Ecologie : la Norvège verse 17 millions $ au Gabon pour ses efforts de conservation de la forêt

Le  gouvernement gabonais, va recevoir de la Norvège 17 millions $ soit 9,3 milliards de FCFA pour les 3,4 millions de tonnes de CO2 supplémentaires séquestrées entre 2016 et 2017, a annoncé ce mercredi 23 juin Jessye Ella Ekogha porte-parole de la présidence de la République.

Selon le porte-parole de la présidence de la République,  « c’est le signe de la reconnaissance du rôle majeur joué par notre pays dans la lutte contre le réchauffement climatique », a-t-il écrit sur son compte Facebook.

Et d’ajoute : « il s’agit d’une étape importante. Mais il faut aller plus loin afin que les efforts réalisés, en particulier par les pays d’Afrique centrale, en faveur de la protection des forêts soient rémunérés à leur juste valeur », a-t-il suggéré.

Le chef de l’État Ali Bongo Ondimbe, s’est réjouit de cette reconnaissance internationale de la protection de l’environnement part son son gouvernement.

Il sied de signaler que, la Norvège est le premier État développé à poser en Afrique centrale un tel acte concret en matière de politique de promotion et de la protection des forêts.

Le Gabon va être payé par la Norvège pour ne pas détruire ses forêts

Le Gabon ne doit pas déforester ses immenses forêts et sera payé pour ne pas le faire. C’est le résultat d’un accord entre la Norvège et le pays d’Afrique Centrale, signé le dimanche 22 septembre dernier.

Une enveloppe de 150 millions de Dollars a été allouer par la Norvège au Gabon. Le contrat stipule que la Norvège payera le Gabon si le pays s’engage à ne pas détruire ses forêts et aussi à réduire ses émissions de carbone. Pour cela, la Norvège paiera 10 dollars pour chaque tonne de carbone non émise, par rapport à la moyenne récente des émissions du pays (2005-2014). Avec un montant maximal de 150 millions de dollars sur dix ans.

Lee White, le ministre gabonais de la forêt a expliqué: « Ils vont nous payer parce qu’on n’a pas déforesté, et parce qu’on a mieux géré l’exploitation forestière, et réduit les émissions liées à l’exploitation forestière ». Le contrat et le versement ne seront valable que si le Gabon parvient à respecter sa gestion de la forêt.