Gabon : un cas de variole de singe enregistré

Le ministre de la santé a annoncé ce jeudi 22 août 2024, le tout  premier cas de variole de singe ou Mpox confirmé au Gabon.

 

Dans sa déclaration, le ministre de la santé a annoncé qu’il s’agit « d’un compatriote âgé de 30 ans, vivant au Gabon et, ayant séjourné durant deux semaines en  Ouganda. ». en effet,  selon le Pr Adrien Mougougou, ministre de la santé, « depuis la mise en alerte de notre système de surveillance, six (6) cas suspects présentant des symptômes de MPOX ont été reçus,  prélevés , pris en charge et mis en isolement. Sur les six prélèvements effectués et transmis au laboratoire national de santé publique, un seul cas s’est avéré positif ». a-t-il indiqué.

Cependant, le ministère de la santé en collaboration avec l’organisation mondiale de la santé (OMS), travaillent  pour pouvoir renforcer la surveillance afin de détecter précocement les cas et les prendre en charge. Ces derniers travaillent également pour le renforcement des capacités des agents de santé, afin qu’ils soient en mesure de détecter et de prendre en charge les cas. L’OMS appuie également le laboratoire national de santé publique en fournissant des réactifs pour pouvoir détecter ou tester la maladie. Apprend-on.

 La variole du singe, encore appelé MPOX se transmet par un contact direct avec une personne infectée, avec des objets contaminés ou avec un animal infecté. Elle se manifeste par des symptômes tels que, les éruptions cutanées au niveau du visage, des mains, des pieds, du corps, l’éruption au niveau de la bouche, de la gorge, des yeux, du vagin et de l’anus ; la fièvre ; le manque d’énergie ; les maux de tête et la miction douloureuse.

Afrique: « les décès liés à la Covid-19 augmentent de plus de 40 % en l’espace d’une semaine  » (OMS)

L’Afrique a enregistré d’une semaine à l’autre une progression de 43 % du nombre de décès liés à la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), alors que les taux d’hospitalisation sont en augmentation rapide et que les pays sont confrontés à des pénuries d’oxygène et de lits de soins intensifs.

A la date du 11 juillet 2021, en tout 6273 décès avaient été notifiés en une semaine, contre 4384 décès au cours de la semaine précédente. L’Afrique se trouve désormais à moins de 1 % du record de 6294 décès en une semaine, chiffre atteint au mois de janvier. Sur l’ensemble de ces nouveaux décès enregistrés la semaine précédente, 83 % sont survenus en Namibie, en Afrique du Sud, en Tunisie, en Ouganda et en Zambie. Le taux de létalité sur le continent, autrement dit la proportion de décès notifiés parmi les cas confirmés, s’élève actuellement à 2,6 %, alors que la moyenne mondiale est de 2,2 %.

Les cas de COVID-19 ne cessent d’augmenter depuis huit semaines, et la barre des six millions de cas a été franchie le 13 juillet 2021. Au cours du mois écoulé, un million de cas supplémentaires ont été signalés en Afrique. Il s’agit là de la période la plus brève pour une telle augmentation. À titre de comparaison, il a fallu environ trois mois pour passer de quatre à cinq millions de cas. Cette recrudescence de la maladie est la plus rapide jamais expérimentée sur le continent.

À l’origine de ce regain de la maladie se trouvent la lassitude du public à l’égard des mesures de barrières et la forte propagation des variants. Jusqu’à présent, le variant Delta, qui détient le record de transmissibilité parmi les variants, a été détecté dans 21 pays africains, tandis que les variants Alpha et Bêta ont été signalés dans 35 et 30 pays, respectivement.

« Le nombre de décès est monté en flèche ces cinq dernières semaines. Il s’agit là d’un signal d’alarme qui nous indique clairement que les hôpitaux des pays les plus touchés sont sur le point d’atteindre un point critique », a souligné Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour l’Afrique. « Les systèmes de santé nationaux, souffrant d’un manque de fonds, sont confrontés à une grave pénurie d’agents de santé, de fournitures, de matériel et d’infrastructures nécessaires à la prise en charge des patients touchés par une forme grave de la COVID-19 ».

Les taux d’hospitalisation sont en très forte hausse dans une dizaine de pays et au moins six pays sont confrontés à une pénurie de lits de soins intensifs. La demande d’oxygène thérapeutique a atteint des niveaux sans précédent avec une estimation actuelle de 50 % supérieure à celle observée pendant la même période en 2020. L’offre quant à elle n’arrive pas à suivre le rythme. Une évaluation rapide réalisée par l’OMS dans six pays faisant face à une résurgence a révélé que seulement 27 % de l’oxygène nécessaire est produit.

« Le premier élément à l’ordre des priorités pour les pays africains est de renforcer la production d’oxygène afin de donner une chance de s’en sortir aux patients touchés par une forme grave de la maladie », a déclaré Dr Moeti. « Le dernier rempart dans la lutte contre la COVID-19, c’est un traitement efficace, et ce dernier rempart ne doit pas céder », a-t-elle indiqué.

Le nombre insuffisant, le délabrement ou le mauvais entretien des usines de production, ainsi que les difficultés liées à la distribution, à savoir la pénurie de bouteilles, le manque de personnel ou de compétences techniques sont autant d’obstacles à un approvisionnement suffisant en oxygène thérapeutique en Afrique.

Une enquête réalisée par l’OMS et prenant en compte 30 pays africains a révélé que 18 pays seulement avaient inclus les corticostéroïdes dans les lignes directrices nationales de traitement, comme cela est recommandé l’OMS. Neuf pays utilisent des produits non recommandés tels que l’hydroxychloroquine et le lopinavir dans le traitement de la COVID-19.

En vue de renforcer le traitement contre la COVID-19 et les capacités d’administration de soins critiques, l’Organisation mondiale de la Santé travaille avec les pays et fournit des orientations sur la prise en charge clinique, en leur offrant parallèlement un appui afin d’assurer la mise à jour des protocoles et la formation des agents de santé. Avec l’aide des partenaires, l’Organisation met également à disposition des fournitures médicales essentielles, telles que des bouteilles d’oxygène, et accompagne la mise en place et la réfection de structures de production d’oxygène.

L’augmentation des cas survient à un moment où les stocks de vaccins sont insuffisants. En tout, 52 millions de personnes ont été vaccinées sur le continent depuis l’entame des opérations de déploiement de vaccins en mars de cette année. Ce chiffre représente en valeur relative seulement 1,6 % des 3,5 milliards de personnes vaccinées dans le monde entier. À peine 18 millions de personnes sont entièrement vaccinées en Afrique, ce qui représente 1,5 % de la population sur le continent, contre plus de 50 % dans certains pays à revenu élevé.

« Le double obstacle marqué par la pénurie de vaccins et les difficultés liées au traitement compromet sérieusement l’efficacité de la riposte à la pandémie qui ne cesse de s’accélérer », explique Dr Moeti. « Néanmoins, grâce aux nouvelles expéditions de vaccins attendues et aux mesures clés de prévention en place, la tendance peut encore être inversée en notre faveur ».

Les expéditions supplémentaires de vaccins attendues dans les semaines et les mois à venir permettront de renforcer les taux de vaccination. Environ 190 millions de doses supplémentaires de vaccin contre la COVID-19 seront nécessaires pour vacciner entièrement 10 % de la population africaine avant le mois de septembre 2021. En outre, 750 millions de doses supplémentaires seront nécessaires pour vacciner entièrement 30 % de la population du continent africain avant la fin de l’année 2021.

Dr Moeti s’est exprimée lors d’une conférence de presse virtuelle animée par APO Group. Elle a été rejointe par l’Honorable Dr Jean Jacques Mbungani Mbanda, Ministre de la santé publique, hygiène et prévention de la République démocratique du Congo, ainsi que le Dr Kaveto Sikuvi, Chef du département de la gestion des cas et spécialiste des urgences, hôpital intermédiaire de Katutura et hôpital central de la Namibie.

Étaient également présents pour répondre aux questions des journalistes, Dr Richard Mihigo, coordonnateur du programme Vaccination et mise au point des vaccins au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Thierno Balde, chef de l’équipe de partenariats opérationnels au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, ainsi que Dr Nicksy Gumede-Moeletsi, virologue régionale au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique.

Source : OMS

SEEG : « ici c’est difficile, on fait des mois sans la moindre goutte d’eau » (Chantal, une habitante d’Akebé-ville)

La Société d’Energie et d’eau du Gabon (SEEG) sous les instructions du gouvernement poursuit son opération de distribution d’eau potable baptisée : « mains propres » pour pallier la carence du précieux liquide dans certains quartiers, surtout sous intégrés de Libreville.

L’opération lancée en avril dernier vise également à mettre des dispositifs d’appoint   dans ces quartiers de la capitale gabonaise, approvisionnés difficilement en eau pour permettre aux populations de se laver régulièrement les mains, geste préconisé par l’OMS et le gouvernement aux fins d’endiguer la propagation du Covid-19.

Jeudi, les populations du quartier Akébé-ville dans le 3ème arrondissement se sont ruées avec les récipients devant les camions citernes affrétés pour s’approvisionner.

« Ici c’est difficile, on fait des mois sans la moindre goutte d’eau. Quand on a la chance, l’eau coule des robinets par intermittence vers les 3h ou 4h », a déclaré à un reporter de Gabonactu.com, Chantal, une habitante d’Akebé-ville.

Globalement 20 quartiers de Libreville sont concernés par cette opération.  Les camions plateau et citernes spécialement équipés de cubitainers et des accessoires pour le remplissage et la distribution d’eau potable (capacité 20 m3) effectuent des rotations depuis 5 mois dans des zones identifiées comme privées d’eau potable

 

Soupçons d’Ebola au Gabon: le rapport de l’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est intéressée aux récents événements survenu à Port-Gentil au Gabon. Un premier rapport est donc disponible, avec de nouveaux éléments.

L’organisation Onusienne a interrogé l’adjoint du commandant du « Sandra Tide ». Selon celui-ci, l’équipage aurait été contraint de boire un mystérieux produit encore non identifié. Ce produit pourrait donc être la cause du décès du capitaine et du coma de son adjoint.

«Le médecin de garde de la clinique Mandji ayant réceptionné en premier les 2 malades philippins emmenés par la Marine nationale, relève que durant son bref interrogatoire fait auprès de l’adjoint du commandant, ce dernier aurait affirmé ce qui suit : «ils nous ont forcés à boire un produit, et après le commandant est tombé». N’ayant pas de service de réanimation, le médecin les a orientés vers l’Hôpital Tchengué», rapporte l’OMS.

Egalement, l’OMS informe que parmi les six membres de l’équipage restant, l’état de santé des trois malades évacués du navire le 27 octobre s’est amélioré : «leurs paramètres vitaux sont normaux, ils s’alimentent normalement, aucun symptôme, leurs examens biologiques de routine sont normaux». Quant aux trois non malades, ils ne présentent aucune anomalie.

Les résultats préliminaires du Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) restent attendus ce mercredi 30 octobre 2019. Des tests ont été faits pour savoir si la maladie Ebola ou toutes autres maladies auraient pu infectés les membres de l’équipage.

Sur les 08 membres de l’équipage, 5 sont camerounais et 01 ghanéen. Ils sont tous suspects à ce stade de l’enquête. Les autorités judiciaires de Port-Gentil vont certainement se pencher sur ce dossier.

Journée internationale contre la polio: Les recommandations du Rotary Gabon pour éradiquer la maladie

Le Rotary Gabon appelle à intensifier les programmes de vaccination pour éradiquer la polio. C’était lors de la journée internationale de la lutte contre la poliomyélite, célébré ce samedi 26 octobre 2019.

Cependant, depuis trois années consécutives, il n y a pas de cas déclaré de polio au  Gabon qui dispose donc du statut de « pays  libéré de la polio ».

Evaluation des risques : le Gabon veut se doter d’une cartographie

À l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et du ministère en charge de l’Intérieur, les points focaux de plusieurs administrations et organismes seront réunis durant une semaine pour réfléchir sur la mise en place d’une cartographie des risques au Gabon.

Un atelier national de formation sur l’évaluation stratégique des risques et la cartographie des risques s’est ouvert ce 23 septembre à Ntoum. Initié par le gouvernement en partenariat avec le ministère de l’intérieur, il se tiendra jusqu’au 27 du mois en cours et rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la priorité N°1 : «  comprendre les risques » du cadre de Sendai pour la Réduction des risques de catastrophes 2015-2030.

En procédant à l’ouverture des travaux, le directeur de cabinet du ministre d’Etat chargé de l’Intérieur, a signifié que cet inventaire des risques associé aux dangers est conçu pour les identifier, les prioriser. En tant qu’instrument d’aide  à la planification en situation d’urgence, il sera pris en compte dans les politiques et les programmes de réduction des risques de catastrophes: « Comme tous les pays d’Afrique, le Gabon est exposé aux catastrophes naturelles d’origine hydrométéorologiques et celles liées à l’action de l’Homme. Ce phénomène commande la mise en place des mécanismes de gestion des risques de catastrophe pour protéger nos investissements actuels et futurs pour un développement durable adapté aux conditions climatiques », a-t-il déclaré.

Source: Gabon Actu