Gabon-affaire Jean Remy Yama : les enseignants exigent sa libération

Depuis son incarcération le 2 mars dernier à la prison centrale de Libreville, plusieurs enseignants et politiciens se sont mobilisés  pour exiger  sa libération et sa réhabilitation au sein de la fonction publique.

 

« Libérez Jean Remy Yama », « c’est une injustice de trop », « Libérez Jean Remy Yama, les enseignants  du département de l’Okano (Mitzic) exigent la libération de Jean Remy Yama », se sont là quelques  écriteaux, de ces enseignants qui se sont mobilisés en faveur de la libération du Président de la confédération syndicale Dynamique unitaire, Jean Rémy Yama, lundi 11 avril.

En effet, depuis le mois de mars, plusieurs acteurs se sont mobilisés. La Conasysed (Convention nationale des syndicats du secteur éducation) a appelé les enseignants à suspendre les cours dans toutes les écoles présentes sur le territoire national afin d’exiger que justice soit faite pour Jean Remy Yama.

De même,   l’Union Nationale a également  relevé que, le statut d’enseignant chercheur, le niveau élevé de ses responsabilités syndicales et son état de santé qui nécessitait qu’il se rende à Dakar, l’Union nationale avait précisé à travers une lettre que cela constituent autant d’éléments qui rendent incompréhensible et injustifiable sa mise en détention préventive.

Dans la même logique, le RPM (Rassemblement pour la patrie et la modernité), ont aussi évoqué lors de leur réunion, sa libération.

Notons que, Il a été conduit dans les locaux de la direction générale des contre-ingérences et de la sécurité militaire (B2) où il a été gardé pendant trois (3) jours. Le 02 mars 2022, il a été présenté devant le Procureur de la République qui a pris la décision de le placer sous mandat de dépôt et a été radié des effectifs de la Fonction publique.

Tribunal de Libreville Landry : Washington ne retournera plus en prison

Selon les réquisitions du ministère public ayant requis une peine de 3 ans, Landry Amiang Washington qui a comparu ce lundi 13 janvier au tribunal de Libreville pour outrage au chef de l’État, ne retournera plus en prison.

Me Jean Paul Moumbembe l’avocat de Landry, a estimé que le ministère public a ajusté sa peine à la durée purgée par son client en prison.  « Notre client est définitivement libre », a clamé Me Moumbembe.

Landry Amiang Washington a passé 3 ans, 4 mois et 18 jours à la prison centrale de Libreville pour escroquerie, outrage au chef de l’État et incitation à la révolte populaire. Il a été libéré le 7 avril dernier.

Malgré cette libération, le cyberactiviste était reconnu coupable d’outrage au chef de l’État et incitation à la révolte populaire.

L’affaire a été mise en délibéré pour le 30 mars. Si le juge suit les réquisitions du procureur de la République, Landry Amiang Washington ne sera donc pas condamné à une peine qui l’obligera de retourner en prison.

L’année 2020, «une année de libération pour le Gabon», (Ben Moubamba)

Le président de l’Alliance pour le changement et le renouveau (ACR), a prédit, à l’occasion de sa présentation des vœux, que l’année 2020 est consacrera  à la «libération» du Gabon.

Lors de sa présentation des vœux à la population gabonaise pour l’année 2020, le président de l’ACR a choisi de le faire via un direct, en mouvement, sur sa page Facebook. L’objectif était de montrer qu’il n’est ni «le sosie d’Ali Bongo» ni «le président élu de 2016» (allusion faite à Jean Ping).

Conforme à son style, l’opposant a à nouveau fait une prédiction sur l’avenir, en déclarant que l’année qui commence sera consacrée à la «libération» du Gabon.

«2020 sera une année de libération pour le peuple gabonais. 2020 sera l’année du changement, le renouveau et la restauration pour le peuple gabonais, à une condition, bien entendu : que le peuple gabonais entre dans la repentance, dans la demande du pardon à la Providence pour toutes les offenses dont s’est rendu coupables notre peuple et notre Nation», a-t-il exhorté, laissant entendre que les dirigeants n’ont pas été les seuls à fauter au cours de la précédente année. Pour Bruno Ben Moubamba, «notre peuple n’est pas exempt de tous reproches».