans l’exercice de mes fonctions ». C’est par ces mots que les membres de la commission ont juré honneur et fidélité pour leur nouvelle fonction. Il s’agit en effet, du ministre de l’intérieur  Hermann Immongault, qui a été chargé d’organiser les élections au Gabon.

Au cours de la prestation de serment, le Président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonne Aba’a Owono a exhorté le ministre de l’Intérieur, président de cette Commission nationale, à faire preuve de «  courage, d’abnégation, de dynamisme et de professionnalisme pour une organisation démocratique et correcte de cette élection. Non sans rappeler le contexte dans lequel se déroule cette consultation référendaire », apprend-on sur l’AGP.

Pour finir, Dieudonné Aba’a Owono à inviter le ministre  à  prendre toutes les dispositions nécessaires, afin de garantir une élection référendaire apaisée. Tout en rappelant le rôle en amont comme en aval du processus. Il a indiqué que les délégués de la Cour qui vont vérifier la régularité du processus, conformément à la loi, dresseront leurs rapports en toute objectivité.

Gabon : lancement de la campagne nationale d’éducation civique sur le Référendum

Elle a été lancée le 1er octobre par le ministre de l’intérieur et de la sécurité Hermann Immongault afin de sensibiliser les populations sur les enjeux de référendum.

 

La campagne « Référendum 2024, je suis concerné « je vote », va s’entendre du 2 au 6 septembre 2024  sur toute l’étendue du territoire gabonais. Il est question selon le ministre de sensibiliser et d’informer les citoyens gabonais, tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, sur l’importance de leur participation au vote, de les éduquer sur les modalités du vote et de mobiliser les communautés par le biais des débats et rencontres. Hermann Immongault ajoute qu’il sera également question de sensibiliser sur les enjeux du référendum à venir, d’expliquer aux citoyens ce qu’est un référendum -un moyen pour le peuple de s’exprimer sur un sujet pour la nation- d’informer sur les modalités de participation, y compris comment voter lors du scrutin; de préciser que le référendum porte sur une question liée à l’adoption d’une nouvelle Constitution et que les électeurs auront trois choix, à savoir : oui, non ou bulletin blanc  équivalent à l’abstention.

La campagne civique sera menée par une Commission qui va sillonner dans tous les quartiers des villes du Gabon  et utiliser tous les moyens et technologies de communication modernes pour atteindre les populations où qu’elles soient. Plusieurs types de supports de communication sont, dans ce sens, mis à disposition à savoir les flyers, les panneaux publicitaires, les spots télévisés, les spots radiophoniques, les messages dans les langues vernaculaires. Des influenceurs seront également mis à contribution pour mailler les réseaux sociaux.

Notons que la date de la tenue de ce referendum n’a pas encore été rendue publique. L’on sait tout de même que ce référendum doit  se tenir avant fin-décembre prochain.