Accident sur le pont d’Adouma : la camionnette repêchée des eaux après plusieurs tentatives

La camionnette coincée dans l’eau dans le fleuve Ogooué, depuis le 29 novembre 2024, a été repêché ce mardi avec le corps sans vie du conducteur. 

 

Après plusieurs tentatives, les secours ont finalement repêché, ce mardi 03 décembre 2024, le camion coincé dans les eaux. En effet, cela fait quatre jours que cette camionnette est coincée dans l’eau. Ce mardi dans la soirée, la camionnette a été repêché avec le corps du chauffeur.

Il s’agit du nommé Glenn Aboghe Ngounga, dont le corps a été identifié par sa famille. Surplace, les premières constatations ont été effectuées, par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Lambaréné, Alec Patrick Ibinga, accompagné des Officiers de Police Judiciaire (OPJ).

Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances exactes de ce tragique accident. Rappelons que, vendredi 29 novembre 2024, Glenn Aboghe Ngounga a été victime d’un accident, alors qu’il était au volant de son camion, celui-ci était tombé du pont d’Adouma, dans le premier arrondissement de la commune de Lambaréné.

Lambaréné : les propriétaires des bars aux alentours des écoles appelés à ouvrir à partir de 15h

C’est une décision du commissaire central de la ville de Lambaréné Serge Wilfried Tsana Lepanda.

 

Le commissaire central de la ville de Lambaréné Serge Wilfried Tsana Lepanda, a lancé une campagne de sensibilisation dans la ville afin d’inviter les tenanciers de débits de boissons à fermer de façon systématique leurs bars qui sont à proximité, notamment à 200 mètres des établissements scolaires durant les heures des cours.

En effet, il est question pour les autorités du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), en l’occurrence le Commandement en chef des Forces de Police nationale, de lutter contre les nuisances sonores, mais aussi d’interdire l’accès aux élèves dans les bars durant les heures des cours.

Notons que, ces bars peuvent reprendre à exercer leurs activités normalement après les cours, c’est-à-dire aux alentours de 15h 00 chaque jour ouvrable, apprend-t-on.

Gabon : Oligui Nguema nomme des délégués spéciaux dans les communes  de Lambaréné, Port-Gentil et Oyem

Selon le communiqué n°34 du samedi 16 décembre 2023 lu par le comité de la transition et de la restauration des institutions, le président de la transition a procédé à la nomination des nouveaux délégués spéciaux à la tête des villes.

 

A l’instar des communes de Libreville et Owendo placées sous-tutelle des militaires, le CTRI a nommé dans les communes de Lambaréné et Port-Gentil des militaires qui assumeront le poste de délégué spécial «pendant la période de transition». A Lambaréné, c’est le général d’armée August Roger Bibaye Itandas. Général à la retraite, qui a occupé pendant le mandat du président déchu Ali Bongo le poste de ministre des transports. Ancien chef d’Etat-major général des forces armées gabonaises, il a été président du Conseil d’administration (PCA) de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN). Il remplace Jean Justin Maury Ngowemandji.

A la tête de la commune de Port-Gentil, c’est le général Pierre Rizogo Rousselot. Ancien chef d’Etat-major de l’armée de terre, le militaire qui a occupé le poste d’inspecteur des forces armées. Il remplace Gabriel Tchango. Cependant, le Ctri a fait une exception en nommant un civil à la tête de la commune d’Oyem. Il s’agit de l’homme politique : Jean Christophe Owono Nguéma.

Sénateur de l’Union nationale (UN), et opposant d’Ali Bongo. Il est premier civil jouissant de la préférence du CTRI depuis l’instauration des délégations spéciales. Rappelons qu’il a été Ancien vice-président du Sénat au Gabon.

Gabon : un garçon de 7 ans tué à Lambaréné

Le jeune Christ Mboundou a reçu des violents coups à l’aide d’une arme blanche dimanche 30 avril dernier,  par un malfaiteur.  

 

C’est avec un arrache clou que, le jeune Christ Mboundou a été tué au quartier Lambaréné. Selon le site de l’Agence gabonaise de presse, les faits se sont produits aux environs de 19h dimanche 30 avril 2023. Noelia Ignianga, grande sœur du défunt est sortie de la maison familiale, accompagnée de quatre enfants dont les âges sont les suivants : 9 ans, 7 ans (le défunt), 2 ans et 4 mois. Elle tenait dans sa main le jeune Christ. Et le plus grand, quant à lui, tenait le petit de 2 ans. Parvenus à la hauteur du carrefour Hacienda, la sœur aînée est surprise de l’arrivée d’un monsieur non identifié dans le quartier. Lequel a assommé le jeune Christ de violents coups, à l’aide d’une arme blanche.

«Je suis partie de la maison avec trois de mes petits frères et mon enfant de 4 mois. Dans le but d’acheter de quoi manger. Je tenais dans ma main le défunt. Une fois au carrefour, notre malheur a commencé par la coupure de dame SEEG. Soudainement, un homme que je ne connais pas du tout, est apparu. J’ai seulement entendu un bruit, et l’enfant est tombé. C’est ainsi que je réalise que Christ est au sol. Pendant que je me battais à tirer l’enfant vers moi, il ne cessait de l’assommer de coups. D’ailleurs, c’est le tout premier coup qui a été fatal. D’autant plus qu’il ne respirait plus», a-t-elle relaté, visiblement abattue.

Très remonté par la situation, Raul Mounguengui, un habitant du quartier, n’a pas manqué de pointer d’un doigt accusateur dame SEEG, qui brille de ses coupures intempestives. «C’est la SEEG qui a facilité le drame. Elle a coupé le courant à 19h 10 et le courant est revenu à 19h 18. Une situation qui a permis au monsieur d’opérer librement en pleine ville», a-t-il insisté.

Informé de la situation, le procureur de la République près du tribunal de Lambaréné, Félix Minko Nkoundi, s’est rendu sur le site pour un constat d’usage. Le présumé assassin se trouverait déjà en garde à vue dans les locaux de la PJ, a confié une source proche du tribunal. Au moment où nous couchons ces lignes, il n’a pas encore relaté les motivations de son crime.

 

Gabon : un taximan camerounais décédé dans l’incendie de sa maison à Lambaréné

Malioum Aboubacar, un taximan camerounais est mort dans l’incendie de sa maison à Lambaréné dans le centre du Gabon, rapporte nos confères de la télévision nationale gabonaise.

 

 

 

Malioum Aboubacar  dit Pépé Kallé, taximan de nationalité camerounaise est décédé au quartier Petit Paris 2 dans le 2ème arrondissement de Lambaréné où il résidait. Nos confères de télévision nationale gabonaise, n’ont pas précisé la date de l’incendie.

A en croire les témoins, le jour du drame, le quartier était plongé dans le noir suite à une coupure d’électricité. Les voisins du défunt supposent que celui-ci aurait allumé une bougie avant de s’endormir lourdement.

Les voisins qui ont réussi à le sortir du brasier mais brûlé au 3ème degré, Malioum Aboubacar rendra l’âme dès son admission à l’hôpital régional Georges Rawiri de la ville.

Situé au centre du Gabon,  Lambaréné est une ville touristique, connue dans le monde grâce au docteur franco-allemand Albert Schweitzer qui y fonda un hôpital de médecine traditionnelle pour lequel il obtint le Prix Nobel de la paix en 1952.  Mais cette ville ne dispose, cependant pas d’une base des sapeurs-pompiers pour voler au secours de la population.

Gabon : le journal en ligne Kongossanews interdit de diffusion durant 1 mois par la HAC

Le journal en ligne Kongossanewsa été frappé mardi d’une interdiction de diffusion durant 1 mois par la Haute autorité de la communication (HAC), l’organe de régulation de la communication au Gabon, pour un article jugé insultant contre le président gabonais, Ali Bongo.

Analysant le discours à la nation du président Ali Bongo Ondimba le 16 août, Kongossanews a titré « Promesses à la nation : Ali Bongo de plus en plus fou ». Le média a ensuite modifié son titre devenu  « Promesses à la nation : Ali Bongo rebelote ».

La HAC a conclu que Kongossanews « a manifestement contrevenu aux dispositions des articles 44 et 87 de la loi numéro 19/2016 du 9 août 2016 portant code de la communication en République gabonaise ».

« Compte tenu de la gravité des faits », le président de la HAC, Raphaël Ntoutoume Nkoghe, s’est auto-saisi en application de l’article 55 de l’ordonnance 00010/PR/2018 du 23 février 2018. Se référant à cet article, le président de la HAC a décidé d’infliger une interdiction de diffusion d’un mois à Kongossanews.

L’article à l’origine de la sanction est centré sur une promesse du président Ali Bongo de créer 30 000 emplois dans le secteur forestier grâce à la création d’ici 2023 de deux nouvelles zones économiques spéciales. Une à Lambaréné et une autre à Franceville. Le média estime que c’est une promesse de plus sur beaucoup d’autres toujours non tenues.

La HAC est connue pour ses sanctions sévères et récurrentes contre les médias indépendants.

 

 

Moyen Ogooué : des villageois réclament un bon morceau de gâteau au pétrolier Maurel & Prom

Les villageois des lacs Ezanga ont décidé d’entrer en grève pour contraindre la compagnie pétrolière Maurel & Prom qui exploite le pétrole creusé sur terre proche de leurs villages de leur consacrer une petite part de ce gros et délicieux gabonais.

La grève déclenchée ce jour n’est que la conséquence d’une situation pourrie depuis plusieurs mois. Le 28 aout 2019, ces populations avaient refusé de recevoir les bouteilles d’eau minérale que la compagnie était venue leur offrir gratuitement à l’occasion de la célébration du 10ème anniversaire de l’exploitation du pétrole dans la localité.

Pour ces populations, des packs d’eau ne représentent rien du tout par rapport au « beurre » tiré de leur sous-sol.

L’entreprise se serait murée dans un silence suite à cet incident. « Maurel & Prom n’avait pas compris le message des villageois », a commenté un résident de Lambaréné.

Ce mardi, les populations ont laissé éclater leur colère en arraisonnant une vedette, un pousseur et un bus de transport.

La presse ne connait pas les raisons qui ont provoqué cette montée de fièvre. L’entreprise n’a pas encore communiqué. L’administration publique également.

Source: gabonactus

 

Gabon : Jeff Clio Moulengui organise une marche anticorruption à Libreville

Si plusieurs internautes avaient plutôt mal accueilli son idée d’une marche visant à «demander pardon» au président de la République pour les crimes économiques supposés avoir été commis par certains de ses jeunes collaborateurs, Jeff Moulengui précise à qu’il s’agit plus d’«une marche anticorruption» qu’une marche d’expiation des péchés de Brice Laccruche Alihanga et ses compagnons soupçonnés de malversations financières.

Une marche en direction de la présidence de la République qui devrait être suivie d’une tournée nationale, c’est l’idée pour la moins surprenante exprimée récemment dans un entretien à l’Agence gabonaise de presse (AGP) par Jeff Clio Moulengui. Si son idée a été mal accueillie, voire moquée par certains internautes, joint vendredi 13 décembre par Gabonreview, le jeune activiste pro-Ali Bongo a tenu à préciser le sens des deux actes qu’il entend mener dans quelques jours à Libreville puis à l’intérieur du pays.

«Il est vrai que j’ai invité récemment, sur les réseaux sociaux et par l’entremise de vos confrères, la jeunesse gabonaise à une marche dont l’un des objectifs était de demander pardon au président de la République pour les erreurs et les actes de haute trahison posés par certains de ses jeunes collaborateurs aujourd’hui aux prises avec la justice. C’est une tradition chez nous les Bantu, qui veut que lorsqu’un jeune a offensé un aîné, il lui demande des excuses. Seulement, contrairement à l’idée selon laquelle mon appelle ne consistait qu’à cet acte de repentance, je me dois de préciser que ce n’est pas le cas. Il s’agit d’abord d’une marche que je qualifierais d’anticorruption», indique Jeff Clio Moulengui.

Pour le jeune activiste en effet la marche pour laquelle il sollicite l’adhésion de la jeunesse gabonaise vise à «évoquer franchement le phénomène de la corruption et des détournement de fonds publics qui impactent négativement le développement du pays». Aussi, le jeune activiste pro-Ali Bongo informe-t-il à Gabonreview que la marche vers la présidence de la République sera sanctionnée par un plaidoyer de la jeunesse contre diverses dérives observées dans la gestion de la chose publique ces dernières années, qu’il impute à certains compatriotes ayant bénéficié de la confiance du chef de l’Etat.

Une marche pour réclamer les droits des jeunes

S’il dit être conscient que son initiative est déjà perçue par certains comme un appel du pied pour l’obtention d’un éventuel poste au sein de la haute administration publique, Jeff Clio Moulengui assure qu’il n’en est rien.

«Mon initiative ne consiste pas à faire du léchage de bottes. Certains se souviendront d’ailleurs que, bien qu’étant un des soutiens d’Ali Bongo, je décriais déjà les actes de certains de ses collaborateurs, y compris son ex-directeur de cabinet M. Alihanga. Notre marche doit également être perçue comme une pratique révolutionnaire de la politique visant à réclamer le respect des droits des jeunes», se défend le jeune activiste.

La libération des jeunes opposants détenus au menu

Loin des excuses qui seront demandées à Ali Bongo à l’occasion de la future marche, son initiateur informe par ailleurs que le sujet des jeunes opposants détenus à Libreville et à l’intérieur du pays ne manquera pas d’être évoqué. «Nous appellerons dans notre plaidoyer à la libération des jeunes prisonniers politiques. C’est ça la démocratie. Il ne s’agit pas d’une initiative faite exclusivement pour les jeunes de la majorité ou pour ceux de l’opposition. La corruption, les détournement de fonds publics impactent tous les Gabonais», annonce le jeune soutien d’Ali Bongo qui dit avoir «des amis opposants», dont un est actuellement détenu à la prison de Lambaréné depuis plusieurs mois.

Source: gabonreview