Affaire HPO : l’Ambassade des USA dément sur les rumeurs qu’il serait caché dans ses locaux

Une rumeur a fait le tour des réseaux sociaux soutenant que l’ex ministre des Mines serait caché à l’Ambassade des Etats Unis, l’Ambassade a publié le 25 novembre, un communiqué pour  mettre fin à cette rumeur.

 

Selon le communique, « L’Ambassade des États-Unis au Gabon a été informée de la circulation de fausses informations alléguant que M. Hervé Patrick Opiangah serait hébergé à l’Ambassade des États-Unis. Nous affirmons sans équivoque que ces rumeurs sont fausses », a martelé la mission diplomatique américaine dans un communiqué.

« Les États-Unis disposent d’un processus formel permettant aux individus de demander refuge ou asile, processus qui n’inclut pas l’hébergement physique dans nos ambassades », précise le communiqué.

« Nous restons fermement engagés en faveur des droits de l’homme, des libertés civiles et de l’état de droit. Nous respectons également la souveraineté du Gabon et le respect des procédures légales », ajoute le texte.

Pour finir, l’ambassade encourage « le public à vérifier les informations par le biais de sources fiables ». Rappelons qu’Hervé Patrick Opiangah est recherché par la police judiciaire au Gabon suite à une affaire de Mœurs.

Gabon :Hervé Patrick Opiangah recherché par la police

L’ancien ministre des mines qui a été convoqué par la police judiciaire dans une affaire de mœurs depuis le 20 novembre, reste introuvable.

 

L’homme politique Hervé Patrick Opiangah président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), ancien ministre des Mines de la transition est activement recherché par la police judiciaire au Gabon. Selon les informations, il a été convoqué le 20 novembre 2024,  par la Direction des affaires criminelle mais n’a pas honoré à cette convocation. Car, ses avocats Gisèle Eyue Bekalé, Jean Paul Moumbembe et Célestin Mba Ondo,  ont qualifiés ce délai restreint (la convocation a été reçue à 10 heures et exigeait a ce dernier de comparaitre deux heures plus tard(Ndlr)) « d’insuffisant ».

Ces derniers avaient alors sollicités un report invoquant leur incapacité à préparer une défense adéquate. Malgré leur démarche, l’audition est maintenue, mais Hervé Patrick Opiangah ne s’était pas rendu. Dans l’après-midi du 20 novembre, le domicile d’HPO est fouillé par des agents de police et de la Garde Républicaine. Le siège de l’UDIS, situé à Owendo, est également pris d’assaut. Les forces de l’ordre enfoncent des portes, interrogent le personnel sous la menace et procèdent à des fouilles méticuleuses. La résidence secondaire de l’homme politique, ainsi qu’une ferme lui appartenant située un peu après la commune de Ntoum, ont également été fouillées. Ne montrant aucune trace de l’homme politique,  qui jusqu’ici reste introuvable.

Hier lundi 25 novembre, une rumeur largement relayée sur les réseaux sociaux affirmait que le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) avait trouvé refuge à l’ambassade des États-Unis à Libreville. Une information démentie par l’Ambassade. Qui n’a pas dans son communiqué invité  le public à vérifier les informations par le biais de sources fiables.

Gabon : le gouvernement remet le décret sur l’exploitation du fer de Baniaka à la société Reminac

Le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, a remis, ce lundi, 9 janvier 2024, à l’Administrateur directeur général (ADG) de l’entreprise Reminac, M. Joe Ariti, le décret présidentiel qui permettra à sa société de produire le minerai de fer sur le site de Baniaka.

 

Le projet Baniaka porte sur un gisement de fer se situant dans le Haut-Ogooué, à 70 km environ au sud de Franceville. La société Reminac va produire pendant les 20 prochaines années. A cet effet, la phase d’opérationnalisation interviendra au cours du deuxième trimestre de 2025, avec une production de trois millions de tonnes/an, laquelle devrait progressivement augmenter à cinq, puis à dix millions de tonnes.

L’entreprise avait déjà réalisé 48 000 m de forages, une étude d’impact social et environnemental ainsi que toutes les études de faisabilité de l’exploitation. L’investissement initial pour le lancement du projet est, quant à lui, de 250 millions de dollars, soit près de 125 milliards de F CFA. Apprend-on. A travers ce projet, la Reminac prévoit créer 500 à 700 emplois directs et 500 emplois indirects.

Notons que, la société REMINAC, filiale du groupe Genmin,  s’engage, par ailleurs, à construire la route qui permettra l’acheminement du minerai vers le chemin de fer, en vue de son évacuation. Puis, suivra l’installation de la ligne électrique qui alimentera le site, à partir du barrage de Poubara. A cela s’ajoutera la préparation des lieux devant accueillir les infrastructures, ainsi que les premiers gisements.

Le Gabon et la Chine renforcent leur coopération dans le secteur minier

Le ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah, a reçu en audience, mardi, l’Ambassadeur de la République Populaire de Chine, Li JinJin, avec qui les axes de renforcement de la coopération entre les deux pays dans le secteur minier ont été évoqués.

 

Les échanges entre ministre des Mines, Hervé Patrick Opiangah  et le diplomate Li JinJin ont été centrés sur  la recherche, le développement des projets miniers et la transformation, sur le plan local, des productions des entreprises chinoises exerçant au Gabon, ont marqué l’attention des deux personnalités. « Il faut que cette coopération sino-gabonaise remonte vers le haut de la chaîne de production. Parce que si on exporte la matière première en primitif, il n’y aura pas assez de valeur ajoutée. Cela ne permet pas d’accumuler assez des capitaux pour développer l’industrie gabonaise », a expliqué le diplomate chinois à la sortie de son entretien avec le ministre des Mines sur le site de l’Agence gabonaise de presse.

Pour sa part, Hervé  Patrick Opiangah a rappelé la disponibilité du Gabon à approfondir la coopération bilatérale entre les deux pays, non sans insister sur l’accompagnement des entreprises chinoises dans la transformation des matières premières, en vue de générer davantage d’emplois au Gabon. il également  sollicité de l’Ambassadeur de Chine de mener une campagne de sensibilisation auprès d’autres entreprises chinoises exerçant dans la transformation, afin de saisir cette opportunité.

Aussi, les deux parties ont examiné l’état d’avancement de projets miniers entre l’État gabonais et les entreprises chinoises. Des projets qui concernent tantôt l’exploitation des gisements de fer que de manganèse. Le Diplomate chinois a, à cette occasion, exprimé sa satisfaction sur la qualité des relations entre les entreprises des deux pays. Non sans réaffirmer l’engagement de la partie chinoise à renforcer sa présence au Gabon. Apprend-on sur le site de l’AGP.

Gabon : les activités d’orpaillage désormais légalisées  par le gouvernement

Le ministre des Mines Hervé Patrick Opiangah a à  travers un communiqué signé le 20 septembre 2023,  autorisé la reprise des travaux de recherche et de production d’or au Gabon.

 

C’est une bonne nouvelle pour les orpailleurs qui vont recommencer leur activité d’orpaillage afin de pouvoir subvenir à leurs besoins. En effet, le  communiqué du ministre des mines, indique que, «  le gouvernement ambitionne de contribuer au développement local et favoriser l’autonomisation des foyers en zone rurale, mais également susciter l’intérêt des nationaux aux métiers de l’or ».   Ainsi, la reprise des activités d’orpaillage ne se fera pas de façon illicite comme par le passé. Raison pour laquelle le ministère des Mines « s’engage à accompagner tous les acteurs du secteur artisanal dans le processus de valorisation de l’or et de ses dérivées, dans une exploitation maîtrisée et responsables, répondant aux normes et exigences environnementales, et au cahier de charges de l’administration », précise Hervé Patrick Opiangah.

L’activité se fera sous l’encadrement de l’administration des Mines et la production issue de ces unités d’exploitation et sera captée par le déploiement des comptoirs d’achat de l’or mis en place par les opérateurs économiques du secteur, parmi lesquels la Société équatoriale des Mines (SEM), bras séculier de l’Etat pour une meilleure traçabilité de cette production d’or artisanale et pour un meilleur suivi de la fiscalité y relative. Il est également prévu l’organisation d’une campagne officielle de régularisation des artisans miniers au cours de laquelle des cartes d’exploration artisanales seront délivrées séance tenante aux populations autochtones uniquement.

Rappelons que, les activités d’orpailleurs ont été suspendues temporairement  en 2018 au Gabon, pour des raisons qualifiées de « risques graves de dégradation de l’environnement et de troubles à l’ordre public dans les zones géographiques concernées », indiquait l’ex ministre des mines Christian Magnagna.

Gabon : la sogada crée une usine de fabrication d’alvéoles

La société gabonaise de développement agricole (Sogada), vient de mettre sur pied une usine de fabrication d’alvéoles à Libreville.

 

Selon le site Gabon Actu, c’est plus de 2500 Alvéoles qui sont produites par heure dans cette usine pour soutenir le développement de la production avicole de la SOGADA. En effet, selon un article publié sur le site Gabon Actu, Hervé Patrick Opiangah, Administrateur directeur général (ADG) de la SOGADA explique que : « Quand on produit des œufs de table, systématiquement pour les commercialiser dans les grandes surfaces ou même ailleurs, on a besoin d’Alvéoles pour les stocker » et d’ajouter : « Ce projet de création d’une usine de fabrication d’Alvéoles est foncièrement écologique, car nous faisons dans le recyclage de tout type de papier que nous transformons en alvéoles ; il va nous amener à organiser des collectes dans différents quartiers du grand Libreville et à l’intérieur du pays parce que le carton reste une matière première sur laquelle nous sommes censés nous appuyer pour produire davantage », a-t-il expliqué.

Le site poursuit que, six (06) jeunes gabonais ont été formés en Türkiye, auprès de la société ayant fabriqué lesdits machines pour assurer l’exploitation durable et la maintenance de l’usine. « Ils y ont passé 04 mois d’immersion et d’apprentissage pour assimiler ce transfert de technologie. D’autres jeunes seront formés à terme, pour s’ajouter aux 40 en activité dans l’usine. Plus d’une centaine des personnes sont mises à contribution pour la collecte des cartons, la matière première, à travers le pays ».

Pour rappel, la Sogada est une usine qui produit plus de 2 millions d’œufs avec ses 50 000 poules pondeuses. Cette nouvelle usine créée va favoriser la diminution des coûts d’achat.