Le projet Gabon Digital reçoit son premier financement de la Banque Mondiale

L’institution financière internationale,  vient de débloquer la somme de 41 milliards de Fcfa  pour la réalisation du projet Gabon Digital.

 

Gabon Digital est un projet conçu dans le but de transformer le paysage numérique du Gabon en améliorant l’efficacité administrative et en stimulant l’innovation, grâce à des applications numériques, la construction d’un Data center et la réhabilitation du Réseau connecté des administrations du Gabon (RAG). En effet, Le ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, le général de Bonjean Rodrigue Mbanza a réussi à obtenir un prêt de la Banque Mondiale pour la réalisation de ce projet.

Après avoir constaté la lenteur administrative dans l’exécution de ce projet, notamment l’examen retardé de l’acte juridique par le Conseil d’État, le projet risquait un report indéfini. Le ministre a aussitôt mené des négociations intensives, y compris un round clé aux États-Unis, le 4 mars dernier, pour sécuriser ce financement crucial. Des rencontres décisives ont eu lieu entre le ministre Mbanza et la représentante résidente de la Banque mondiale, Aïssatou Diallo, pour apaiser les inquiétudes et accélérer le processus de décaissement.

Le ministre de l’Économie numérique a réaffirmé son engagement à la Banque mondiale, assurant que tous les obstacles seraient levés pour faciliter l’exécution du programme. Cette détermination a permis de rétablir la confiance du Gabon auprès de cette institution financière internationale, ouvrant ainsi la voie à un décaissement imminent des premières tranches du prêt.  Notons que, grâce à ce projet le Gabon sera un acteur majeur dans le domaine des technologies de l’information en Afrique.

Gabon : la production du bois en baisse de 30% au 2ème trimestre 2023

Selon les données de la dernière note de conjoncture du ministère de l’Economie, la production du bois  passe de 1,3 million de m3 à fin juin 2022 à 982 006 m3 à fin juin 2023.

 

Le ministre de l’Economie a expliqué que la production en baise est consécutive aux problèmes logistiques dans le secteur au cours de ces derniers mois, en lien notamment avec les incidents récurrents sur la voie ferrée et le mauvais état du réseau routier en saison des pluies. Des difficultés qui ont affecté négativement l’approvisionnement des usines, notamment celles installées dans la zone d’investissement spécial (ZIS) de Nkok. En conséquence, les ventes aux industries locales ont baissé de 19,8%. Cependant, en glissement trimestriel, l’activité de production des industries du bois s’est reprise de 3%, malgré cette situation. Relève le site Le Nouveau Gabon.

Malgré  la chute de production du bois, on note tout de même une augmentation de 4% de l’indice de production du sciage à la fin du deuxième trimestre 2023.  Cette progression vient mettre un terme à un cycle baissier sur trois trimestres consécutifs. En effet, la bonne tenue du carnet de commandes sur la période sous revue explique cette bonne orientation de la production. Il faut tout de même relever un ralentissement vers les marchés d’Asie et du Moyen Orient, selon le ministère de l’Economie.

L’on note également une augmentation légère du  déroulage (composé du placage et du contreplaqué)  de 2%, en ralentissement après les 11% enregistrés au cours du premier trimestre. Malgré la vigueur de la demande, la production a pâti du faible approvisionnement des unités de production. En glissement annuel, la situation est exacerbée et la production décline de 13%. Indique le site Nouveau Gabon.

Gabon : le ministre de l’Economie lance Digitax pour la digitalisation de tous les métiers de la DGI

Le ministre de l’Economie et de la Relance, Nicole Jeanine Lydie Roboty, a procédé ce mercredi 10 mai, au lancement des travaux de « Digitax », une application pour optimiser les recettes de la Direction générale des impôts (DGI).

 

Cette application permettra la digitalisation de tous les métiers de la DGI (gestion de l’assiette fiscale, recouvrement, contrôle fiscal et contentieux). Mais surtout, le paiement numérisé des impôts par les particuliers comme pour les entreprises.

Selon le directeur d’IKA Conseil, Alexandre Reina, qui met en œuvre cette solution numérique, Digitax sera conçu en trois espaces, dont un qui sera mis à la disposition des contribuables gabonais, afin qu’ils puissent réaliser l’ensemble de leurs obligations fiscales sans avoir à se déplacer dans un centre des impôts.

Le second espace sera pour les agents et les différents partenaires de la DGI. Il leur permettra de suivre l’ensemble des activités de l’administration fiscale. Enfin, le dernier espace permettra aux partenaires financiers de la DGI de procéder au télépaiement de leurs impôts aussi bien par les banques traditionnelles que le mobile banking, avec les opérateurs aujourd’hui disponibles sur le territoire national.

« Au terme de la mise en production de Digitax, les agents seront davantage concentrés sur les tâches à forte valeur ajoutée, et cela engendrera une forte augmentation des recettes fiscales », a indiqué le ministre de l’Économie. Les premiers tests de Digitax vont commencer en octobre prochain, et son effectivité est prévue pour 2024. Cette solution numérique rassemblera au sein d’une même plateforme, le Logiciel intégré pour l’imposition et le recouvrement (LIIR), et le portail de télé-procédures e-Tax.

Source: Agence gabonaise de presse

Accompagnement des entreprises : le CLR se demandé si ces mesures sont-elles une façon de faciliter à l’emprunt auprès des banques

Le délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR) a formulé une série d’interrogations quant à l’accompagnement des entreprises, en cette période de crise du coronavirus.

Nicole Assélé s’est notamment demandé si ces mesures n’étaient pas en fait des «facilités à l’emprunt auprès des banques».

Visant à aider les entreprises à supporter le choc économique lié à la crise du coronavirus, les mesures d’accompagnement du ministère de l’Économie ont attiré l’attention du délégué général du Centre des libéraux réformateurs (CLR).

Dans un post sur sa page Facebook, le 14 avril, Nicole Assélé s’est lancée dans de profondes interrogations autour de ladite assistance de l’État aux opérateurs économiques.

«Après avoir entendu le ministre de l’Économie, et en consultant les fiches à remplir à l’effet de bénéficier de cette assistance spéciale, on se pose la question de savoir s’il s’agit vraiment de l’aide proprement dite et telle qu’indiquée par le président de la République, ou s’il n’est pas plutôt question de facilités à l’emprunt auprès des banques», se demande Nicole Assélé.

Parmi les mesures de soutien aux entreprises en cette période de crise, figure en effet le «financement d’urgence des entreprises». Le ministre de l’Économie aurait-il travesti l’accompagnement des entreprises tel que pensé par d’Ali Bongo ? C’est ce que semble dire le délégué général du CLR, en parlant de facilités à l’emprunt des entreprises auprès des banques.