Variole du singe : le ministre de la santé appelle les populations à la vigilance

Le Pr Adrien Mougougou a dans un communiqué alerté les populations sur l’épidémie de variole de singe qui a déjà tué plusieurs personnes en république démocratique du Congo.

 

Bien que, le Gabon n’enregistre aucun cas d’épidémie de variole de singe, le ministre de la santé avec l’appui des partenaires, a pris un certain nombre de dispositions pour prévenir et lutter contre une éventuelle importation des cas en raison du flux des populations. Dans son communiqué, le ministre a indiqué que plusieurs dispositions ont été prises à savoir : la mise en alerte de notre système de surveillance, l’élaboration d’un plan de préparation et de riposte contre une éventuelle épidémie, le Mpox, l’acquisition de la capacité diagnostique.

On note également le renforcement de la collaboration avec la santé animale pour le partage de l’information, le renforcement de la surveillance et l’alerte précoces par la mise à disposition des définitions des cas dans les formations sanitaires aux postes frontières, le renforcement des capacités du personnel dans les structures hospitalières. Le ministre appelle à la vigilance des populations. Et recommande aux populations de prendre des précautions en  évitant  tout contact avec les animaux morts en forêt, manger la viande de brousse bien cuite. Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon, se rendre immédiatement dans une structure sanitaire en cas de symptômes.

Il faut rappeler que, la variole de singe ou Mpox est une maladie infectieuse contagieuse, pouvant entraîner des formes graves, voire mortelles dans 10% des cas. Elle se caractérise par les symptômes tels que : la fièvre élevée, une fatigue, des douleurs musculaires associées à une irruption cutanée sur le corps, y compris les pompes des mains et la plante des pieds.

Gabon : un atelier sur l’harmonisation des prix des médicaments en zone Cemac

Depuis lundi 25 mars 2024, Libreville abrite un atelier technique d’évaluation conjointe des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM) des médicaments à usage humain en zone CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).

 

Au cours de cet atelier qui réunit plusieurs experts nationaux et internationaux,  il sera question d’analyser la conformité des dossiers qui ont été déposés par les six (6) pays membres de la sous-région, afin de les mettre ensemble. Le but étant,  de parvenir à la mise à disposition des populations de la sous-région des produits pharmaceutiques sûrs, efficaces, de bonne qualité et à moindre coût.

Les experts devront arriver à une phase de reconnaissance mutuelle des autorisations de mise sur le marché. Pour le ministre de la santé  le Pr Adrien Mougougou c’est plus rassurant « lorsqu’il y a une régionalisation de ces homologations car, par le passé, « on pouvait redouter un médicament qui aurait été autorisé sur le marché voisin, mais qui est arrivé sur le vôtre, sans savoir comment ou par quel canal il est passé », a-t-il indiqué.

Rappelons que, l’atelier est placé sous la direction de la Coordination pour la Lutte contre les Endémies en Afrique Centrale (OCEAC) en collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque Mondiale (BM), cet atelier stratégique réuni plusieurs experts de la sous-région.

Un atelier sur la révision de la liste nationale des médicaments ouvert à Libreville

Le ministre de la santé le professeur Adrien Mougougou, a lancé les travaux sur la révision de la Liste nationale des médicaments et dispositifs médicaux essentiels (LNMDE) de 2020, ce lundi 26 février 2024.

 

Réunissant les acteurs du secteur sanitaire, il est question au cours de cet atelier de faire adopter la liste nationale des médicaments 2024, la mettre dans le circuit du système sanitaire et la vulgariser pour le grand public. Elle est en effet un référentiel catégorisant les médicaments en fonction des classes thérapeutiques, de la pyramide sanitaire et la dénomination commune internationale (DCI).

Au cours de son discours de circonstance, le ministre de la santé a indiqué que : «L’un des défis majeurs du gouvernement gabonais est d’offrir à la population des prestations de soins de qualité dans un esprit d’équité et de justice sociale. Ce défi ne pourrait être relevé sans la mise en place d’un système de santé performant répondant aux besoins de plus en plus croissants des individus, des familles et des communautés», a déclaré le professeur Adrien Mougougou.

Notons que, l’atelier est organisé par  l’Agence nationale du médicament et des autres produits de santé (ANMAPS), en partenariat avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les travaux vont s’achever le 1er mars 2024.

Gabon : vers la construction d’un nouvel hôpital à Port-Gentil

Le ministre de la santé Pr Adrien Mougougou a procédé le 20 février dernier à Libreville, à la signature d’une convention avec des investisseurs Turcs pour la construction d’un nouvel hôpital dans la ville de Port-Gentil.

 

Des investisseurs turcs réunis au sein de FB Group ont acquis de l’État la conception et la construction d’un nouvel hôpital à Port-Gentil. Cette  structure, va permettre de désengorger le Centre hospitalier régional de Ntchengué. Elle est  présentée par le ministre de la Santé, le Pr Adrien Mougougou, comme le début de la réalisation de la promesse faite par le président de la Transition, lors de son passage dans la capitale économique en décembre 2023, d’améliorer l’offre de soin aux populations de cette partie du pays.

C’est une phase « cruciale » pour le gouvernement qui se réjouit d’avoir passé cette étape de signature de convention. Le ministre de la santé  a indiqué, au terme de la cérémonie de signature que ce chantier sera un des plus importants du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) en la matière. «Ça va être l’une des premières grandes réalisations dans le domaine de la santé, hormis ce qui est fait quotidiennement dont la réhabilitation de certaines structures. Là, il va s’agir d’une construction nouvelle dans notre capitale économique qui avait tant besoin d’une structure de très haut niveau pour soulager les populations de cet endroit», apprend-on.

Les deux parties ont fixé un délai de 16 mois pour la livraison du chantier. Le terrain devant accueillir la future structure est déjà connu. La date du début des travaux reste inconnue.