L’antenne du Syndicat national des personnels de santé (Synaps) de l’office pharmaceutique national (OPN) estime que «la direction générale demeure insensible aux préoccupations» des agents.
C’est l’ensemble de la direction générale de l’OPN qui est indexée. Pauline Ngoubou, directrice générale ne contrôle rien et ne dirige réellement pas cet organe. Elle serait trop laxiste selon les employés. Et c’est en réalité Corinne Ndong, assurant le poste de directrice technique qui serait la vraie cheffe. Pourtant ses agissements ne plaisent pas non plus au personnel. La directrice générale manque d’autorité, tandis que la directrice technique se montre autoritaire et s’illustre par un management trop directif.
Par ailleurs, les agents avaient découvert, en mai dernier, que les membres de la direction de leur établissement continuaient de bénéficier d’une prime mensuelle, alors que la suppression de celle-ci leur avait été annoncé. En plus des dirigeants de la structure, cette prime est également versée, chaque mois, au Secrétaire général du ministère de la Santé, au Contrôleur budgétaire et à l’agent comptable du ministère, ainsi qu’au Cabinet du ministre. Il s’agit de sommes oscillant entre 1 million et 3 millions de francs.
Les personnels réclament notamment le retour de leur prime bimensuelle, l’allocation de rentrée scolaire et l’arbre de Noël. Il y a quelques jours, ils ont reçu 50.000 francs chacun à l’occasion de la rentrée scolaire, mais ils en attendaient le triple pour certains, ou le quadruple pour d’autres. Depuis le déclenchement du mouvement d’humeur, la direction de l’OPN est toujours, selon de nombreux agents, insensible à leurs conditions de vie et de travail.
Une situation difficile qui entraîne ce préavis de grève par l’ensemble du personnel de l’OPN. Ils espèrent qu’un consensus soit établi.
L’OPN est l’organisme public chargé d’alimenter en médicaments les hôpitaux publics des grandes villes et dispensaires de l’arrière-pays.
Avec Gabon Review