Soupçons d’Ebola au Gabon: le rapport de l’OMS

L’Organisation Mondiale de la Santé s’est intéressée aux récents événements survenu à Port-Gentil au Gabon. Un premier rapport est donc disponible, avec de nouveaux éléments.

L’organisation Onusienne a interrogé l’adjoint du commandant du « Sandra Tide ». Selon celui-ci, l’équipage aurait été contraint de boire un mystérieux produit encore non identifié. Ce produit pourrait donc être la cause du décès du capitaine et du coma de son adjoint.

«Le médecin de garde de la clinique Mandji ayant réceptionné en premier les 2 malades philippins emmenés par la Marine nationale, relève que durant son bref interrogatoire fait auprès de l’adjoint du commandant, ce dernier aurait affirmé ce qui suit : «ils nous ont forcés à boire un produit, et après le commandant est tombé». N’ayant pas de service de réanimation, le médecin les a orientés vers l’Hôpital Tchengué», rapporte l’OMS.

Egalement, l’OMS informe que parmi les six membres de l’équipage restant, l’état de santé des trois malades évacués du navire le 27 octobre s’est amélioré : «leurs paramètres vitaux sont normaux, ils s’alimentent normalement, aucun symptôme, leurs examens biologiques de routine sont normaux». Quant aux trois non malades, ils ne présentent aucune anomalie.

Les résultats préliminaires du Centre international de recherches médicales de Franceville (CIRMF) restent attendus ce mercredi 30 octobre 2019. Des tests ont été faits pour savoir si la maladie Ebola ou toutes autres maladies auraient pu infectés les membres de l’équipage.

Sur les 08 membres de l’équipage, 5 sont camerounais et 01 ghanéen. Ils sont tous suspects à ce stade de l’enquête. Les autorités judiciaires de Port-Gentil vont certainement se pencher sur ce dossier.

Recouvrement des taxes: L’hôtel de ville de Port-Gentil en campagne de collecte

Gabriel Tchango a officiellement lancé, le 2 septembre 2019, l’opération de recouvrement des taxes municipales et des patentes.

L’hôtel de ville de Libreville lance une vaste campagne qui permettra de collecter auprès des commerçants la taxe sur l’emplacement fixe, la taxe sur la propreté, la taxe sur la nuisance sonore, la taxe sur l’environnement, et l’ISL (impôt synthétique et libératoire).

Selon Gabon Review, l’opération qui est prévue durer six semaines sera menée sur le terrain par six équipes composées d’agents municipaux, d’un agent du Trésor public et d’un autre de la direction générale des Impôts en service dans la province de l’Ogooué-Maritime.

Le but de celle-ci est d’optimiser les ressources de l’Hôtel de Ville, dont les projets sont aussi nombreux qu’ambitieux. À l’Hôtel de Ville, l’on assure que les retards de paiement des taxes et impôts par les opérateurs économiques pénalisent considérablement les finances municipales et retardent ou empêchent la réalisation de certains projets d’utilité commune.