Le Gabon commémore son « coup de la libération »

Le pays va célébrer ce vendredi 30 août le  premier anniversaire de son coup de libération qui  représente la prise de pouvoir effective du comité de transition pour la restauration des institutions.

 

30 août 2023-30 août 2024, cela fait un an que les militaires ont pris le pouvoir au Gabon en mettant ainsi fin  au règne  règne de la famille Bongo. Omar Bongo, arrivé au pouvoir en 1967, a régné pendant 42 ans. Son fils, Ali Bongo, lui a succédé en 2009,  son règne a pris fin en  2023 avec  l’entrée au pouvoir du comité pour la transition et la restauration des institutions avec à la tête le Général Brice Clotaire Oligui Nguema. En effet, un an après son entrée au pouvoir les réformes annoncées par le président de la transition  se mettent  en place progressivement.

Pour les un an de cette célébration, les festivités auront lieu à Libreville selon un programme détaillé. A savoir une grande parade militaire et civile sur l’esplanade de la mosquée Hassan II, symbole de la puissance retrouvée de l’État et de l’unité nationale. Un match de football opposant le CTRI aux parlementaires et membres du gouvernement, illustrant une volonté d’apaisement et de rapprochement entre les différentes composantes de la société. Un banquet au Palais de la Rénovation, mettant en valeur la culture gabonaise à travers des prestations artistiques.

Un concert populaire dans les jardins du bord de mer en face du palais présidentiel, permettant une célébration plus large et inclusive. Des feux d’artifice clôturant les festivités, symbolisant l’espoir d’un avenir plus radieux pour le Gabon. Cette célébration qui sera organisée au Gabon vise à renforcer la cohésion nationale et à inspirer la nouvelle génération à participer à la construction d’un nouveau Gabon. Rappelons que, la journée de vendredi est déclarée fériée et chômée sur tout le territoire gabonais.

Le Gabon va célébrer la journée nationale de la Libération ce vendredi

La journée du  30 août sera célébrée chaque année,  en commémoration au coup d’Etat de libération sur toute l’étendue du territoire gabonais.

 

La Journée nationale de la Libération qui représente la prise de pouvoir effective du comité de transition pour la restauration des institutions qui sera organisée le 30 août 2024, entre dans l’agenda officiel des cérémonies républicaines dont les principales dates de référence sont dans l’ordre de grandeur et d’importance à savoir : le 9 août (journée nationale du drapeau) et le 17 août (fête nationale de l’indépendance du Gabon).

La journée a été instituée conformément au décret publié le 15 février 2024, dans la foulée du conseil des ministres du 23 janvier 2024. Les festivités seront organisées à Libreville ce vendredi.

Lors de la cérémonie de levée des couleurs qui a eu lieu lundi 05 août 2024, le président de la transition a  été élevé au rang de « grand maitre de l’ordre national de libération ». Cette distinction  symbolise la reconnaissance du peuple gabonais et des institutions pour le patriotisme et la bravoure du CTRI et du Président.

Gabon : circulation interrompue sur l’axe Rond-point de Nkembo-Carrefour Léon-Mba

Le trafic routier sera perturbé ce mardi et mercredi, en raison des exercices du défilé militaire et civil qui auront lieu mardi et mercredi.

 

Selon le communiqué, la circulation sera rétablie à l’issue de chaque exercice. Ces exercices ont lieu en prélude à l’organisation des festivités relatives à la première édition de la Journée nationale de la libération, ce vendredi 30 août 2024 à Libreville.

Comme l’a annoncé un communiqué de la présidence, qui a également souligné que, cet événement qui concerne l’ensemble des neuf (9) provinces du pays se fera de manière rotative les années à venir.

Notons que, la Journée nationale de la libération a été instituée le 30 août de chaque année par un projet de décret pris à l’issue du Conseil des ministres, en sa séance du 22 janvier 2024. Elle commémore la prise effective du pouvoir par les Forces de défense et de sécurité, coûtant la présidence à Ali Bongo Ondimba et mettant un terme à 55 ans de règne du Parti démocratique gabonais (PDG).