Gabon : Discours du président Oligui Nguema lors du rachat définitif de la compagnie Assala Energy

Vous trouverez ci-dessous  l’intégralité de ce discours.

 

Discours du Président de la République à l’occasion du rachat d’ASSALA

Gabonaises, Gabonais, mes chers compatriotes,

Comme vous le savez, le pétrole représente 60% des recettes fiscales et 80% des revenus d’exportation du pays. C’est dire que notre économie dépend fortement de la vente de l’or noir.

Pour rappel, les premières missions de reconnaissance et de recherches pétrolières datent de 1931, financées par le Gouvernement général de l’Afrique Equatoriale Française ( AEF) depuis le Cap Lopez.

En 1956 est découvert le premier champ pétrolier d’Ozouri au sud de Port-Gentil. Une année plus tard, en 1957, la première exportation du pétrole brut gabonais est effectuée par la société des pétroles de l’AEF.

Après les indépendances, l’exploitation et l’exportation du pétrole ont été confiées aux compagnies pétrolières étrangères, tous champs confondus. En d’autres termes, notre pétrole a toujours été produit et exporté par des partenaires étrangers.

Mes chers compatriotes,

Au lendemain du coup de la libération du 30 août 2023, les Forces de Défense et de Sécurité, réunies au sein du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), avait pris l’engagement de redonner au peuple gabonais sa dignité et de restaurer la souveraineté de notre pays.

Lors de mon adresse à la Nation, le 31 décembre 2023, je m’étais engagé à faire valoir le droit de préemption de l’État pour le rachat de la société ASSALA ENERGY, deuxième compagnie pétrolière au Gabon, dont la production est de 52 000 barils par jour.

Cette décision obéit au besoin d’améliorer nos recettes, le niveau des réserves de change du Gabon, par conséquent celui de l’ensemble de la CEMAC, et de créer plus d’emplois. Cette action aura pour effet de renforcer notre monnaie commune.

Nous serons aussi capables de mettre en exploitation d’autres puits pétroliers non exploités à ce jour pour des raisons de stratégie commerciale.

Mesdames et messieurs, mes chers compatriotes,

Cette opération de rachat s’est déroulée en deux phases. La première a consisté, le 15 février 2024, à la signature du contrat d’achat entre Gabon Oil Company et le fonds de pensions américain Carlyle. Un dépôt de garantie d’environ 123 milliards de FCFA avait été effectué.

La seconde phase, quant à elle, a consisté à régler, le 21 juin dernier, les 513 milliards de francs CFA restants et 12 milliards de francs CFA de frais de droit de tirage. Cette opération historique pour notre pays a été réalisée sans obérer la dette publique.

En effet, le mécanisme ingénieux mis en place pour la réussite de cette opération était articulé autour de Gabon Oil Company (GOC), utilisé comme véhicule financier stratégique au service de notre pays.

Gabonaises, Gabonais,

Par cet acte de rachat, le Gabon vient de se réapproprier, 67 ans après, une part importante de son pétrole. Il nous permet désormais de produire 25% de la production nationale. C’est sans conteste une forme d’affirmation de notre souveraineté.

En prenant la résolution de racheter la société ASSALA ENERGY, j’étais conscient de l’adversité que cela susciterait de la part de certains compatriotes et de lobbys financiers étrangers qui ne partagent pas notre besoin légitime d’indépendance économique.

Malgré les obstacles rencontrés, les véritables patriotes sont restés unis et déterminés, gardant à l’esprit l’ambition pour notre pays de devenir producteur de notre pétrole.

Cette acquisition, dont nous pouvons être fiers, permettra à terme d’augmenter nos recettes, nous permettant ainsi de réaliser nos nombreux projets de développement avec plus de marges.

La réussite de cette opération qui contribue à rendre au peuple gabonais sa dignité, démontre une fois de plus la crédibilité des autorités de la Transition.

J’invite tous les professionnels gabonais, anciens et nouveaux, du secteur pétrolier à mener une réflexion sur la création d’une Holding pétrolière nationale.

Enfin, tout en félicitant les éminents décorés, je voudrais remercier tous ceux qui ont participé, de près ou de loin, à la réussite de cette acquisition.

Que Dieu et les mânes de nos ancêtres continuent de guider nos décisions pour le bien-être du peuple gabonais.

Honneur et fidélité à la patrie.

Je vous remercie.

Source : Gabon Actu

Addax Petroleum arrête ses activités au Gabon

La filiale du groupe chinois SINOPEC a officiellement fermé ce mardi 12 mars 2024.

 

Après avoir passé 16 ans au Gabon dans le secteur pétrolier avec la production de 6000 barils/j, Addax Petroleum ferme ses portes ce mardi 12 mars 2024. En effet, tout part d’une correspondance datée du 5 janvier 2024, où le directeur général des hydrocarbures du Gabon, Ernest Ndong Nguéma somme la filiale de restituer dans le domaine privé de l’Etat le permis « Dionga Irundu n°G5-118 » dont le contrat d’attribution expire ce 12 mars 2024.

Le Contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP) conclu en 2014 entre l’Etat gabonais et la société est d’une durée de 10 ans non renouvelable. Arrivé à expiration, les sites pétroliers objet du contrat retournent dans le domaine public. Les actifs d’APOGG (Addax Petroleum oil & gas Gabon), reviennent à Gabon oil compagny (GOC), la société nationale des hydrocarbures. La GOC a déjà adressé des contrats d’embauche à certains agents d’Addax. L’entreprise gabonaise qui produit actuellement près de 13 000 barils par jour verra sa production journalière avoisiner les 70 000 barils avec les champs d’Assala (plus de 50 000 barils par jour) et celui de Dionga Irundu n°G5-118 (6000 barils par jour).

En ce qui concerne Addax Petroleum, la direction a annoncé que l’entreprise a été autorisée à engager une procédure de licenciement économique comme le stipule le code du travail. L’objectif est de mettre en place un plan social pour gérer les questions liées à ce licenciement. Rappelons que, la société Addax existe au Gabon depuis 2008. Et opérait sur les permis Tsiengui et Obangue et Rabi.

Gabon : Perenco souhaite construire une usine de conversion de gaz en électricité à Mayumba

C’est l’un des projets confiés par François Perrodo PDG de Perenco au cours de son entretien avec le président de transition Oligui Nguema jeudi dernier.

Au cours de cette rencontre, le Pdg de Perenco société  pétrolière installé au Gabon a  présenté au Président de la Transition les différentes activités de ladite structure ainsi que ses performances réalisées pour le compte de l’année 2023.

En effet, Elle ambitionne entre autres la construction d’une usine de conversion de gaz en électricité dans la ville de Mayumba d’une part, ainsi qu’une autre spécialisée dans la production de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) dans la zone du Cap Lopez d’autre part.

Avec une capacité de 700 000 tonnes par an, la future usine de production de GNL générera de nombreux emplois pour les gabonais et permettra au Gabon de rejoindre en 2026,  le groupe des pays africains exportateurs de GNL. Notons que, la société Perenco implantée  au Gabon depuis une trentaine d’années,

Gabon : le prix du carburant en hausse pour les industriels

Le ministre du pétrole Vincent De Paul Massassa, vient de publier une nouvelle grille des prix des produits pétroliers pour les consommateurs.

 

Le gouvernement gabonais, après avoir interdit aux industriels de se ravitailler dans les stations-service, a publié vendredi 1er juillet 2022  des nouveaux taux des produits pétroliers dans les stations-service.

En effet, le ministre privilégie beaucoup plus les ménages, dont les  prix restent stables, à savoir les petits consommateurs. Pour ces derniers, le prix d’un litre d’essence se vend à 6005 Fcfa contre 835 Fcfa pour les industriels à savoir les gros consommateurs. Pour ce qui d’un litre de pétrole dans les stations-service pour les ménages est de 450 francs CFA contre 930 francs CFA pour les industriels.

Notons que le prix de la bouteille de gaz butane est de 5950 francs CFA. Le site Gabon review indique que, Cette décision s’inscrit dans le cadre de la politique de stabilisation des prix des produits pétroliers qui, selon le ministère du Pétrole, est «exclusivement destinée aux ménages». Il s’agit, par ailleurs, d’une recommandation du Fonds monétaire international (FMI), qui pense que tout le monde n’a pas besoin d’être subventionné, en l’occurrence les industriels et certaines administrations.

Forum de Riyad : Bongo plaide pour un investissement massivement dans l’économie verte

Le président gabonais Ali Bongo, qui participe en présentiel à Riyad en Arabie Saoudite au Forum International sur les Investissements,  exhorte ses pairs pour a investir massivement  dans l’économie verte, une économie  d’avenir qui tient compte,  des effets du changement climatique.

 

Le défi de la diversification de nos économies s’inscrit dans un défi plus large, celui de l’urgence à nous adapter au changement climatique et à atténuer les risques qu’il présente”, a plaidé le numéro le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Dans sa déclaration, le chef de l’Etat a exhorté l’ensemble des participants à orienter  les investissements vers le secteur de l’économie verte, secteur porteur d’avenir.

Le président Bongo a également fait un plaidoyer sur les avancées du Gabon en ce domaine essentiel pour sa transition vers l’après pétrole. En effet, le Gabon s’est engagé, indique-t-il,   à devenir une économie verte exemplaire, dans le souci d’attirer tout investisseur  potentiel dans les secteurs des mines, du gaz et de l’agroalimentaire entre autre.

Place le thème «  investir ensemble dans la transformation  économique », les Chefs d’Etat, les opérateurs économiques, les investisseurs et  divers participants prenant part à cet évènement ont échangé sur l’impérieuse  nécessité de mettre en œuvre de nouvelles approches innovantes visant une  amélioration des modèles d’investissements afin de mieux répondre aux défis  actuels de l’humanité pour relancer les économies mondiales  impactées par la pandémie de la Covid -19.

 

Libreville : Vincent de Paul Massassa a donné le go de la première édition du sommet sur le pétrole et le gaz

Vincent de Paul Massassa ministre gabonais du Pétrole, du gaz et des Hydrocarbures, a donné le go de la première édition du sommet sur le pétrole et le gaz.  L’objectif final  de cet atelier, est de conduire le Gabon vers la transition énergétique.

 

Il sied de noter que, les travaux du sommet tourneront autour de la valorisation du gaz naturel. Le président Ali Bongo, veut mettre un terme au torchage du gaz découvert sur les champs pétroliers pour en faire une source énergétique et économique majeure du pays.

« La priorité au Gabon a toujours été la recherche de l’huile, c’est-à-dire du pétrole. La découverte du gaz a souvent été considérée par les compagnies pétrolières comme un risque », a dit le ministre Massassa.

Et d’ajoute, ce sommet a pour objectif final de réduire le torchage du gaz pour en faire une source de développement économique. « Par la transition énergétique et la monétisation du gaz, l’objectif visé est de réduire notre indépendance sur l’importation des produits finis et amorcer le basculement vers une énergie propre », a affirmé le ministre.

Alice Ouedraogo, Représentante de la Banque mondiale au Gabon, a indiqué que son institution soutient le Gabon dans cette entreprise salvatrice pour les populations ainsi que pour l’environnement.

 

 

Le Gabon participe à la 4ème édition du Sommet international du Pétrole à Abuja au Nigéria

Vincent de Paul Massassa, Ministre gabonais du Pétrole,  participe du 7 au 10 juin 2021 à Abuja au Nigeria à la 4ème édition du Sommet international du Pétrole du Nigeria.

Cette année, la 4ème édition du Sommet international du Pétrole se tient  sous le thème « De la crise aux opportunités : Nouvelles approches de l’avenir des hydrocarbures ». Outre Vincent de Paul Massassa, dans ce sommet, Sylva Timipre, ministre Nigérian du Pétrole a invité également ses homologues du Ghana, de la RD Congo et de la Guinée Équatoriale.

« L’invitation du Gabon à ce sommet international du pétrole est une preuve supplémentaire du leadership du Président de la République SE Ali Bongo Ondimba sur la scène régionale et internationale », indique le service de communication du ministère du Pétrole.

Et d’ajoute, « la pandémie n’a pas eu un gros impact direct sur la production pétrolière gabonaise. Ce,  grâce aux mesures sanitaires drastiques imposées aux sociétés œuvrant dans le secteur par le gouvernement gabonais », révèle-t-elle.

A en croire la cellule de communication du Ministre gabonais du Pétrole, Vincent de Paul Massassa, profitera de cette tribune pour présenter les potentialités du bassin sédimentaire gabonais et le caractère attractif de la législation régissant le secteur pétrolier auprès des compagnies prenant part à cette rencontre internationale sur l’or noir.

 

 

 

Gabon : le ministre du pétrole reçoit une délégation de l’Onep

Le ministre du pétrole, du gaz, et des mines, Vincent de Paul Massassa a accordé une audience aux employés de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) ce mercredi 11 novembre 2020

La délégation de l’Onep était conduite par Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général de l’organisation. Il a fait savoir que l’ entrevue avec le membre du gouvernement a permis de faire le point de la situation du climat social dans le secteur pétrolier. Ils ont fait le tour des problématiques qui frappent ce secteur. Le membre du gouvernement et ses hôtes ont également évoqué les questions qui entravent l’épanouissement de l’or noir.

« C’était un très bel entretien », a laissé entendre le secrétaire général de l’Onep après les échanges. Il confie que d’autres rencontres sont prévues pour poursuivre les travaux sur des points spécifiques. Il a salué le pragmatisme et l’ouverture d’esprit dont le ministre de tutelle fait montre.

Sylvain Mayabi Binet, secrétaire général de l’Onep a ajouté que l’objectif de cette rencontre était d’abord de présenter les salutations de l’Onep au ministre du pétrole, en fonction depuis 2019. Les employés de l’organisation ont également fait savoir qu’ils sont disponibles à accompagner le ministère de tutelle dans le secteur pétrolier et les activités connexes.

Exploitation pétrolière : Vincent De Paul Massassa a échangé avec l’ambassadeur de la République de Corée au Gabon

Chang Soo Ryu ambassadeur de la République de Corée au Gabon, a été reçu en audience  mercredi 16 septembre par le Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent De Paul Massassa.

Les échanges entre le diplomate coréen, ont tourné sur la possibilité pour les hommes d’affaires coréens de venir investir au Gabon, un pays à fort potentiel pétrolier.

« Le Gabon et la Corée partagent actuellement un partenariat privilégié dans le secteur du pétrole et du gaz. A cet effet, nous avons discuté des opportunités pour des investisseurs coréens  de venir  prendre part aux différentes activités qui sont en cours dans l’industrie du pétrole et du Gaz au Gabon », a déclaré M. Soo Ryu au terme de l’audience avec le Ministre du Pétrole, du Gaz et des Mines, Vincent De Paul Massassa.

Il sied de rappeler que, la Corée et le Gabon ont une coopération bilatérale séculaire datant depuis 1962. La Corée est présente au Gabon entre autres dans le domaine, de l’Energie, des Mines, du Commerce automobile et des arts martiaux.

 

Le deuxième trimestre 2020 a souri BW Energy avec une produit de 1,455 million de barils de pétrole

La société pétrolière et gazière a notamment produit 1,455 million de barils de pétrole sur cette période, contre 1,045 million barils au premier trimestre. BW Energy a achevé le 2e trimestre 2020 sur une bonne note.

Le deuxième trimestre 2020 a souri BW Energy, qui vient d’annoncer des chiffres en hausse. Durant cette période, la société pétrolière et gazière a affiché une production 1,455 million de barils de pétrole contre 1,045 million barils au premier trimestre. Une performance ayant entrainé une augmentation de l’excédent brut d’exploitation à 21,8 millions de dollars contre 14,8 millions de dollars au premier trimestre, en raison de la hausse des ventes de pétrole notamment.

Selon BW Energy, les opérations quotidiennes de Dussafu continuent de fonctionner conformément aux attentes, avec quatre puits (DTM-2H, DTM-3H, DTM-4H et DTM-5H) produisant vers le FPSO BW Adolo à un taux actuel d’environ 18 000 b/jour de production de pétrole (brut). «Nos priorités sont d’assurer la sécurité des personnes, de maintenir des opérations stables et de garantir la solidité financière pour poursuivre des opportunités de croissance créatrices de valeur», a annoncé le PDG de BW Energy.

 

 

 

 

ONEP: Un séminaire contre le travail précaire dans le secteur du pétrole et gaz

L’Organisation des employés du pétrole (ONEP) et le Réseau énergétique de la Fédération internationale IndustriAll Global Union ont organisé un séminaire lié au Travail précaire dans le secteur du pétrole et du gaz.

Différentes formes de précarités existent autour des travailleurs. Il s’agit notamment de l’emploi abusif dans les contrats à durée déterminée, qui entraîne une certaine forme d’insécurité. Guylaine Mboui Zolo Ba-Ndong, secrétaire nationale chargée de la réglementation, des relations extérieures et de la communication de l’ONEP a précisé que ce séminaire avait pour objectif aussi, de pouvoir ouvrir ce débat au sein de la zone francophone qui regroupe le Gabon, le Sénégal et la Cote d’ivoire pour qu’ensemble ils puissent créer une plate-forme d’entraide pour marcher vers la quête des solutions pour lutter contre la précarité.

La campagne de sensibilisation a porté sur un volet d’information, d’abord, et de formation sur la possibilité de ces travailleurs précaires à pouvoir s’organiser autour d’un syndicat dans le but d’améliorer leurs conditions de vie et leurs conditions de travail. Un rapport final sera restitué auprès du ministre du travail et du ministre du Gaz, du Pétrole et des Hydrocarbures.