Gabon : 8 magistrats traduits au conseil supérieur de Magistrature

Il s’agit de Linda Pauline Epigat Bongo Ondimba, Audrey Balkisso Bongo Ondimba, Rebecca Oboumadjogo, Serge Kombila, Pierre Aperano Essongue, Yvanh Okili, Meryle Tebangoye et Abel Nguema Menie traduits ce 22 juillet devant le conseil supérieur de magistrature.

 

Ces 8 magistrats de 1er et 2ème grade, seront entendus ce jour au conseil supérieur de magistrature. Les raisons de leur convocation n’ont pas été évoquées. On sait tout de même que les magistrats au Gabon ne sont pas exemptés de sanction en cas d’éloignement avec l’éthique et la probité morale.  En effet, il y a quelques mois  Linda Bongo,  avait fait l’objet d’une dénonciation pour s’être affiché avec une tunique du Parti démocratique gabonais.

Cette dernière qui occupe la fonction de « directeur des affaires sociales au ministère de la justice », va répondre à 3 convocations disciplinaires sur 11 affaires. Les 8 autres affaires concernent Audrey Balkisso Bongo Ondimba, Rebecca Oboumadjogo, Serge Kombila, Pierre Aperano Essongue, Yvanh Okili, Meryle Tebangoye et Abel Nguema Menie. Les décisions devraient être connues ce jour.

Notons que, la convocation du Conseil supérieur de la Magistrature  porte la signature  de Paulette Ayo épouse Mba Akolly et publiée depuis le 5 juillet 2024.

Gabon : les magistrats convoquent leur assemblée Générale le 15 septembre

Le président du  Syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), a convoqué une assemblée générale le 15 septembre prochain.

 

Après l’arrivée au pouvoir du Comité de transition pour la restauration des institutions, les magistrats du Gabon souhaitent s’accorder sur les nouvelles démarches à prendre. En effet, ils revendiquent désormais l’entrée en vigueur du texte portant statut des magistrats.

Ainsi, à travers un communiqué, le Synamag (Syndicat national des magistrats du Gabon), a indiqué que : «le bureau exécutif du Synamag convoque l’ensemble de ses membres à une assemblée générale extraordinaire le 15 septembre». «L’ordre du jour sera communiqué séance tenante», a informé Germain Nguéma Ella.

Rappelons que c’est depuis décembre 2022, que les Magistrats sont en grève. Ces derniers  réclamaient  l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses membres à travers l’adoption du texte portant statut des magistrats. Le texte a finalement été adopté en juillet 2023, mais n’est toujours  pas en vigueur, les autres textes y afférents n’ayant pas été pris.

Gabon: les magistrats en grève suspendent  les audiences dans les tribunaux

Le syndicat national des magistrats du Gabon (Synamag), a exécuté ce mardi 20 décembre 2022, son mouvement d’humeur pour se faire entendre.

 

Soulevant plusieurs revendications, les magistrats ont décidé de se faire entendre. Dans leur cahier de charges ils revendiquent  « la valorisation des conditions de vie et de travail des magistrats, la dotation des magistrats en moyens roulants, la dotation des magistrats en costumes d’audience, la construction des sièges de hautes cours, l’adoption du projet du statut des magistrats, la promotion des valeurs d’éthique et de déontologie », évoque le cahier de charges du Synamag.

Compte tenu de cette grève, les audiences sont suspendues. Un service minimum sera néanmoins mis en place par les magistrats de 8 heures à 12h, comme l’indique le site Gabon Actu.

Cependant, le service reprendra son cours normal lorsque leurs différentes revendications seront résolues par le gouvernement.

Gabon : les magistrats édifiés sur la lutte contre le commerce illicite de bois

Les magistrats de Port-Gentil se sont réunis autour de la question de lutte contre le commerce illicite de bois afin de renforcer leurs capacités.

 

C’est sur le thème, « la lutte contre le commerce illicite de bois », que les différents magistrats présents à ce séminaire ont été édifiés. En effet,  le  séminaire a été  l’occasion pour les différents acteurs de la chaîne pénale, chargée des enquêtes, des poursuites et des infractions, de s’approprier les dispositions des textes en la matière. Notamment ceux du code forestier, du code pénal et de la loi relative aux parcs nationaux.

L’atelier a été également l’occasion de contribuer au renforcement des capacités de la collaboration entre les magistrats et les officiers de police judiciaire relevant du ministère en charge des forêts pour une lutte plus efficace contre le commerce illicite de bois au Gabon, devenu un phénomène récurrent. Car, il constitue l’une des préoccupations urgentes des plus hautes autorités du ministère de la justice. Et la mise en œuvre de la politique publique de gestion des peines et de détention, en est une parfaite illustration.

L’atelier s’est articulé autour de deux composantes à savoir: La mise en place du spectromètre de masse. Il s’agit d’une technologie d’identification du bois afin de,  soutenir les efforts des services de contrôle en matière de lutte contre le commerce illicite du bois et La formation du personnel judiciaire, des agents en charge du contrôle forestier et de l’application des lois dans les techniques d’investigation de la procédure pénale en matière de criminalité forestière et autres crimes associés. La collaboration, la compétence et le chevauchement des textes sont là les difficultés rencontrées.

Rappelons que le séminaire a été organisé le 17 mai 2022 et financé par le Bureau international de lutte contre les stupéfiants et les affaires répressive.

Source : Gabon Actu

Gabon : plus de 40 magistrats et OPJ formés pour traquer et punir sévèrement les braconniers

Le gouvernement gabonais vient de former plus 40 magistrats et d’officiers de police judiciaire (OPJ), à Libreville, objectif c’est de traquer et punir sévèrement les braconniers et leurs complices qui s’attaquent aux espèces sauvages protégés.

La formation s’est déroulée au Tribunal de Libreville notamment dans les locaux de l’Ecole nationale de la magistrature (ENM) en partenariat avec l’Union européenne.

Durant quatre jours,  c’est à dire du  15 au 18 décembre que des experts de l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) ont assuré la formation des magistrats, des agents des eaux et forêts, de douanes, des parcs nationaux, de la gendarmerie et des officiers de polices judiciaire contre cette menace qui met l’humanité en péril si ces espèces protégées disparaissaient de la planète.

Il sied de signaler qu’au cours de cette formation de deux phases, les participants ont eu un rappel sur l’arsenal juridique existant contre ces crimes. Il leur a été rappelé le rôle de chaque corps dans la lutte contre les criminels attachés au business du braconnage et du trafic des espèces sauvages protégées.