Présidentielle 2023 : Pierre Claver Maganga se retire de la coalition Alternance 2023

Il a annoncé mardi 1er août dernier qu’il ne fait plus partie de la coalition Alternance 2023, plateforme de l’opposition créée en janvier 2023 en vue des élections générales du 26 août au Gabon.

 

Dans un entretien accordé au quotidien public  L’Union, Pierre Claver Maganga candidat à l’élection présidentielle pour la cinquième fois a indiqué qu’il sera candidat de son côté. Il a décidé de se retirer de la plateforme Alternance 2023, afin de se présenter de son côté et est convaincu de remporter le scrutin à un tour. « Je demande aux autres de s’unir et de trouver leur candidat consensuel, mais moi je solliciterai les suffrages de mes compatriotes. Leur démarche ne me concerne pas », a déclaré le leader du Parti Social-Démocrate, qui avait récemment appelé à l’organisation des élections sur deux jours.

En donnant  les raisons de son retrait de cette plateforme, le leader du PSD a expliqué que : « Les membres de ce regroupement défendent l’idée d’un État jacobin, centralisé. Ce qui est à l’opposé de la “Provincialisation” (concept qu’il défend, NDLR) qui, elle se fonde sur un État décentralisé et déconcentré. Du coup, nos idées ne peuvent correspondre. Partant de là, nous sommes obligés, chacun en ce qui le concerne, d’aller soumettre aux Gabonais et Gabonaises sa visionLa Provincialisation n’est pas un programme commun de gouvernement, mais un véritable projet de société, une vision que les autres ne partagent pas ».

Rappelons que, Alternance 2023, est une plateforme de l’opposition créée en janvier 2023,  en vue des élections générales du 26 août au Gabon, dont est fédérer une candidature consensuelle pour l’élection présidentielle.  Pour l’heure, Les discussions sont toujours en cours pour dégager le candidat unique et éviter à l’opposition d’aller en rangs dispersés face au président sortant Ali Bongo Ondimba, candidat pour un troisième mandat à la tête du pays.

Maganga annonce les premières universités d’été du PSD du 10 au 12 septembre à Mouila

L’opposant Pierre Claver Maganga Moussavou président national de la formation politique Parti social-démocrate (PSD), a annoncé  que son parti  organise les universités d’été du 10 au 12 septembreà Mouila, capitale provinciale de la Ngounié.

 

Il sied de noter que sa serait la première messe politique du genre pour les sociaux-démocrates, qui vont focalisés leur réflexion sur deux thématiques, notamment  la « provincialisation », projet de société de Pierre Claver Maganga Moussavou et la « transparence électorale au Gabon ».

« Si nous voulons un pays où il y a l’équité et la justice sociale, nous devons nous résoudre à ‘s’approprier ce système qui est la provincialisation, parce que c’est un système qui s’oppose au système actuel qui est trop centralisateur », a dit L’opposant Pierre Claver Maganga  en expliquant au passage le bien-fondé de la  tenue de cette messe politique.

Signalons que cette rencontre aux allures d’un congrès, devait amener tous les militants du PSD, à s’approprier des différents contours de ce projet de société pour, ine fine, être des relais sur le terrain.

« Vous savez que c’est celui lui qui est à côté du feu qui écoute le bruit de la marmite et qui ne saurait y avoir le développement excentré », a-t-il insisté.

Pour le président national du PSD, il s’agit de préparer les militants aux futures élections, souhaitées transparentes. Les universités d’été du PSD vont déboucher sur des résolutions pertinentes à même de contribuer à raffermir la démocratie encore balbutiante au pays.

 

Gabon : P.C. Maganga accuse Brice Laccruche Alihanga d’être à l’origine d’une tentative de coup d’État

Limogé du poste de Vice-président de la République gabonaise il y a un an, Pierre-Claver Maganga Moussavou accuse Brice Laccruche Alihanga d’être à l’origine d’une tentative de prise de pouvoir.

Selon l’ancien vice-président de la République,  Brice Laccruche Alihanga lui aurait proposé la somme de 4 milliards de francs CFA pour trahir Ali Bongo. Face à son refus, il aurait monté de toute pièce l’affaire Kévazingo pour avoir sa peau.

Silencieux depuis son limogeage à la Vice-présidence de la République, Pierre-Claver Maganga  sort de sa réserve et évoque les raisons de son éviction. Il affirme sans sourciller que c’est l’ancien directeur de cabinet du président de la République qui l’a dégommé de la Vice-présidence de la République. La Raison ? « Monsieur Brice Laccruche Alihanga Fargeon, en tant que citoyen français, voulait prendre le pouvoir », affirme-t-il.

« Lorsque le président de la République est tombé malade, il m’a demandé d’être dans son camp. Moi Vice-président de la République. Tout opposant que j’étais, je devais respecter mon serment et être loyal vis-à-vis du chef de l’État. Et encore aujourd’hui, je l’assume », a-t-il déclaré, le 14 avril dernier, sur les antennes de Radio Gabon.

Un an après son éviction, l’homme semble avoir du mal à l’intégrer d’autant plus qu’il paierait le prix de sa loyauté envers Ali Bongo.