Exploitation d’enfants : les parents qui envoient les enfants mendiés sont punis à 5 ans d’emprisonnement ferme (Nouveau code pénal)

Le nouveau code pénal gabonais portant sur la modification de la loi n°042/2018 du 05 juillet 2019 se révèle très coercitif à l’encontre des parents peu scrupuleux qui exploitent leurs enfants à des fins de mendicité.

Selon l’alinéa 2 de l’article 197 de ce nouveau code pénal, « toute personne qui exploite la mendicité d’un enfant mineur, ou qui emploie des enfants mineurs pour la mendicité, est punie d’un emprisonnement de cinq ans au plus et d’une amende de 5.000.000 de francs au plus, ou de l’une de ces deux peines seulement ».

Toute personne valide qui s’illustre également dans le vagabondage et la mendicité notoire est « passible à ce titre d’un emprisonnement de six mois au plus ou de la peine alternative de travail d’intérêt général prévue à l’article 23 du présent Code ».

L’applicabilité stricte de cette nouvelle loi devait assainir le phénomène d’exploitation des enfants provenant principalement de l’Afrique de l’ouest. Des enfants considérés comme des esclaves de temps moderne. Dans les marchés et différentes rues de Libreville, la présence des jeunes filles de 6 ans et 8 ans vendant à la sauvette est perceptible. Ces adolescentes exercent pour le compte des adultes.

Gabon : « les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères » (J. Nkoghé)

Le chef du gouvernement, a instruit le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Lambert-Noël Matha, de préparer un arrêté règlementant la gestion des déchets ménagers qui incomberait désormais aux collectivités locales.

Selon des instructions données mardi aux maires du Gabon par le Premier ministre Julien Nkoghé Békalé, les maires du Gabon vont désormais être responsables de la collecte des ordures ménagères et de l’embellissement de leurs villes.

« Dans les tous prochains jours, les maires du Gabon vont directement gérer la collecte des ordures ménagères. C’est une très bonne décision. Dorénavant, on pourra juger les capacités des maires grâce aux responsabilités qui seront les leurs à partir d’aujourd’hui », a indiqué le maire de la commune de Libreville, M. Léandre Nzue.

À cet effet, un nouveau plan d’actions qui intègre toutes les provinces sera proposé au gouvernement : il comprendra le ramassage des ordures ménagères et l’embellissement de nos villes.

Déconfinement de Libreville : ce qui est autorisé et ce qui est interdit

Ce qui est autorisé et ce qui est interdit durant les 15 prochains jours du déconfinement partiel du grand Libreville (Libreville, Owendo, Akanda et la Pointe Denis).

Voici ce qui est autorisé (liste non exhaustive) :

  • Libreville circulation dans le grand Libreville uniquement la journée
  • Port obligatoire des masques dans les espaces publics et les boutiques
  • Ouverture sous conditions et progressive des commerces ne vendant pas des aliments
  • Les boutiques et centres commerciaux seront opérationnels de 7 heures à 16 heures
  • Les garages, les pressings, les salons de coiffures, les quincailleries et services de fourniture des matériaux de construction, les vulcanisateurs sont autorisés d’ouvrir
  • Le sport individuel en plein air

Voici ce qui est interdit (liste non exhaustive) :

  • Circuler dans tout le pays durant les heures du couvre-feu de 18 heures à 6 heures (sauf autorisation et approvisionnement)
  • Hôtels, bars, débits de boisson et restaurants
  • Lieux de culte, cinéma, salles de spectacle, salles de jeu et musées
  • Manifestations sportives, culturelles, religieuses, conférences nationales et internationales
  • Rassemblements de plus de 10 personnes
  • Cérémonies de mariage, de prière, réunion de famille, veillées mortuaires, cérémonies traditionnelles
  • Sports collectifs

Attention : le couvre feu c’est de 18 heures à 6 heures. Sanctions possibles pour toute circulation en public sans masque.

 

Gabon : Patrick Iba-Ba nouvel Évêque de l’archidiocèse de Libreville

Monseigneur Patrick Iba-Ba, ancien évêque de Franceville, a remplacé jeudi l’évêque Basile Mvé Engone à la tête de l’archidiocèse de Libreville.

Monseigneur Basile Mvé Engone a passé 22 ans  à l’archidiocèse de Libreville. La passation des charges entre les deux prélats  a eu lieu jeudi  12 mars dernier à la cathédrale Notre Dame de l’Assomption à Sainte Marie, c’était en présence de plusieurs évêques et fidèles chrétiens catholiques.

Le pape François a en effet accepté la renonciation de l’archevêque actuel, Monseigneur  Basile Mvé Engone, âgé de 78 ans, au gouvernement pastoral, indique-t-on.

Le nouvel archevêque  monseigneur Jean-Patrick Iba-Ba, né le 18 avril 1966 à Libreville, Prêtre diocésain, est le 4ème archevêque de Libreville après Mgr Jean Jérôme Adam, André Fernand Anguilé et Basile Mvé Engone, Prêtre salésien ordonné à Oyem (Nord) en 1973 par Mgr Ndong.

Pour sa formation sacerdotale, Mgr Iba-Ba a été envoyé par son évêque à Brazzaville, capitale du Congo, puis à l’Université urbanienne de Rome de 1993 à 1998.

Ordonné prêtre le 19 juillet 1998 pour l’archidiocèse de Libreville, il a été vice-recteur du Séminaire majeur Saint Augustin à Libreville, puis recteur du petit séminaire Saint Jean, et curé de paroisse. De 2004 à 2009, il a suivi des études de droit canonique à Rome.

Source: gabonactu

 

Flash : le Gabonais César Ekomie Afène nouveau président de la FANAF

César Ekomie Afène  de nationalité gabonaise, a été élu à l’unanimité à la présidence de Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (FANAF). C’était  à l’occasion de la 44ème assemblée générale de cette association panafricaine qui se déroule à Libreville.

Son principal challenger, le camerounais Théophile Moulong, Directeur général de Saham Cameroun et président de l’Association des Sociétés d’Assurances du Cameroun (ASAC) qui a battu campagne jusqu’à la dernière minute a finalement désisté en faveur du candidat gabonais soutenu par toute l’Afrique centrale et celle de l’ouest.

César Ekomie Afène est élu pour un mandat de 3 ans renouvelable. Il succède au sénégalais Adama Ndiaye qui a dirigé la FANAF durant 2 mandats de 3 ans.

Alerte : l’activiste Carl Mihindou Mi-Nzamba proche de l’opposant Jean Ping kidnappé par un commando

Carl Mihindou Mi-Nzamba, proche de l’opposant Jean Ping, a été enlevé  mardi en soirée (19heures 30mn) à son domicile d’Angondjé à Libreville, par un commando lourdement armé, composé des personnes se présentant comme des policiers, rapporte un proche de sa famille.

L’activiste a été conduit dans une direction inconnue. Les personnes l’ayant kidnappé  ne sont pas identifiées. Comme des vrais Officiers de police judiciaire (OPJ), ces personnes auraient procédé préalablement à une perquisition systématique de son domicile.

Carl Mihindou Mi-Nzamba, serait introuvable, indique-t-on,  dans les geôles de la Direction générale de recherches (DGR) et celles de la Police judiciaire (PJ) de Libreville.

Gabon : Libreville accueil la 44ème assemblée générale de la FANAF consacrée à la digitalisation du secteur des assurances en Afrique

Jean Marie Ogandaga ministre gabonais de l’Economie et des finances, a ouvert lundi à Libreville, les travaux de la 44ème assemblée générale de la Fédération des Sociétés d’Assurances de Droit National Africaines (FANAF) qui se tiendra du 17 au 20 février 2020.

Les experts en assurance réunis à Libreville, se plancheront sur le défi de la digitalisation pour accroitre la pénétration de l’assurance dans les zones urbaines où les populations n’ont pas compris le rôle de l’assurance dans la gestion des sinistres.

Quelques 1 200 délégués venus d’une cinquantaine de pays participent à la rencontre de Libreville. C’est pour la seconde fois que le Gabon accueille ce genre de rencontre de l’institution qui regroupe 220 sociétés d’assurance et de réassurance présentes dans 49 pays du continent. La première fois c’était il y a 18 ans en 2002.

Rappelons que Jeudi 20 février prochain, les participants éliront le président de la FANAF qui succèdera au sénégalais Adama Ndiaye qui a dirigé l’institution durant deux mandats de 3 ans. Le gabonais César Ekomie Afène et le camerounais Théophile Gérard Moulong se battent pour occuper ce prestigieux poste.

 

Gabon : la tension monte d’un cran, les avocats ouvrent le feu contre l’appareil judiciaire

Le conseil de l’ordre des avocats du Gabon réuni en séance extraordinaire le 10 février dernier, n’a pas mâché ses mots contre le procureur de la République, André Patrick Roponat.

Le procureur général de la République André Patrick Roponat a menacé de poursuivre les avocats pour propagation de fausses nouvelles suite aux révélations, par eux, des graves tortures et humiliations des détenus « politiques » à la prison centrale de Libreville, et menacent de ne pas participer aux prochaines sessions criminelles.

Dans une déclaration lue mercredi dernier par le bâtonnier Lubin Ntoutoume, les avocats du Gabon jugent « inacceptables » les menaces contre eux.

« Les propos tendant à qualifier publiquement de mensonger des procédures régulièrement engagées par des avocats sont purement et simplement inacceptables », a cogné le bâtonnier qui insiste que « l’avocat ne doit être inquiété encore moins menacé dans l’exercice de ses fonctions ».

« Aucune menace ni aucune pression ne seront suffisantes pour le sanctionner ou le neutraliser », a-t-il martelé en rappelant que « l’avocat ne saurait être assimilé à la cause qu’il défend ».

La crise entre le barreau et le parquet est née suite à des révélations successives de plusieurs avocats affirmant que leurs clients ont été torturés nuitamment dans leurs cellules à la prison centrale de Libreville.

 

Libreville : Hercule Nze Souala a été libéré après deux semaines passée en garde à vue au B2

Le président  du Mouvement des jeunes entrepreneurs baptisé : « Wabouna », Hercule Nzé Souala, gardé à vue depuis près de deux semaines à la Direction générale des contre-ingérences appelé communément « B2 », se félicite d’avoir  a été libéré.

« Après de pertinentes perquisitions, longues enquêtes et des heures d’interrogatoires, les agents du B2 ont eu des éléments me disculpant de toutes implications dans cette machinerie qui ne visait qu’à semer le trouble et mettre en mal la cohésion sociale chère aux pères fondateurs de notre  nation le Gabon mais aussi de jeter le discrédit sur ma modeste personne. Au terme de ses enquêtes et perquisitions, j’ai pu grâce à Dieu, au dynamisme et à l’objectivité de nos services de renseignements regagner ma famille », s’est réjoui M. Nze Souala sur sa page Facebook.

L’ancien rappeur connu sur le sobriquet : « Obélix » a été interpelé en fin janvier dernier  pour  des forts soupçons  dans  la diffusion des alertes considérées comme des véritables Fakes news ayant engendré le phénomène des enlèvements supposés  d’enfants  au Gabon.

La lugubre affaire avait défrayé la chronique,  et occasionné la mort de deux personnes, à Libreville par les lynchages populaires (justice populaire). Durant la période folle (24 janvier)  une autre personne (une dame) est morte d’une balle  suite à une bavure policière.

Gabon : le tripartite sur le projet du Code du travail au centre des échanges à Libreville

Le 3 février s’est ouverte la tripartite sur la réforme du Code du travail. Rappelant que cette rencontre obéit à la Convention 144 de l’OIT, le ministre du Travail ouvrant les travaux, a passé en revue les enjeux de la réforme en levant le voile sur l’esprit de l’article 3 alinéa 2 qui a été l’objet d’incompréhensions.

Au nord de Libreville, gouvernement-patronat-employés sont réunis dans le cadre de la plénière tripartite sur la réforme du Code du travail. Indiquant que ce projet a été inscrit dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE), puis repris en mars 2017 lors de la première session du Haut conseil pour l’investissement (HCI) dans le cadre du Plan de relance de l’économie (PRE), le ministre du Travail a assuré qu’«il s’agit d’un outil important pour l’attractivité de l’environnement du travail». Selon Madeleine Berre, le nouveau Code «doit garantir l’employabilité et la croissance des emplois». Les derniers chiffres sur le chômage, a-t-elle souligné, révèlent qu’il se situerait au niveau de 30% en général, et environ 40% sur le segment des jeunes. «Il nous est apparu essentiel de prendre en compte ces éléments, car le Code du travail doit garantir le plein emploi. La responsabilité du gouvernement reste de créer ce climat propice», a-t-elle soutenu.

La plénière ouverte ce 3 février et qui devrait se poursuivre tout au long de cette semaine, a précisé Madeleine Berre, «se tient sur une réforme qui n’était pas encore adoptée au niveau du gouvernement». Des incompréhensions particulièrement fortes sur l’art. 13 al.2. L’esprit qui a prévalu dans la modification de cet article, a expliqué Madeleine Berre, «était un souci de maintien des emplois». «En tant que ministre du Travail, il nous est arrivé de voir des licenciements pour motif économique de l’ordre de plus de 100 personnes en 2019 dans le secteur forestier. Cette expérience nous a permis de discuter avec des responsables du ministère pour savoir s’il existait une disposition qui permettait de maintenir les emplois avec une réduction de salaire et une réduction du temps de travail. Le Code du travail ne le permettant pas, nous avons pensé qu’il fallait offrir cette opportunité dans l’esprit de la difficulté. Ça n’a jamais été la possibilité pour l’employeur de se permettre de revoir les acquis des travailleurs», a-t-elle exposé.

 

Gabon : premier conseil des ministres de 2020, sur fond de tensions de justice populaire

Le chef de l’État Ali Bongo préside ce vendredi le premier conseil des ministres de l’année qui s’annonce assez houleux alors que la psychose causée par les rumeurs enlèvement plane sur le pays.

« Le Premier ministre Julien Nkoghe Bekale et l’ensemble des membres du gouvernement prennent part ce vendredi 31 janvier 2020 à 10h30 à un Conseil des ministres présidé par le chef de l’État, S.E. Ali Bongo Ondimba  », a indiqué la cellule de communication de la présidence de la république. .

Il s’agit du premier conseil des ministres de cette année 2020. Après la cérémonie des vœux, ces retrouvailles entre Ali Bongo Ondimba et le gouvernement ne s’annonce pas des plus radieux. Il se tient alors que le spectre des enlèvements plane sur le pays avec pour conséquence la suspension des cours cette semaine.

Le conseil des ministres reviendra sans nul doute sur le dernier vendredi noir vécu par les populations de Libreville et ses environs. Selon le bilan provisoire de violence du vendredi dernier, trois personnes y ont perdu la vie et de nombreux dégâts matériels ont été enregistrés.

Alerte : Christian Patrichi Tanasa gravement torturé en prison centrale de Libreville

Patrichi Tanasa ancien administrateur directeur général (ADG) de Gabon Oil Compagny (GOC),  a fait l’objet d’une grave torture le 26 janvier dernier,  dans sa cellule d’isolement de la prison centrale de Libreville.

Le détenu Christian Patrichi Tanasa  a, à travers  son avocat Anges Kevin Nzigou adressé une lettre d’adieu à sa famille.

«Au moment où se déroule ce point de presse, et que par conséquent la loi du silence demandée par mes bourreaux est brisée, et sachant dorénavant que je suis exposé à la mort à la prison centrale de Libreville. Et si les circonstances m’emmenaient à disparaître brutalement, je voudrais, par la voix de mon avocat, dire ces quelques mots à ceux qui me sont chers.

À ma tendre compagne, à mes vilains petits diables, à ma famille, à mes amis, à toutes ces personnes avec qui nous avons partagés tant d’aventures. Vous auriez contribué chacun, à me rendre une meilleure personne (meilleur). Je vous remercie pour la tolérance qui a été la vôtre vis à vis des innombrables défauts. Mais j’ose espérer qu’en retour j’ai pu vous apporter un peu de bonheur. Avant de m’en aller, je souhaite que vous gardiez de moi, l’image de l’infatigable travailleur ayant un amour profond pour son prochain et pour sa patrie et qui aura servi son pays, le Président de la République, ses concitoyens avec loyauté et courage.

Je n’ose pas imaginer l’angoisse de mes codétenus en s’endormant chaque soir avec l’idée d’être visité à leur tour.  Aussi, ai je du mal à croire, que le Chef de l’Etat, père de la Nation, que j’ai servi avec loyauté ait eu connaissance ou approuvé un tel projet. J’en appelle à son intervention, afin que cette tragédie s’arrête et que nous puissions enfin retrouver nos familles persécutées. Que Dieu veille sur le Gabon». C’est le message de Christian Patrichi Tanasa   à ses proches transmis par son avocat Me Anges Kevin  au cours d’une conférence de presse  qu’il a tenue à Libreville.

Gabon : Biendi Maganga Mouss a entamé le Recensement national de l’agriculture

Biendi Maganga Mouss ministre gabonais de l’Agriculture, a effectué samedi dernier, une descente sur le terrain pour prendre le pouls du recensement national de l’agriculture.

Le ministre de l’Agriculture, s’est personnellement rendu samedi dernier aux quartiers Kinguelé, dans le 3e arrondisement de Libreville et Montalier, dans le sixième arrondisement de Libreville où il a échangé avec les chefs desdites zones pour s’enquérir de l’évolution du recensement en cours sur toute l’étendue du territoire.

Initié juste après la réunion du 07 mai 2019 à Libreville pour revaloriser ce secteur fortement dépendant des pays voisins (Cameroun), le recensement de collecte de données structurelles sur le secteur agricole et l’espace rural gabonais permettra aux gouvernants de formuler des politiques agricoles efficientes reposant sur des informations complètes, fiables et à jour, capables d’éclairer les décisions importantes.
Le Gabon, à l’instar de plusieurs pays africains, est confronté à un manque d’informations et de données statistiques sur l’agriculture.

L’an 2020 : «Je sais mieux que personne que nous, la Coalition pour la nouvelle République, allons diriger ce pays» (J.Ping)

Le leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), qui se présente depuis plus de 3 ans comme «le président de la République élu du Gabon», assure que son accession au pouvoir ne tient plus qu’à quelques «réglages utiles».

Trois ans après la dernière élection présidentielle dont Jean Ping réclame la victoire prétendument «usurpée» par Ali Bongo, l’opposant Ping : «les portes de la nouvelle République sont grandes ouvertes et n’attendent que [son] entrée». Et si l’opposant ne nie pas que cette promesse faite à ses soutiens et partisans «tarde un peu» à se matérialiser plusieurs années après.

A l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux organisée à sa résidence à Libreville, il a justifié le retard enregistré pour son hypothétique accession au pouvoir par le fait que quelques «réglages utiles» sont en cours.

Le président du CNR di comprendre l’«impatience» et les «doutes» de certains de ses fidèles parmi lesquels les mouvements de jeunes nés ces dernières années au sein de la Coalition, et dont la «colère» commence à s’essouffler. Pourtant, Jean Ping s’est dit convaincu que «les sacrifices» consentis depuis le début de sa «résistance» porteront bientôt leurs fruits.

«J’affirme une bonne fois pour toutes que je sais mieux que personne que nous, la Coalition pour la nouvelle République, allons diriger ce pays», a déclaré Jean-Ping en invitant les siens à faire davantage preuve de patience et de croire qu’il ira «jusqu’au bout» de son combat de alternance au sommet de l’État.

 

Libreville : plusieurs blessés dans un accident de circulation sur la voie express

Un taxi-bus a perdu le contrôle sur la voie express à Libreville lundi 7 janvier dernier faisant des blessés graves.Visiblement en état défectueux, ni son système de freinage ni son volant ne fonctionnaient plus.

L’accident s’est produit aux environs de 9 heures le 7 janvier dernier, un taxi-bus de marque Toyota immatriculé, CA 402 AA, a brusquement quitté la chaussée. Roulant sur l’axe Pk5-Awendjé, il a violemment heurté 2 poteaux électriques sur le terre-plein situé dans la zone dite Belles-Peintures, à quelques mètres du Pk5.

Selon le bilan dressé sur place par les témoins, 15 passagers (7 hommes et 8 femmes) du bus en sont sortis blessés. Entre blessures béantes pour certains et pied droit littéralement broyé pour l’une des occupantes, tous les passagers sont sortis de cet accident avec un choc. Le chauffeur lui-même s’en est tiré avec une blessure au niveau de la cuisse.

Gabon : Julien Nkoghe lance les travaux de la réhabilitation de la Route nationale 1 et celle des voiries de Libreville

Le Premier ministre a procédé, lundi 6 janvier, au lancement d’un Programme d’actions prioritaires du gouvernement (PAPG), dont la réhabilitation de la Route nationale 1 et celle des voiries de Libreville, Akanda et d’Owendo a été identifiée comme priorité cette année.

Le de l’Etat d’Ali Bongo, avait ordonné il y de cela une semaine au gouvernement de privilégier l’action aux annonces, Julien Nkoghe Bekale a l’ambition d’aller vite. Lundi, il a réuni en séance de travail les ministres Jean-Marie Ogandaga (Économie et Finances), Léon Bonda Balonzi et Françoise Asengone Obame (Transports, Équipement, Infrastructures et Habitat), ainsi que les directeurs généraux..

L’objectif de cette rencontre était de présenter son Programme d’actions prioritaires du gouvernement (PAPG) axé sur six secteurs clés, à savoir : la route, la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur, l’accès à l’eau et à l’électricité, et l’insalubrité.

Mais pour la mise en pratique de cette énième feuille de route, la réhabilitation de la Route nationale 1 et celle des voiries de Libreville, Akanda et Owendo a été identifiée comme la première action à mener sur le terrain.

Gabon : une réunion d’urgence sur la situation d’insalubrité à Libreville

La directrice générale de Clean Africa et le ministre de l’Intérieur, ont ténus une réunion d’urgence sur la question d’insalubrité dans la cité capitale dimanche 5 janvier dernier à Libreville.

Le maire de la commune de Libreville et le Haut-commissaire à l’Environnement  ont pris part à une réunion présidé par le ministre de l’intérieur. La rencontre de ce dimanche a été à nouveau l’occasion pour Lambert Noel Matha et les responsables des entités en charge de la question de l’insalubrité de faire le point de la situation avant de poser les bases d’une stratégie adaptée.

Au lendemain des festivités de fin d’année et surtout à la veille de la reprise des cours, plusieurs artères de la capitale gabonaise, Libreville présentent un visage peu reluisant. Une situation qui interpelle en premier lieu Ces autorités.

Lambert Noel Matha et ses interlocuteurs se sont de nouveau donnés comme objectif de débarrasser dans les meilleurs délais la capitale gabonaise des montagnes de détritus qui jonchent plusieurs de ses artères.

Dès son arrivée à la tête de la municipalité de Libreville, le maire Léandre Zue s’est fixé pour objectif de faire de Libreville une ville rayonnante. Un pari qui a du mal à être réussi.

 

Les provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo sont touchées par une pénurie de carburant

Le sud-est du Gabon  notamment les  régions  du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo subit une pénurie de carburant plusieurs il y a déjà plusieurs jours.

Une situation qui a contraint le ministre du Pétrole Vincent de Paul Massassa à réunir d’urgence en séance de travail les opérateurs économiques locaux intervenant dans le secteur, pour relancer le ravitaillement.

Depuis plusieurs jours, les  provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo sont touchées par une pénurie de carburant. Cette situation ne manque pas d’inquiéter Vincent de Paul Massassa, ce dernier  a convié, vendredi 3 janvier, à Libreville, les marqueteurs du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo à une séance de travail.

L’objectif de cette rencontre selon le membre du gouvernement, était de trouver des solutions à cette pénurie, conformément aux instructions du président de la République et du Premier ministre qui attendent une relance du ravitaillement dans les meilleurs délais.

Contrairement aux rumeurs sur la prétendue pénurie qui devrait également toucher Libreville et d’autres villes, le ministre des Hydrocarbures assure que «le produit est disponible, c’est l’acheminement qui fait défaut». Aussi, une révision de la programmation censée permettre l’approvisionnement des zones touchées en 24 heures est-elle en étude avec les acteurs du secteur.

Éliminatoire mondial U20 : la liste des Panthèresses pour écraser la RDC le 18 janvier

La sélectionneuse nationale de l’équipe féminine de football du Gabon, Jeanne Moussavou, a dévoilé jeudi,  lors d’une conférence de presse, la liste des 23 joueuses retenues pour disputer les matchs aller et retour des 18 et 31 janvier à Libreville et à Kinshasa  contre la RDC, comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde U20 dames.

Ci-dessous la liste  complète des Pantheresses  :

Gardiennes :

Okila Ndzila Marie Nurlie (Athletico D’Akanda)

La Ndzila (Athletico D’Akanda)

Bobadi Mazei Elycia (Pelican)

Défenseurs :

Ongongone Wendy Elodie (Athlético d’Akanda)

Ntsame Obame Lenayick (CF Altesse)

Bivigou Berthe Oceane (CF Altesse)

Ibogni Mouiti Isia Lucressia (OM)

Milieux :

Paho Kombi Julienne (Tristar FC)

Ntogone Mezui Elvina (OM)

Eyang Erica (Tristar FC)

Assa Ekogha Louise Cryma (US Oyem)

Ondjani Ampagui Belinda Dixie (Athletico Akanda)

Mombo Sedieu (Athletico d’Akanda)

Itassamoto Felina Darlene (Altesse)

Mbouiss Moesha Shana Priscille (AS Val)

Attaquants :

Nze Amira Carmelia (Tristar FC)

Aloung Mba Grace Mirla (Pélican)

Biatholi Maimouna Victoire (CF Altesse)

Mezui Obiang Jessy Ornella (USOyem)

Bouala Dikaka Naomie (Altesse FC)

Baba Aissatou (US Bitam)

Nzohou Gilberlique Coralie (Altesse)

Embari Jessica Rosalie (AS Val)

Le Gabon se dote d’ une nouvelle compagnie nationale aérien avant 2020

Parmi les mesures prioritaires annoncées par le Premier ministre, le 27 décembre à l’occasion de sa Déclaration de politique générale, figure la création d’une nouvelle compagnie aérienne nationale d’ici à la fin de l’année 2020.

Le 27 décembre, le Premier ministre a fait plusieurs annonces sur les priorités du gouvernement. Parmi celles-ci s’intègre la création d’une nouvelle compagnie nationale de transport aérien.

«Dans la présente déclaration de politique générale, j’ai choisi de mettre en relief les secteurs pour lesquels des actions immédiates et visibles sont nécessaires», a indiqué le chef du gouvernement. «Sur le volet aérien, a-t-il dit, «l’obtention du retrait du Gabon de la liste de sécurité de l’Union européenne (UE) (…) et la certification de l’aéroport de Libreville par l’OACI-Organisation de l’aviation civile internationale -, confortent la position du gouvernement de créer une nouvelle compagnie aérienne nationale avant fin 2020».

Le Gabon ne dispose plus, en effet, de compagnie aérienne nationale depuis la faillite d’Air Gabon en 2005, puis de Gabon Airlines en 2011, quatre ans après sa création en 2007. C’est pour combler ce vide que les autorités gabonaises envisagent la création de cette nouvelle structure pour redonner «des ailes au pays». Des contacts auraient déjà été engagés avec plusieurs groupes internationaux du secteur pour la mise en place de ce projet.

Si toutes les autres priorités ont été chiffrées, la création de cette compagnie n’a fait l’objet d’aucune budgétisation. A moins que le capital de cette entreprise ne provienne en partie des 349 milliards de francs CFA destinés «aux actions prioritaires à effet visible et immédiat intégrées dans le projet de loi de finances 2020».

Toutefois, une compagnie aérienne est-elle vraiment une priorité pour le pays en ce moment ? Et si oui, le pays a-t-il réellement les moyens financiers pour mener à bon port, dans l’urgence, ce projet ? Les Gabonais attendent toujours l’ouverture de l’aéroport d’Andem dont la promesse avait été faite par le président de la République, à Dakar, il y a plusieurs années.

Source: Gabonreview

 

Gabon : Ali Bongo félicite «le loyalisme et le professionnalisme» des Forces de défense

Le chef de l’État  Ali Bongo s’est rendu, le 28 novembre, à la caserne du Camp N’Tchoréré à Libreville. Il y a célébré, en différé, avec les différents corps de la Défense nationale la Sainte-barbe, patronne des Sapeurs-pompiers.

Le président de la République en a profité à cette occasion pour féliciter «le loyalisme et le professionnalisme» de ces corps.

Le 28 décembre, à 72 heures de la nouvelle année, Ali Bongo a été l’invité des éléments de la Défense nationale avec lesquels il a célébré, en différé, la Sainte-barbe, au camp N’Tchoréré à Libreville.

À la place d’armes de ce camp, la première caserne du pays, devant les différents corps représentant la Défense (Armée de l’air, Armée de terre, Santé militaire, Génie militaire, Garde républicaine, Sapeur-pompier), le ministre de la Défense, Rose Christiane Ossouka Raponda, a accueilli le chef de l’État avec ces mots apaisants : «les militaires sont là et contents de vous revoir».

S’adressant à son tour aux forces de Défense, Ali Bongo a rappelé son attachement à la grande muette : «nommé ministre de la Défense nationale au cours de l’année 1999, puis ayant accédé à la magistrature suprême de notre pays en 2009, la construction d’une Armée en ‘’OR’’, c’est-à-dire, “Opérationnelle” et “Républicaine”, a toujours été l’une de mes principales et constantes priorités». Il a dit attacher du prix à «la grande famille militaire» en exprimant tout son plaisir d’être devant eux.

 

Libreville : les Chefs d’État et de gouvernement valident la réforme de la CEEAC

Les chefs d’État de la Communauté économique et des États de l’Afrique centrale (CEEAC), réunis à Libreville, le 18 décembre, dans le cadre de leur 9e sommet, ont validé à l’unanimité le projet de réforme institutionnelle de cette communauté.

Réunis dans le cadre de la 9e session extraordinaire, les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC, ont adopté à l’unanimité, les nouvelles réformes institutionnelles de cette communauté.  Ce sont cinq nouveaux instruments juridiques qui ont été validés dans le but de redynamiser l’organisation sous régionale pour mieux affiner son intégration régionale et continentale.

A la suite du Conseil des ministres qui a clos ses travaux la veille, les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris le relais. Au palais présidentiel, autour d’Ali Bongo, président en exercice de la Communauté, Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo (RDC), Evaristo Carvalho de Sao-Tomé et Principe, Faustin Archange Touadera de la République Centrafricaine (RCA), d’Idriss Deby Itno du Tchad, mais aussi les Premiers ministres et des ministres des Affaires étrangères des autres pays membres ont apposé leurs signatures aux documents finalisés.

Ils ont examiné et entériné le projet de protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC, le projet du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale (Copax), le projet de Règlement financier, le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

 

Sommet de la CEEAC : les chefs d’État et de gouvernement se concertent à Libreville

Le chef de l’État Ali Bongo a ouvert le 18 décembre dernier, à Libreville, le 9e Sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC).

Cette rencontre sous régionale de la CEEAC, vise une véritable réforme institutionnelle de cette communauté en vue de l’intégration économique, politique et sociale d’une zone présentée comme le maillon faible de l’intégration sur le continent.  

Les chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) ont tenu,  jeudi 18 décembre 2019 à Libreville, leurs travaux sur la réforme de l’institution. Ils ont examiné le projet de protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC, le projet du Conseil de paix et sécurité de l’Afrique centrale (Copax), le projet de Règlement financier, le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

En ouvrant les travaux, Ali Bongo s’est réjoui de la présence de ses homologues, tout en exprimant son sentiment de satisfaction et de confiance en ses pairs.

Présent à cette rencontre,  les présidents Félix Tshisékédi de la République démocratique du Congo (RDC), Faustin Archanges Touadéra de la République centrafricaine (RCA), Idriss Déby Itno du Tchad, Evaristo Carvalho de Sao Tomé et Principe, ont répondu à l’invitation du président gabonais. Les autres dirigeants de la région ont été représentés soit par les ministres des Affaires étrangères, soit par les Premiers ministres.

 

Gabon : Cinq chefs d’État sur onze au sommet de CEEAC à Libreville

Cinq chefs d’État sur onze pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), participent ce mercredi au sommet de l’institution d’intégration régionale à Libreville.

Les quatre chefs d’État qui sont venus se joindre au président gabonais, Ali Bongo Ondimba sont Félix Tshisekedi (République démocratique du Congo), Idriss Déby Itno (Tchad), Faustin Archange Touadera (Centrafique), Evaristo Carvalho (Sao Tome et Principe).

Les six autres pays sont représentés par un Premier ministre ou un membre du gouvernement.

Le 9ème sommet extraordinaire de la CEEAC a pour but de valider les réformes de l’institution initiées depuis 2015 et conduites sous la houlette du président gabonais, Ali Bongo Ondimba, président en exercice de l’institution.

Les réformes porteront notamment sur le projet de Protocole du Traité instituant la Commission de la CEEAC ; le projet du Conseil de paix et de sécurité de l’Afrique centrale (COPAX) ; le projet de Règlement financier ; le projet de cadre organique et le projet du Statut du personnel révisé de la Communauté.

Rappelons tout de même que, tous ces documents ont déjà été soumis à tous les chefs d’Etat des pays membres à l’occasion d’une tournée régionale menée par Alain Claude Bilie By Nze en compagnie du Secrétaire général de la CEEAC, Ahmad Allam-Mi.

 

952 produits impropres à la consommation saisis à Libreville

Une mission de contrôle de routine effectuée par les agents de la mairie de Libreville, notamment dans le 2e arrondissement, au quartier dit Cocotiers, a conduit, entre le 11 et le 12 novembre, à la saisi de près de 1000 produits périmés et avariés, impropres à la consommation.

Menée du 11 au 12 novembre dans le 2e arrondissement de Libreville, l’opération de contrôle de routine au quartier dit Cocotiers, faite par les agents de l’Inspection générale municipale de l’hôtel de ville, a permis de saisir plus de 952 produits divers périmés et avariés, selon les chiffres de la Mairie.

L’opération a permis la saisie de produits alimentaires de grande consommation (lait, sucre, tomates, jus de fruit, biscuit, etc.) Des produits cosmétiques ont également été saisis. Selon les agents de la mairie, la date de péremption de ces produits était déjà dépassée de trois mois, voire plus.

Face à la gravité des faits, le Secrétaire général de la Fédération des commerçants, Mamadou Manga, n’a pas manqué de rappeler à l’ordre l’ensemble des commerçants à plus de rigueur dans la gestion de leurs stocks. «Il arrive souvent que sur un carton vous trouviez une certaine date, mais qu’en l’ouvrant une autre date figure sur le fond du produit. J’accuse les grossistes, ce sont eux qui font en effet venir des conteneurs sans pouvoir écouler toutes les marchandises au cours de l’année», a indiqué Mamadou Manga.

Après cette saisie, la mairie a indiqué que ce stock va être déposé au parquet de la République pour l’application des dispositions légales face à ce genre d’acte. De même, les dossiers des accusés y ont été transférés pour jugement.

Source: Gabon Review

Santé: Max Limoukou tente une opération de réanimation

Après l’échec de la task-force sur la santé, qui a été rejetée par le premier Ministre, le ministre de la Santé essaye de rappeler ses médecins à l’ordre.

Max Limoukou, ministre de la santé, a pris en compte l’ampleur des problèmes que rencontre les hôpitaux du pays le weekend dernier. Il s’est en effet rendu au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO).

Dans le premier centre, l’ancien Directeur général du CHUL et chirurgien praticien dans le même hôpital, Max Limoukou a demandé à ses « collègues », un peu plus d’humanisme. Un point principal relevé par le premier ministre très en colère lors du bilan de la Task-force sur la santé.

Les problèmes qui ont été soulevés par le personnel hospitalier proviennent pour la plupart du mauvais état des équipements:  Le manque du budget de fonctionnement, le manque d’entretien des équipements médicaux souvent en panne, l’absence de pharmacies achalandées pour permettre au personnel de s’équiper en gants, seringues, alcool et autres produits et outils de première nécessité… etc.

A Owendo, l’échange a été très riche. Le personnel n’a pas manqué  de signifier son exaspération face à l’acharnement de la presse contre eux. « Il était important que le ministre de la Santé s’entretienne avec les différentes équipes pour leur remonter le moral et les rassurer. Certes, M. Limoukou a tenu à recadrer les choses, mais le personnel du CHUO a pu s’exprimer, dire ce qu’il avait sur le cœur », a indiqué le directeur général du CHUO, Elise Eyang Obame.

De son côté, le ministre a particulièrement insisté sur le service d’accueil des malades qui laisse a désirer et provoque souvent de nombreux problèmes. Espérons que cette tournée permettra de rétablir les lettres de noblesse de la profession effritées en cette période.

Téléphonie Mobile: La 5G arrive

Le projet expérimental de la 5G est imminent au Gabon, au vue de la rencontre entre le patron de l’Arcep et du président de la République ce 05 novembre.

Le Gabon prévoit un événement d’envergure dans la sous-région. Le déploiement de la technologie 5G qui permet de naviguer avec un smartphone à la vitesse de 10 Gigabits par seconde. Une explication de Lin Mombo, président du conseil de l’Arcep. Ce dernier a présenté le projet au Président de la république ce mardi 05 novembre 2019.

Ce n’est qu’une phase expérimentale qui concerne certaines zones de Libreville. Dans les tiroirs du régulateur depuis plus d’un an, le projet de déploiement de la 5G au Gabon commencera par Libreville, précisément à l’hypermarché Mbolo (Géant Casino), au quartier La Sablière et dans la zone du Bâtiment interministériel au centre-ville.

Contrôles et amendes dans les marchés: les commerçants appellent le Premier Ministre a intervenir

Les contrôles menés par des équipes municipales et assortis de fortes amendes allant de 400 à 600 000 francs CFA exaspèrent les commerçants. Ils en appellent à l’intervention du premier ministre pour  réguler cette situation.

Trois jours de grèves ont été observés dans les commerces et échoppes de Libreville. Ils ont fermé pour dénoncer les équipes municipales qui font des contrôles intempestifs. Selon les témoignages des vendeurs, « des amendes exorbitantes et injustifiées leur sont infligées. Celles-ci varient de 400 à 600 000 francs CFA ». Les commerçants affirment pourtant s’être acquittés de toutes les taxes afférentes à l’exercice de l’activité en début d’année.

Ne pouvant plus supporter cette situation, les commerçants ont sollicité, par le biais de l’Union syndicale des acteurs du commerce, l’intervention du Premier ministre et du ministre de l’Intérieur pour mettre fin à ce qu’ils assimilent à une «arnaque savamment orchestrée» par les équipes de Léandre Zue. Si rien n’est fait la grève précédemment engagée deviendra plus sérieuse.

Projet Routier : Feu vert pour la Transgabonaise

C’est le conseil des ministres de ce 02 octobre 2019 qui a mis en marche la machine, pour le projet routier de la transgabonaise.

Le rapport final du conseil des ministres énonce clairement: « Le Ministre (de la Promotion des investissements et des Partenariats publics-privés, Jean-Fidèle Otandault, NDLR), a sollicité et obtenu du Conseil des Ministres l’Autorisation de lancer le processus de négociation directe et de signature du contrat de partenariat public-privé relatif au projet routier « La Transgabonaise », conformément aux dispositions de l’article 49 de l’Ordonnance n°009/PR du 11 février 2016 relative aux partenariats public-privés ». Un texte qui permet ainsi d’espérer à la réalisation de ce grand projet, qui aurait dû débuter depuis le mois de septembre.

Le projet va pouvoir désenclaver l’arrière-pays, une grande route reliant l’Ouest à l’Est du pays. 780 km de Libreville à Franceville. En faisant recours au partenariat Public-Privé (PPP), le projet ne puisera pas dans les caisses de l’Etat, il n’y aura pas d’emprunts. Depuis le mois d’Août le gouvernement avait annoncé que le financement de ce projet était bouclé.

Transport Aérien: Air Burkina va desservir le Gabon

La compagnie aérienne du Burkina Faso va désormais atterrir au Gabon. Un accord commercial a été signé entre les deux pays ce 25 septembre 2019.

C’est à Montréal que, Arthur Nkoumou Delaunay (Gabon) et Azakaria Traoré (Burkina Faso) ont paraphé un nouvel accord aérien. Cette première rencontre ouvre la porte à une signature officielle par les autorités de tutelle respectives des deux pays.

Air Burkina, l’une des plus anciennes compagnies aériennes encore en activité en Afrique de l’Ouest, avec moins de 160 000 passagers par an, veut grâce à cet accord, s’ouvrir vers un nouveau marché, notamment celui de l’Afrique Centrale. Libreville vient ainsi s’ajouter aux destinations de la compagnie.