L’honorable Estelle Ondo, regrette les critiques portées ces dernières semaines contre le fils aîné d’Ali Bongo nommé Coordinateur des affaires présidentielles à la faveur du dernier Conseil des ministres.
L’élue qui se réclame de l’opposition appelle à «mettre un terme au procès en patronyme» du jeune collaborateur du chef de l’État et de l’attendre sur les actes.
Nommé Coordinateur des affaires présidentielles à la faveur du Conseil des ministres du 5 décembre, Noureddin Bongo Valentin n’a pas que des contempteurs au sein de l’opposition.
Si certains partis et personnalités politiques, à l’instar du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM), l’Union nationale (UN) ou l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima, ont récemment évoqué une nomination «anticonstitutionnelle» et une «tentative de monarchisation de l’Etat», Estelle Ondo pense tout le contraire.
Ancienne ministre siégeant actuellement à l’Assemblée nationale, la députée du 2e arrondissement d’Oyem y voit plutôt une marche «vers plus de République, et donc vers plus d’ouverture, d’égalité des chances». Sur le plan politique, juridique et technique, elle juge légitime la nomination du fils aîné d’Ali Bongo.