Gabon : rencontre entre le président de la transition et  Jean Ping

Le président de la Transition s’est entretenu jeudi 21 septembre 2023, avec  le leader de la Coalition pour la nouvelle République.

 La rencontre entre le président de la transition et l’opposant  Jean Ping a porté sur le  processus de transition afin d’aboutir à un véritable essor du pays. En effet, les deux personnalités ont évoqué « les mesures prises par le Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions afin de réorganiser le pays ».

À cet effet, l’ancien président de la Commission de l’Union africaine Jean Ping a salué le processus de transition du Gabon entamé par le Général Oligui Nguema  et il a d’ailleurs saisi cette rencontre pour exprimer sa disponibilité à contribuer à la bonne marche de ce processus.

Notons que l’homme politique Jean Ping est l’un des opposants au régime d’Ali Bongo l’ex président du Gabon. Il est un ancien candidat à l’élection présidentielle d’août 2016 au Gabon.

Gabon : l’opposant Jean Ping rendra un vibrant hommage aux « martyrs » du 31 août 2016

L’opposant Jean Ping et sa plateforme politique, Coalition pour la nouvelle République (CNR),  va rendre un vibre hommage, ce mardi  aux martyrs  du 31 août 20216.

 

La CNR, un regroupement des leaders et partis politiques de l’opposition dirigé par Jean Ping, a annoncé dans un communiqué dont une copie est arrivée à la rédaction du journal du gabon.com, l’organisation le 31 août d’une « Journée du souvenir » en hommage aux personnes décédées le 31 août 2016 lors de l’attaque du QG de Jean Ping à Libreville, au lendemain de l’élection présidentielle mouvementée dont l’opposant dit être le « vrai vainqueur de ce scrutin présidentiel  ».

Ci-dessous, le communiqué de CNR signé par Jean Ping.

« Le 31 août 2016- 31 août 2021, voici cinq (5) ans que plusieurs de nos jeunes compatriotes ont perdu la vie lors des massacres perpétrés la nuit du 31 août 2016 au QG du Président Jean PING. Afin de leur rendre un vibrant hommage en cette douloureuse Journée du Souvenir, les compatriotes épris de paix et de liberté pourront se recueillir le mardi 31 août 2021 de 10h à 17h sur l’esplanade du QG du Président Jean PING sis au Carrefour des Charbonnages.

Chacun viendra, en conséquence, avec une fleur ou une bougie allumée pour accomplir le geste symbolique. Des dispositions ont été prises pour que la cérémonie se déroule dans le strict respect du protocole de sécurité sanitaire en vigueur ».

Gabon : l’opposant Jean Ping prend acte du départ de Jean Eyeghe Ndong de la CNR

Le président Jean Ping a annoncé lundi 16 août, dans un discours solennel qu’il prend acte de la décision de son ancien allier Jean Eyeghe Ndong de quitter sa coalition politique pour rejoindre le PDG du président  Ali Bongo Ondimba.

« J’en prends acte », a déclaré  l’opposant  Jean Ping ancien président de la Commission de l’Union africaine (UA). Le président Ping reconnait tout de même le rôle joué par M. Eyeghe Ndong à ses côtés lors de l’élection présidentielle de 2016.

« L’ancien Premier Ministre Jean Eyeghe Ndong (…) fait partie du cercle très restreint des personnalités, qui ont particulièrement porté leur choix sur ma personne pour propulser ma candidature, assurer mon élection et poursuivre la lutte », a-t-il avoué avait de regretter : « Mais, mais, il a décidé, le 11 août dernier, de quitter les rangs de la CNR (Coalition pour la nouvelle République).

Jean Ping qui n’a pas voulu faire les commentaires à ce sujet, a tout de même indiqué  qu’il reste fidèle à son engagement de conduire son combat pour la libération du Gabon « jusqu’au bout ».

Et d’ajoute : « quoi qu’il se passe, quoiqu’il arrive autour de moi, je ne m’inscris nullement dans aucune autre démarche », a-t-il insisté.

« Le combat pour la libération du Gabon que j’ai engagé avec la majorité des Gabonais, au péril de nos vies, se poursuit et se poursuivra jusqu’à la victoire », a-t-il cogné démentant par la même circonstance les rumeurs selon lesquelles la démarche de Jean Eyeghe Ndong de se rapprocher du pouvoir s’est faite avec sa complicité.

 

Gabon-Violence de Mékambo : « ces évènements sont le fait d’un régime illégitime et incompétent » (J. Ping)

L’opposant Jean-Ping qui a réagi sur des violences dramatiques entre les populations de Mekambo en colère contre la dévastation récurrente  de leurs plantations par les éléphants (espèce protégée) et les forces des sécurités,  a indiqué que cette situation découle  de la déliquescence du pouvoir d’Ali Bongo.

« La situation qui prévaut à Mékambo est l’illustration de « l’État failli » qu’est le Gabon », a affirmé M. Jean Ping sur sa page Facebook.

Il sied de signaler que, le 25 mai dernier, un éco-garde a trouvé la mort suite à un échange de coups de feu avec les populations de la capitale départementale de la Zadié dans la province de l’Ogooué Ivindo.

Il faut dire que, les Mekambois avaient organisé une marche pour protester contre le refus des autorités d’organiser les battues des pachydermes pour amoindrir la dévastation récurrente de leurs plantations, seule source de revenus pour ces villageois.

Ladite marche avait dégénéré et provoqué une série d’arrestations et  la mort d’un éco-garde.

Pour l’opposant Jean-Ping, « ces évènements sont le fait d’un régime illégitime, incompétent et d’un Etat absent dans ses missions régaliennes ».

 

 

Bras de fer entre l’Église et le gouvernement: Jean Ping apporte son soutien aux religieux

L’opposant Jean Ping ,a dans une déclaration mercredi soir dont une copie a été envoyée à notre rédaction, apporté son soutien aux leaders religieux dans le « bras de fer » qui les oppose au gouvernement gabonais au sujet des conditions de réouverture des églises fermées depuis mars suite à la pandémie du Covid-19.

« Chers compatriotes, soyez assurés de mon soutien », a dit l’opposant Jean Ping avant d’ajouter plus longuement : « j’exprime solennellement mon plein soutien à leur volonté de dénoncer et de surmonter ouvertement, la peur qui n’est rien d’autre qu’un artifice du régime pour s’imposer à un peuple qu’il ne peut plus gouverner dans le respect des principes de la République ».

.Le 16 octobre, le gouvernement a annoncé la réouverture des églises sous certaines conditions que boudent les leaders religieux et leurs fidèles.

Les leaders religieux veulent rouvrir leurs lieux de culte le 25 novembre après avoir patienté durant 7 mois. Le gouvernement a choisi la date du 30 octobre en précisant que les églises seront ouvertes uniquement le dimanche et les mosquées le vendredi. Ce qui renvoi la reprise des cultes le week-end du 6 au 8 novembre.

Le gouvernement exige un test Covid négatif à chaque fidèle qui doit laisser ses coordonnées avant d’entrer dans le culte. Les offrandes, la communion et les embrassades sont interdites….  Un ensemble de restrictions pressenties comme une immixtion de l’Etat dans le fonctionnement des églises et mosquées.

 

Gabon : Jean-Ping l’auteur d’un tweet qui fait polémique sur les réseaux sociaux

« La communauté internationale vient d’avoir une nouvelle preuve de la vacance de pouvoir dans le pays. L’absence de l’usurpateur de la visioconférence de l’Assemblée générale de l’@UN en est une démonstration définitive », a tweeté Jean Ping.

A ce tweet, les partisans opposent la riposte par la preuve. Ils diffusent des images et des extraits du discours lu par le président gabonais à l’occasion de cette Assemblée générale de l’ONU qui se tient par visioconférence.

Le ministre de la Communication, Anicet Edgard Mboumbou Miyakou a retweeté un tweet en anglais diffusé par l’ONU : « 24 Sep 2020 –  Ali Bongo Ondimba, President of the Gabonese Republic, addresses the general debate of the 75th Session of the General Assembly of the UN (New York, 22 – 29 September 2020) ». Ce qui signifie : « 24 sept.2020 – Ali Bongo Ondimba, président de la République gabonaise, prend la parole lors du débat général de la 75e session de l’Assemblée générale de l’ONU (New York, 22-29 septembre 2020) ».

Plusieurs fans du numéro un gabonais récupèrent ce discours sur le site de l’ONU et rediffusent la vidéo frappée du logo des nations unies.

Gabon : Jean Ping croit toujours à sa supposée victoire confisqué selon lui par Ali Bongo

Dans son discours adressé au peuple gabonais à l’occasion de la célébration du 60ème anniversaire de l’indépendance du Gabon ce 17 août, l’opposant Jean Ping, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 27 août 2016, affirme être le véritable « Président de le République élu ».

L’opposant Jean Ping, affirme avec conviction qu’il va bientôt s’installer  sur son prétendu pouvoir « confisquer »  par Ali Bongo Ondimba, vainqueur officiel de la présidentielle  du 27 août 2016.

« Comme dans de nombreux exemples de l’histoire des Nations, c’est ensemble et solidaires, que nous sortirons le Gabon de l’impasse des solutions provisoires, des agendas cachés et surtout de la fuite en avant de ceux qui ont l’illusion d’aller à 2023. Je suis à la tâche, pour achever avec les forces vives ainsi impliquées, l’action menée depuis quatre ans ; pour poser avec ces forces et toutes les bonnes volontés, le cadre favorable à une issue toute proche », a déclaré M. Ping.

S’adressant à ses militants, l’opposant réduction au régime d’Ali Bongo, a indiqué que « grâce à votre détermination, la libération finale.  Les quatre que nous venons de passer ont été consacrés à construire, bataille après bataille, sacrifice après sacrifice ce résultat final, irréversible et vital pour ressusciter le Gabon ».  

Dans ses précédents messages, Jean Ping avait appelé ses partisans à la désobéissance civile. Il avait déclaré notamment en 2017, « à partir de ce jour, je ne vous retiens plus (…),  je vous enjoins d’organiser, dès aujourd’hui et sans limite, jusqu’au départ  des putschistes toute manifestation civique conforme aux droits à la libre expression, à la liberté de manifester, et aux droits fondamentaux prescrits par la Constitution ».

Il sied de signaler  que, l’appel de l’opposant Jean Ping n’avait pas eu des effets escomptés. Les troupes qui semblent ne plus croire à une hypothétique victoire de leur Leader sont démobilisées.

 

 

Gabon-Nécrologie : Simplice Guédet Manzela n’est plus, est mort à 71 ans

L’ancien Secrétaire général (1994-2008) du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) est décédé jeudi tôt le matin au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) des suites d’une longue maladie.

L’homme politique était affaibli  par la maladie depuis de nombreuses années. Ces derniers jours, son état de santé s’est davantage  dégradé avant de rendre l’âme.

L’ancien député du département de Mulundu (Lastourville) était devenu un irréductible  opposant au régime d’Ali Bongo après sa démission  du PDG en avril 2016. Il était le soutien de Jean Ping.

Gabon : Woleu-Ntem a célébré les dix ans de magistère d’Ali Bongo Ondimba

Les filles et fils du Woleu-Ntem ont célébré en différé  week-end dernier,  les dix ans de magistère d’Ali Bongo Ondimba placé sous le signe l’unité de la province du Woleu-Ntem.

Initiative du bureau du mouvement de soutien politique de Nourreddin Bongo Valentin, la célébration du différé des dix ans de magistère du président de la République Ali Bongo Ondimba a été l’occasion pour les Woleu-Ntemois de dresser un regard rétrospectif sur les différentes réalisations, établir un bilan partiel de la gestion du pouvoir et de faire des projections.

Les leaders de la province de Woleu-Ntem, ont saisi l’occasion pour saluer les grandes décisions prises par Ali Bongo Ondimba depuis 2009, date de son accession à la magistrature suprême.

Ali Bongo Ondimba a été élu à la tête de la magistrature suprême du Gabon en aout 2009, au terme d’une élection anticipée, suite au décès du président Omar Bongo Ondimba son père biologique. Il est réélu en aout 2016 avec 49,8 % des voix contre 48,2 % pour l’ex-ministre Jean Ping.

L’an 2020 : «Je sais mieux que personne que nous, la Coalition pour la nouvelle République, allons diriger ce pays» (J.Ping)

Le leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), qui se présente depuis plus de 3 ans comme «le président de la République élu du Gabon», assure que son accession au pouvoir ne tient plus qu’à quelques «réglages utiles».

Trois ans après la dernière élection présidentielle dont Jean Ping réclame la victoire prétendument «usurpée» par Ali Bongo, l’opposant Ping : «les portes de la nouvelle République sont grandes ouvertes et n’attendent que [son] entrée». Et si l’opposant ne nie pas que cette promesse faite à ses soutiens et partisans «tarde un peu» à se matérialiser plusieurs années après.

A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux organisée à sa résidence à Libreville, il a justifié le retard enregistré pour son hypothétique accession au pouvoir par le fait que quelques «réglages utiles» sont en cours.

Le président du CNR di comprendre l’«impatience» et les «doutes» de certains de ses fidèles parmi lesquels les mouvements de jeunes nés ces dernières années au sein de la Coalition, et dont la «colère» commence à s’essouffler. Pourtant, Jean Ping s’est dit convaincu que «les sacrifices» consentis depuis le début de sa «résistance» porteront bientôt leurs fruits.

«J’affirme une bonne fois pour toutes que je sais mieux que personne que nous, la Coalition pour la nouvelle République, allons diriger ce pays», a déclaré Jean-Ping en invitant les siens à faire davantage preuve de patience et de croire qu’il ira «jusqu’au bout» de son combat de alternance au sommet de l’État.

 

Gabon : Jean Ping annonce l’aboutissement de son combat d’ l’alternance au sommet de l’État

Le chef de la Coalition pour la nouvelle République (CNR) l’opposant Jean-Ping, a annoncé ce mardi 10 novembre 2019, l’aboutissement de son combat «dans les plus brefs délais».

Jean Ping n’a pas cessé de se présenter à l’opinion comme le «président élu du Gabon», il s’apprête-t-il à voir son rêve d’accéder à la magistrature suprême se réaliser ? Si des doutes subsistent, le président de la CNR, lui, est apparu plutôt convaincu ce mardi 10 décembre à la faveur d’une déclaration faite à son domicile à Libreville.

«Investi de la mission qui est la mienne par les vivants et les morts, de toute mon âme, je suis tourné en cette fin d’année 2019 vers l’aboutissement de ce combat», informe-t-il, tout en précisant qu’il «travaille pour que nous entrions dans l’alternance dans les plus brefs délais». A indiqué  l’opposant Jean-Ping.

Frédéric Massavala Mamboumba rompt sa collaboration avec Jean Ping

Lors d’une conférence de presse ce samedi 9 novembre 2019 à l’hôtel Triomphal de Libreville, Frédéric Massavala Maboumba a officialisé sa rupture avec Jean Ping. Le désormais ex-porte parole du CNR dit ne plus être en accord avec la vision du principal opposant de la dernière élection présidentielle.

«Ce que pense aujourd’hui Jean Ping ou un autre ne m’intéresse pas du tout. Ce qui me tient à cœur le seul intérêt du peuple gabonais. Si Jean Ping pense que les discours qu’il fait, aident les populations, tant mieux pour lui. Pour ma part, je pense que ses discours n’aident personne. Ce que nous voulons c’est le changement, il ne viendra pas de ses multiples discours» a déclaré Frédéric Massavala lors de sa conférence de presse. Il se sépare ainsi du CNR et de Jean Ping. Pour lui, la vision du parti ainsi que l’obsession constante de Jean Ping pour l’élection présidentielle de 2017 ne sont plus d’actualité. Il a suggéré  d’ailleurs que le leader de ce parti s’occupe bien plus des conditions de vie des populations qui ne sont pas favorables.

La Coalition pour la Nouvelle République perd ainsi un allié. Il reste très lucide au regard des activités de Jean Ping auquel il n’y croit plus: « Jean Ping était le candidat de l’opposition en 2016. Or, nous sommes en 2019 et il continue de penser que nous allons arriver à son investiture à la suite de son élection présidentielle de 2016 (…) Permettez que je vous dise que je n’y crois plus », a confessé M. Massavala.

«J’ai été agréablement surpris, et très ému que de nombreux pédégistes n’ont plus vu en moi le farouche adversaire, mais simplement un humain qui soufrait. Transcendant les clivages partisans, beaucoup m’ont apporté aide et soutien», a-t-il ajouté. En effet, des partisans du PDG lui aurait témoigné leur soutien.

Jean Ping, arrivé deuxième de l’élection présidentielle de 2016, il continue, trois ans après, seul contre tous, à revendiquer sa victoire. Il aura 81 ans en 2023 lors de la prochaine élection présidentielle.

Le monument du capitaine N’tchoréré profané

Érigé au centre-ville de Libreville, le monument du capitaine N’tchoréré, soldat gabonais ayant combattu pour la France, a été profané le week end dernier.

«On pousse, on sert, on ne lâche rien; 31/08/2016». Voilà les messages taggués au pied de la statue du capitaine Charles N’tchoréré. Des slogans reconnaissables car déjà utilisés au Gabon, par les « résistants », ceux-là qui soutiennent Jean Ping depuis l’élection présidentielle de 2016.

Les internautes ont beaucoup rejeté cet acte, à l’exemple de Franck Nguema, Ministre de la culture et des sports qui a publié un message sur sa page Facebook. Il a ainsi qualifié cet acte « d’incivisme inacceptable » qui « souille l’histoire sacrée du Gabon ».

Violences post-électorales: Commémoration des martyrs du 31 Août 2016

Les personnes décédées lors de l’attaque du QG de Jean Ping quelques jours après l’élection présidentielle de 2016 ont toujours une place dans le coeur des Gabonais.

Le souvenir de cette sombre journée du 31 Août 2016 est encore vif dans les esprits. 03 ans plus tard, les séquelles restent perceptibles: vitres brisées et impact de Balles sur le bâtiment du QG de Jean Ping sont visibles. Le principal opposant d’Ali Bongo était présent lors de la cérémonie de ce 31 Août 2019, auprès des familles éplorées, mais n’a pas fait de déclaration.

C’est aidés d’un hélicoptère que les forces de l’ordre avaient assailli le Quartier Général du parti de Jean Ping. «Il était vraiment difficile de compter les morts à l’époque, car c’était la panique, et les forces de l’ordre faisaient tout pour embarquer les dépouilles», se souvient un survivant de l’attaque, comme l’explique le site Gabon Review.

Le QG de Jean Ping en Août 2016

Ainsi l’attaque envers la population avait été très violente et s’était poursuivit durant le mois de Septembre. Le nombre exact de morts n’a pas vraiment été officialisé. Durant cette commémoration, au Gabon comme à l’étranger, une liste de 26 personnes décédées pendant les violences postélectorales était imprimée sur des panneaux et des t-shirts. La société civile avait authentifié une liste de 31 personnes décédées, tout en affirmant que de nombreux corps n’ont pas été retrouvés, et que certains auraient été enterrés secrètement dans des «fosses communes». Le gouvernement quant à lui, ne reconnaît officiellement que la mort de trois personnes. Aucune enquête n’est en cours suite a cette attaque.

27 Août 2016-27 Août 2019: 03 ans de contentieux électoral

L’élection présidentielle de 2016 n’a toujours pas fini de faire réagir la classe politique, entre le président Ali Bongo et son opposant Jean Ping qui revendique toujours le pouvoir. La guerre froide subsiste.

Le scrutin à un tour du 27 Août 2016 qui a consacré Ali Bongo comme Président de la République, ne cesse de créé la polémique. Le bloc politique opposant de Jean Ping, revendique encore la victoire à cette élection, en dénonçant une vaste fraude dans la proclamation des résultats de la cour constitutionnelle. Celle-ci, dirigée par Marie Madeleine Mborantsuo, la belle-mère du président Ali Bongo depuis sa création en 1990, a invalidé 42 bureaux de vote de la province de l’Estuaire qui étaient par ailleurs défavorables à Ali Bongo.

A partir du 31 Août 2016, de violentes manifestations ont suivit la proclamation de ces résultats. Des affrontements entre les forces de l’ordre et les populations, faisant des centaines de morts.  La suspension de l’accès à Internet est un événement tout aussi marquant de cette phase sombre de la politique gabonaise. Pourtant la révolte était déjà en cours: Les gabonais de la diaspora la rejoigne et font des manifestations chaque samedi en France, pour lutter contre « le hold up » électoral de leur pays.

Aujourd’hui, le mécontentement perdure dans la population. L’opposant Jean Ping a été interdit de sortir du territoire gabonais, malgré qu’il se dit toujours « prêt a servir le peuple gabonais ». L’opposition continue a crier au scandale, ajouté à cela le récent AVC du président Bongo qui convainc certains du fait que ce dernier n’est pas apte à diriger le pays. A quand la sortie de crise?

 

59 ans d’Indépendance du Gabon : Le discours intégral de Jean Ping

Le discours prononcé par Jean Ping à l’occasion de la 59ème célébration de l’indépendance du Gabon ce 17 Août 2019 n’a pas été bien reçu par les citoyens. Ces propos auraient été jugés racistes par plusieurs. Découvrez ce discours en intégralité ici.

Mes chers compatriotes,

Ce Samedi 17 août 2019, notre pays commémore le 59ème anniversaire de son accession à l’indépendance nationale.
A juste raison, la fête de l’indépendance nationale est un temps du souvenir, de joie, d’allégresse et de réjouissance collective légitime.

C’est aussi un moment privilégié qui invite chacun de nous à revisiter la dimension de son patriotisme et à donner le meilleur de lui-même en vue du renforcement de la cohésion nationale.
Il doit en être toujours ainsi.

En cette occasion historique, il me revient, en ma qualité de Président élu de la République, de m’adresser à la communauté nationale que nous constituons.
Je voudrais, d’emblée, redire avec force et conviction, que je demeure entièrement disposé, ainsi que j’en avais pris l’engagement solennel en 2016, à contribuer à mettre chaque Gabonais et chaque Gabonaise à l’abri de la peur et du besoin. Cette peur qui continue à nous habiter, ce besoin qui est plus que jamais d’actualité.
De cette profession de foi, croyez-moi bien, je ne me départirai jamais.
En ces temps particulièrement troublés de l’histoire de notre pays, au moment où le doute et l’incertitude se sont installés dans l’esprit d’un grand nombre de nos compatriotes, les devoirs de ma charge m’imposent à nouveau de mobiliser la communauté nationale autour de la précieuse idée que jamais le Gabon ne doit sombrer.

Son inéluctable destinée est d’avancer résolument vers le progrès et la prospérité qui lui tendent les bras.

Notre responsabilité majeure nous commande aujourd’hui plus qu’hier de travailler à l’unisson, quel que soit notre bord politique, pour conjurer le spectre de la déchéance qui guette notre pays.
C’est le sacrifice auquel le Gabon nous appelle tous aujourd’hui. C’est aussi le prix à payer pour conserver pleine et entière, la confiance que les pays amis et tous nos partenaires placent en nous.
Nous devons inlassablement avoir pour le Gabon, notre pays, le plus grand rêve, la plus grande ambition, la plus grande passion, afin que rien ne parvienne jamais à ébranler l’ardeur et la vigueur de notre amour pour lui.
Il nous faudra toujours, de génération en génération, poursuivre l’exaltante œuvre de consolidation de l’indépendance nationale de notre pays, et conjuguer nos efforts en ce sens avec la conscience d’une responsabilité historique accomplie.

Aujourd’hui, la constance, la persévérance et le courage dont nous avons fait preuve, au milieu de périls en tout genre, nous conduisent inexorablement vers l’issue favorable de notre lutte.
Je voudrais vous en féliciter chaleureusement.

Mes chers compatriotes,
Chacun de nous en a conscience : le pays est gravement abîmé, le moral des Gabonais est en berne, les valeurs fondatrices de la République ont été liquidées.
Le Gabon, hier si fièrement admiré à l’extérieur, devient aujourd’hui la risée du monde.

Jamais un pouvoir n’a été autiste à ce point, campant aussi allègrement dans l’absurdité, dans l’ambiguïté, dans l’inacceptable, dans la transgression.
Jamais auparavant dans notre pays le besoin de liberté ne s’était exprimé avec autant de force et d’intensité.

Jamais auparavant dans notre pays le besoin de paix et de sécurité ne s’était exprimé avec autant de force et de conviction.
Jamais auparavant dans notre pays le besoin de justice et de cohésion nationale n’a occupé autant de place dans les esprits des Gabonaises et des Gabonais.
Jamais auparavant dans notre pays la pauvreté, la précarité et l’incertitude du lendemain n’ont été à ce point le lot quotidien de nos compatriotes, qu’ils aient une activité professionnelle ou non, dans les villes comme dans les campagnes.
Jamais auparavant dans notre pays, le pillage et le détournement de l’argent et des biens publics ainsi que l’enrichissement illicite n’ont été autant décriés, sans que leurs auteurs n’encourent la moindre sanction.

Mes Chers compatriotes,
Un vent criminel s’est levé il y a trois ans, fauchant délibérément nos filles et nos garçons, nos frères et nos sœurs. Certains de nos compatriotes ont été brûlés vifs.
Une véritable rafle s’est déchaînée sur nos compatriotes provoquant l’arrestation de milliers de femmes, d’hommes, de jeunes et de vieux.

Les souffrances, les pleurs et les drames du peuple gabonais ont franchi le seuil du tolérable.

Il est devenu urgent de libérer notre pays et de le sortir de ce tableau macabre. C’est un impératif national.

Voilà pourquoi j’en appelle, ici et maintenant, comme l’ont déjà fait les leaders de la Coalition pour la Nouvelle République, à un véritable sursaut national, à l’Union Sacrée pour sauver la Patrie en danger.
C’est un devoir patriotique que nous avons l’obligation d’accomplir.
Nous devons le faire aussi pour nos prédécesseurs qui nous ont légué le Gabon en héritage, et qui, de là où ils sont pour l’éternité, nous observent.
Nous devons le faire ensuite pour le Peuple gabonais qui pleure et qui souffre.

Nous devons le faire enfin pour les générations futures qui ne nous pardonneront pas d’avoir laissé faire.

C’est cet impératif national et ce devoir patriotique qui m’ont amené, il y a quelques temps, à rassembler autour de moi les partis politiques de la Résistance au pouvoir imposteur ainsi que d’éminentes personnalités de la Société civile.
Je salue ici les vrais patriotes qui, au sein du Parti Démocratique Gabonais, après s’être rendus à l’évidence, n’hésitent plus à dire qu’on ne peut plus continuer ainsi, que notre pays se meurt, et qu’il faut absolument faire quelque chose.

Mes chers compatriotes,
Dans le système politique qui est le nôtre, c’est le Président de la République, clef de voûte des institutions, qui conduit les destinées de la Nation et lui prête, le temps d’un mandat, son visage.

L’institution « Président de la République » est centrale dans l’organisation constitutionnelle politique de notre pays. C’est ce qui justifie que les exigences de légitimité, de légalité et d’effectivité lui sont capitales.
Or, depuis la dernière élection présidentielle du 27 août 2016, l’absence de ces vertus cardinales a définitivement et irrémédiablement ruiné l’autorité et le prestige de la plus haute charge de l’Etat. La fonction présidentielle est plus que jamais banalisée.

En effet, de notoriété publique, en plus d’avoir été honteusement usurpé par des gens venus d’ailleurs, le pouvoir présidentiel est quasiment vacant depuis le mois d’Octobre 2018.
C’est une vérité que tous les jeux de scène qui nous sont présentés ici et là ne sauraient dissimuler. La vérité n’a pas de tombe !
Chacun de nous constate aujourd’hui que ce pouvoir présidentiel illégitime fait désormais l’objet d’une deuxième usurpation, toujours et encore par des gens venus d’ailleurs ; chacun de nous constate avec amertume comment le tragique le dispute au pathétique.

La gestion du pays est désormais entre les mains d’un groupuscule de repris de justice qui pillent sans vergogne les richesses nationales, sèment la discorde, répandent la peur et la haine dans ce Gabon, notre cher pays, réputé pour être un havre de paix et de concorde pour tous.

Et comme si cela ne suffisait pas, voilà qu’un Directeur de cabinet, habité par la folle ambition de devenir calife à la place du calife s’illustre, chaque jour au sommet de l’Etat, par des comportements qui frisent l’excès et la mégalomanie.
Rien n’est épargné à son passage. Il tente chaque jour de toujours contrôler et de maîtriser les centres stratégiques de l’Etat.

Les finances publiques et le Trésor de l’Etat sont à sa main. Les principales institutions de la Républiques sont désormais régentées par lui : à l’Assemblée Nationale, il devient le faiseur de députés et de groupes parlementaires ; au Gouvernement, il n’hésite plus à s’arroger la prérogative de nommer et de démettre les Ministres.
Ma préoccupation la plus profonde ainsi que celle des partenaires et des amis du Gabon, c’est cette réalité pitoyable qui discrédite nos institutions.

Le peuple gabonais n’attend pas de moi que je m’abaisse à des considérations sur des individus qui valent si peu par les actes qu’ils posent au sommet de l’Etat, devenu leur chose, leur objet de plaisir jouissif.
Le peuple gabonais adulte, est lui-même conscient de ce qui se déroule sous ses yeux. Il nous interpelle tous, il adresse ses récriminations à toute la classe politique, aux forces vives de ce pays, aux élites trop souvent en retrait du débat public.
Les pays amis du Gabon sont aussi questionnés par le peuple gabonais ces amis du Gabon, qui, comme l’UE ont tant apporté à notre combat depuis trois ans.

C’est le lieu ici d’interpeller la Communauté Internationale, notre partenaire historique, la France en particulier, pour qu’elle prenne ses responsabilités en raison de ses rapports particuliers avec le Gabon. Il est évident que ce pillage organisé constitue inévitablement une menace certaine pour les intérêts de tous nos partenaires au développement. Nous ne pouvons plus continuer ainsi. Nous ne devons plus continuer ainsi.

Il n’y a pas d’autre issue que d’engager le pays dans la voie que le suffrage universel librement exprimé lui a dessinée en 2016. L’usurpation consécutive au coup d’Etat militaro-électoral de 2016 et l’imposture actuelle, née de la débâcle et de l’impasse de cette même usurpation, doivent prendre fin.

J’en appelle donc solennellement au sens élevé des membres des institutions chargées de déclarer la vacance du pouvoir pour qu’elles le fassent avec courage et sans plus tarder.

Mes chers compatriotes,
Dans la perspective de la restitution du pouvoir à celui que vous avez élu, j’ai toujours considéré que la diplomatie est une arme. La détermination et la patience inébranlable, complètent le dispositif au sommet duquel je place la diplomatie.
J’en ai fait des Armes de Destruction de la Dictature et de l’Usurpation. J’en ai fait, comme le peuple Gabonais l’a bien compris au bout de trois ans, une force irrésistible sur laquelle ce peuple est adossé, sûr et certain de sa victoire.

De quelque côté que je me tourne, vers mes compatriotes à qui j’ai adressé mon Appel au Rassemblement de novembre 2018, ou en regardant vers les amis du Gabon, notamment vers le partenaire historique du Gabon… aux uns et aux autres, j’ai donné tous les gages et toutes les assurances.

J’ai passé tous les obstacles, levé tous les doutes mérités ou non.
J’ai renouvelé toutes les garanties pour que le Gabon ait droit à la passation pacifique du pouvoir que tout peuple souhaite après des élections, d’une part ; pour que le Gabon poursuive sa coopération au service de son développement, dans l’intérêt bien compris de nos partenaires, d’autre part.

C’est donc le lieu solennel de dire à l’unisson, forces vives de l’intérieur et partenaires fidèles du Gabon, que l’heure est venue de donner un signal au peuple gabonais.

Le peuple gabonais a mûri dans cette épreuve qui n’est pas la première depuis bientôt soixante ans d’existence de l’Etat gabonais. Le peuple gabonais est prêt et avec lui, les forces vives de la Nation à se rassembler à nouveau autour des idéaux de transparence, de justice, de réconciliation et de paix.

Pour ma part je suis prêt avec à mes côtés, les hommes et les femmes que j’ai préparés au sacerdoce qui les attend, au service du redressement du pays.
L’heure est venue pour le Gabon de retrouver la marche de sa destinée.

Cette destinée, j’en suis le dépositaire, par la volonté souveraine des Gabonaises et des Gabonais, depuis le 27 août 2016. Je suis prêt à servir le peuple gabonais.
C’est donc confiant en l’avenir glorieux de notre pays que je souhaite à vous tous, Gabonaises et Gabonais, mes chers compatriotes, en dépit des humiliations et des souffrances du moment, une bonne fête de l’indépendance nationale.

Vive le Gabon éternel, Vive la République,
Que Dieu bénisse notre pays !

 

La coalition de Jean Ping fera une déclaration ce vendredi

Selon un communiqué, la Coalition pour la nouvelle République (CNR) qui soutient Jean Ping livrera ce vendredi une déclaration de très haute portée

La déclaration sera rendue publique au domicile de Jean Ping vendredi 02 aout prochain. Le thème de la déclaration n’est pas encore connu. Elle aurait été concoctée par les principaux leaders de la coalition.

Ces derniers jours, plusieurs photos des poids lourds restés fidèles à Jean Ping ont circulé sur les réseaux sociaux. On y observait Zacharie Myboto, Jean Eyeghe Ndong et Jean Ping lui-même.

Jean Ping appelle à la remobilisation de la coalition

L’homme politique s’est exprimé face à la nation ce mercredi après-midi. L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 a appelé à la remobilisation de l’opposition.

L’ancien président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping a dans sa déclaration lancé cet appel, au regard de la  démobilisation et les divergences d’opinion en vigueur au sein de la Coalition pour la nouvelle République. «Il est donc impératif de rétablir la dynamique que nous avons su créer dans l’intérêt supérieur de notre pays», a-t-il déclaré ce mercredi.

«Les divergences d’opinion au sein de la Coalition pour la nouvelle République sont nées notamment de la participation ou non-participation de certains d’entre nous, aux deux dernières élections législatives et locales d’octobre 2018», a-t-il poursuivi.

«Ces divergences, elles peuvent être surmontées, si les uns comprennent qu’en refusant d’y participer, les autres ne s’écartent pour autant nullement de l’objectif initial de la dynamique unitaire définie le 16 août 2016», a-t-il ajouté.

Jean Ping a également invité les institutions de la République et le gouvernement d’appeler à la vacance du pouvoir. Pour lui, «Ali Bongo Ondimba, en raison de son état de santé ne peut plus assumer ses charges et le Gabon est sans avenir(…) j’interpelle les tenants  du pouvoir, à savoir, le Gouvernement, l’Assemblée Nationale, le Sénat, la Cour Constitutionnelle. A chacun de prendre ses responsabilités devant Dieu et devant l »Histoire pour la déclaration de la vacance du pouvoir dans l’esprit de la Constitution« .