Gabon : un déguerpissement des vieilles pirogues annoncé à Port-Gentil

Le délégué spécial en charge de la gestion de Port-Gentil Pierre Rizogo,  a dans un communiqué du 13 décembre, annoncé la destruction des pirogues abandonnées dans la zone dite Exodus dans le 3ème arrondissement de la ville.

 

Le délégué de la gestion de Port-Gentil a décidé de détruire toutes les pirogues abandonnées. A cet effet, il interpelle les propriétaires de ces pirogues à  se signaler chef le chef du quartier dans huit jours au plus, au risque de voir leur pirogue détruite. « Toutes les pirogues en état de vétusté dont les acquéreurs ne se manifesteront pas seront sorties du canal et détruites » peut-on lire.

Aussi, le délégué invite les « les riverains installés le long du canal sont invités à nettoyer les abords » souligne le communiqué. Le but est de libérer de l’espace et d’éviter d’obstruer les canalisations entraînant de ce fait les inondations, qui depuis quelques semaines sont de plus en plus observées dans la ville pétrolière.

Rappelons que dans cette ville, comme dans la capitale Libreville,  l’insalubrité est de plus en plus grandissante. Cette opération entre dans le cadre de la lutte contre l’insalubrité dans la ville.

Gabon : le stade de Mbombet envahi par les immondices

Le stade Mbombet, a été transformé en un véritable dépotoir par les populations sous le regard indifférent de la municipalité.

 

Situé dans  la province de la Ngounié, le grand stade municipal dans le 2ème arrondissement de la commune de Mouila est envahi par des ordures. En effet, des tas d’immondices jonchent les abords et l’intérieur du terrain qui ne semble plus fonctionnel. L’endroit est devenu un véritable dépotoir. On peut voir des déchets ménagers disposés dans tout le lieu. Les jeunes qui ont l’habitude de pratiquer leur séance sportive ont du mal à s’exercer. Ces derniers qui déplorent le manque d’implication des autorités municipales.

Le site Gabon media time rapporte que, la qualité des services municipaux et leurs prestataires sont très souvent pointés du doigt face à l’état insalubre de certaines villes du Gabon dont Mouila. On note que les populations elles-mêmes,  participent à la dégradation de leur cadre de vie. Des actes inciviques qui ont des conséquences néfastes aussi bien sur la santé que la sécurité des individus.

Pour y remédier, le gouvernement et les collectivités locales devraient dans un premier temps procéder au ramassage des immondices et y installer des bacs à ordures aux abords du terrain. Par ailleurs, des campagnes d’information et de sensibilisation citoyennes à la propreté devraient être engagées. Les autorités municipales devraient pouvoir infliger des amendes aux auteurs des incivilités afin de mettre un terme à ce type de comportements qui ternissent l’image de nombreux quartiers du chef-lieu de la Ngounié.

Gabon : un comité interministériel constitué pour mettre fin à l’insalubrité

La première ministre Rose Christiane Ossouka Raponda a présidé une réunion interministériel dédiée à la lutte contre l’insalubrité dans les grandes villes du pays le 05 novembre 2020 dans son cabinet

« Le chef de l’Etat a rappelé son exigence d’améliorer les conditions de vie quotidienne des populations partout au Gabon. Je conduirai en conséquence, et avec détermination l’action gouvernementale » a déclaré la chef du gouvernement, Rose Christiane Ossouka Raponda aux ministres et aux maires des communes de Libreville, d’Owendo, d’Akanda et de Ntoum.

Cette initiative fait suite

Cette réunion fait suite à la constatation de l’insalubrité par le président de la République, Ali Bongo lors de sa décente dans certains quartiers de Libreville. C’est alors qu’il a instruit à la première ministre de trouver des solutions rapides.

La première ministre, quant à elle a mis sur pied une commission interministérielle sur pied consacrée à la question d’insalubrité dans les grandes villes pour trouver une solution définitive à ce phénomène. L’objectif est de : mobiliser tous les moyens et les énergies nécessaires afin de garantir la propreté et la salubrité dans les différentes localités du Gabon, poursuit Rose Christiane Ossouka Raponda.