Gabon :Hervé Patrick Opiangah recherché par la police

L’ancien ministre des mines qui a été convoqué par la police judiciaire dans une affaire de mœurs depuis le 20 novembre, reste introuvable.

 

L’homme politique Hervé Patrick Opiangah président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), ancien ministre des Mines de la transition est activement recherché par la police judiciaire au Gabon. Selon les informations, il a été convoqué le 20 novembre 2024,  par la Direction des affaires criminelle mais n’a pas honoré à cette convocation. Car, ses avocats Gisèle Eyue Bekalé, Jean Paul Moumbembe et Célestin Mba Ondo,  ont qualifiés ce délai restreint (la convocation a été reçue à 10 heures et exigeait a ce dernier de comparaitre deux heures plus tard(Ndlr)) « d’insuffisant ».

Ces derniers avaient alors sollicités un report invoquant leur incapacité à préparer une défense adéquate. Malgré leur démarche, l’audition est maintenue, mais Hervé Patrick Opiangah ne s’était pas rendu. Dans l’après-midi du 20 novembre, le domicile d’HPO est fouillé par des agents de police et de la Garde Républicaine. Le siège de l’UDIS, situé à Owendo, est également pris d’assaut. Les forces de l’ordre enfoncent des portes, interrogent le personnel sous la menace et procèdent à des fouilles méticuleuses. La résidence secondaire de l’homme politique, ainsi qu’une ferme lui appartenant située un peu après la commune de Ntoum, ont également été fouillées. Ne montrant aucune trace de l’homme politique,  qui jusqu’ici reste introuvable.

Hier lundi 25 novembre, une rumeur largement relayée sur les réseaux sociaux affirmait que le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (Udis) avait trouvé refuge à l’ambassade des États-Unis à Libreville. Une information démentie par l’Ambassade. Qui n’a pas dans son communiqué invité  le public à vérifier les informations par le biais de sources fiables.

Gabon : les agents de police interdits de sortir du territoire

Le chef des forces de police nationale (FPN), le Général de Division Serge Hervé Ngoma vient d’annoncer une suspension de délivrance des autorisations de sortie du territoire aux agents de police.

 

Selon la note  référencée n°01206 du 21 juillet  2023, le Commandant en chef des forces de police nationale (FPN), les policiers sont interdits de sortir du territoire. Cette mesure est effective « À compter de la date de signature du présent, les autorisations de sortie du territoire national et de la garnison sont suspendues jusqu’à nouvel ordre ». Les raisons de cette suspension d’autorisation n’étant pas données dans la note du commandant. Mais cette décision laisse penser que, c’est en rapport avec les élections 2023 qui auront lieu le 26 août au Gabon.

 En effet, le Gabon  va organiser le 26 août 2023, trois scrutins à savoir : l’élection présidentielle, les législatives et les élections locales.  Certainement, le Commandant en chef de la Police nationale souhaite maintenir l’ensemble de ses troupes mobilisées pour assurer cette mission. Les Forces de sécurité et de défense sont assignées pour la sécurisation des alentours des bureaux de vote,  certainement les raisons pour laquelle le chef des forces de police nationale Général de Division Serge Hervé Ngoma a fait cette sortie.

Dans sa note, Général de Division Serge Hervé Ngoma précise que,  des exceptions pourraient être faites pour les cas de force majeure notamment en ce qui concerne des urgences sanitaires. Pour ce faire, il faudrait que « les urgences sanitaires soient dûment certifiées par le Médecin Directeur du Service de Santé des Forces de Police Nationale », a-t-il mentionné le Général Serge Hervé Ngoma dans sa note. Pour finir, il invite l’ensemble  des services de la police nationale de prendre toutes leurs dispositions pour que cette mesure soit respectée.

Gabon : 18 agents de police incarcérés en 2021

Le ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha, l’a rappelé hier mercredi 03 août 2022, lors d’un rassemblement tenu avec les agents de police nationale du Gabon en prélude au 62ème anniversaire de l’accession du Gabon à l’Indépendance.

 

C’est dans l’optique de sensibiliser la police nationale sur divers actes irrépréhensibles qu’ils posent et de les remobiliser autour des valeurs cardinales,  que ce rassemblement a eu lieu mercredi à l’école de formation de police à Owendo près de Libreville.

En effet, le ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha, a voulu rappeler à l’ordre les agents de police, motivés par l’appât du gain, ternissant l’image de toute la corporation. Dans son discours, il a rappelé qu’, « Au terme de l’année 2021, les établissements carcéraux sur l’ensemble du territoire national comptaient 18 policiers, dont 16 en détention provisoires et 2 condamnés ».

Il interpelle chacun d’entre eux à faire preuve de responsabilité « Ces faits, que j’évoque avec désolation, sont bien connus de vous et devraient interpeller au plus haut point, chaque policier à reconsidérer ses voies, en réintégrant le champ de l’exemplarité et de la dignité que confèrent le Corps auquel vous appartenez », conseille-t-il.

Pour finir, le ministre a recommandé aux patrons des différentes unités de faire recours au statut général de la police pour réprimer sévèrement les cas de « désertion, d’absences prolongées et injustifiées, de détournement de fonds, de racket, d’extorsion et de tout chef d’infraction au détriment des usagers ».

Gabon : les agents de police outillés sur les techniques d’enquêtes  scientifiques

Ils ont pris part à un séminaire de formation la semaine dernière, dans le but de renforcer leur capacité en ce qui concerne les enquêtes judiciaire et en police technique et scientifique à Oyem et Bitam.

 

Après avoir reçu un don de matériels de police technique et scientifique de la part de la France reçu des mains de l’ambassadeur de France au Gabon, Alexis Lamek, la direction de la Police Technique et Scientifique des Forces de Police Nationale et le Conseiller du Commandant en Chef en matière de Coopération Internationale ont décidé de former leurs agents afin de mieux utiliser ses dons.

Au cours de cet atelier de formation, les agents de la police ont été mieux édifié sur comment classer des empreintes digitales, identifier un récidiviste, quelle est la composition d’une trace digitale ? Et  Comment révéler une trace digitale et comment l’exploiter.

Cette formation s’inscrit selon le journal Gabon Media Time, dans un vaste programme d’appui de la coopération française aux forces de la police nationale. Un appui qui a pour objectif de redynamiser le fonctionnement de la Direction de la Police Technique et Scientifique en garantissant plus d’efficacité dans la recherche de preuves objectives de culpabilité ou d’innocence.

Libreville : l’influenceur Nephtali Nalick enlevé par des agents de la police judiciaire (Famille)

L’influenceurs gabonais  Nephtali Nalick a été  enlevé par des agents de la police judiciaire (PJ) à son domicile, a affirmé son père, l’ancien journaliste Thierry D’Argendieu Kombila.

 

 

A en croire  Thierry  D’Argendieu leader de la formation politique Les Forgerons,  « Hier aux environs de 18 heures, nous avons enregistré l’enlèvement de Nephtali Nalick », a –t-il déclaré .

Et d’ajoute, « Je viens (…) dénoncer une pratique dégradante qui progressent (…) dans notre pays qui amène la police judiciaire à organiser des enlèvements dans les familles et dans les domiciles ».

Signalons que, l’influenceur Nephtali Nalick a récemment mis en ligne une vidéo de lui dans le camp de police du quartier Akemidjogoni, l’un des plus insalubres de la capitale. Le blogueur a montré, sinon remontré le niveau de dégradation hyper avancé des bâtiments, les « lacs » permanents au pied des immeubles en saison de pluie, les peintures qui n’ont plus jamais été rafraichies depuis des décennies…

Notons que, cette vidéo a fait le tour de la blogosphère et suscitée des railleries sur les conditions de vie des policiers qui ont été en première ligne pour réprimer toutes les personnes qui violaient le couvre-feu alors que le Covid-19 était en net recul dans le pays. L’influenceur dit avoir grandi dans ce camp.

Pour sa famille,  l’influenceur a été arrêté à cause de cette vidéo. La loi gabonaise interdit de filmer sans

Franceville : un mort et plusieurs blessés graves dans un accident de circulation

Un accident de la circulation s’est produit dimanche 15 mars dernier à Franceville, occasionnant ainsi un mort sur le champ et plusieurs blessés graves.

Un véhicule double cabine de marque Toyota Land cruiser V8 et une voiture de marque Toyota Rav4 sont entrés en collision. L’un des occupants du second véhicule est mort sur le champ. D’autres accidentés, projetés par le choc, seraient dans un état critique. Ils ont immédiatement été transportés d’urgence à l’Hôpital régional Amissa Bongo. Les raisons de cet accident ne sont pas connues. L’excès de vitesse serait la principale cause.

Selon une source sur place, la police et les autorités locales n’ont pas encore communiqué sur le bilan réel de l’accident.

Gabon : un élève de 2end a poignarde à mort son camarade de classe à Tchibanga

Un élève dont l’identité n’a encore été révélée a poignardé à mort son condisciple de classe au collège la Réussite de Tchibanga au sud-ouest du pays.

Selon les témoins sur place,  la scène s’est déroulée ce mercredi dans la matinée sur une affaire de téléphone. Le jeune d’une quinzaine d’année a été froidement poignardé de plusieurs coups de couteaux dans le dos.

Après sa mort, le présumé assassin a abandonné la dépouille dans un cours d’eau adossé sur le talus.

Le corps a été acheminé dans une morgue de la place. La police est à la recherche du criminel présumé.

Lutte contre le terrorisme : les unités d’intervention de la Police formées