Gabon : Oligui Nguema échange avec Albert Ondo Ossa

Le Chef de l’Etat gabonais a échangé ce jeudi 05 décembre avec l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2023 annulée, Albert Ondo Ossa.

 

«Cette rencontre a permis de dresser le bilan du processus référendaire et d’aborder les prochaines étapes de la Transition, notamment l’élaboration du nouveau code électoral», indique la communication de la présidence de la République.

Ces rencontres s’inscrivent dans le cadre de la poursuite des échanges avec les acteurs politiques à la suite du Référendum constitutionnel.

Elles se tiennent avant le lancement du chantier du Code électoral prévu pour le mois de janvier 2025, selon le chronogramme de la Transition.

Gabon : Oligui Nguema rencontre les partisans du Non au Référendum

Le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu ce 05 décembre 2024 les partisans du NON à la nouvelle Constitution.

 

Au cours de leur rencontre, le président Oligui Nguema a  pris en compte leurs préoccupations. Témoignant d’un esprit de dialogue et d’inclusion, il les a assurés que leurs voix seraient entendues.

Le Chef de l’État a également insisté sur leur rôle crucial dans la Transition, notamment pour garantir des élections transparentes, crédibles et apaisées. Apprend-on sur le post  Facebook de la Présidence de la République.

Notons que la délégation du camp du NON était composée entre autres, de Jean-Rémi Yama, Jean-Valentin Léyama, Marcel Libama, Marc Ulrich Malékou, Nicole Assélé.

Gabon: vers la mise en place d’un comité pour la rédaction du code électoral

L’annonce a été faite par le président de la transition au cours de son discours prononcé le 04 décembre 2024, à l’occasion de la victoire du Référendum au Gabon.

 

En s’adressant au peuple gabonais avec une « profonde émotion », à cause de leur participation massive au Référendum 2024, le président de la transition Oligui Nguema a rappelé que  le référendum du 16 novembre dernier, « nous rapproche de l’objectif final de notre Transition : rendre le pouvoir au choix des Gabonais dans un cadre institutionnel rénové et assaini ».

En ajoutant que, « les prochaines étapes du processus de Transition se poursuivront dans le même esprit d’inclusivité et de transparence ». A cet effet, un comité institutionnel se « se chargera de rédiger notre nouveau code électoral qui sera ratifié et adopté par les deux chambres du Parlement ».

Il a également indiqué que le Ministère de l’Intérieur « va se charger de la révision du fichier électoral en vue de nous conduire à une élection libre, transparente et apaisée qui marquera la fin de la Transition ». Notons que selon le chronogramme de transition au Gabon, l’élection présidentielle aura  lieu en août 2025.

Gabon-Référendum 2024 : les résultats validés par la cour Constitutionnelle

Dieudonné Aba’a Owono, président de la Cour constitutionnelle, a ce vendredi 29 novembre 2024, rendu publics les résultats détaillés de cette consultation populaire et ce, province par province.

 

Les 91,81% obtenus au Référendum 2024, qui s’est déroulé le novembre dernier ont été confirmé par la cour constitutionnelle ce vendredi. En effet, à  la lecture des données rendues publiques par la Cour constitutionnelle ce jour, la nouvelle Constitution a été plébiscité quasiment dans la plupart des régions du pays.

Parmi les plus élevées figurent Woleu-Ntem avec 98,24 % de « oui », Nyanga (97,09 %), et Haut-Ogooué (96,40 %). Les provinces de l’Estuaire et de l’Ogooué-Maritime ont également enregistré des taux élevés de soutien, bien qu’un peu plus faibles, avec respectivement 83,50 % et 83,72 % pour le « oui ». La Cour constitutionnel a dans son rendu, relevé 45 784 de bulletins blancs ou nuls.

Aucun recours en annulation n’a été enregistré au greffe de la Cour constitutionnelle, dont les résultats définitifs ne sont susceptibles d’aucune contestation. Notons que, l’adoption de cette nouvelle Constitution marque le début de réformes institutionnelles importantes et ouvre la voie à l’organisation de nouvelles élections générales.

 

Oligui Nguema rencontre les observateurs nationaux et internationaux

Le président de la transition a échangé avec une délégation d’observateurs, venus présenter leur évaluation du processus électoral du Référendum du 16 novembre 2024.

 

Conduite par le ministre de l’intérieur Hermann Immongault, la délégation des observateurs  nationaux et internationaux a au cours de leur rencontre avec le président Oligui Nguema échangé sur la sécurité des bureaux de vote et des citoyens, la transparence des étapes du processus, l’apaisement dont la quiétude a favorisé une participation citoyenne et la promptitude des acteurs impliqués.

Ils n’ont pas manqué de félicité les autorités gabonaises pour la qualité de l’organisation de cet événement historique qui s’est déroulé, selon eux, dans un climat de paix et de sérénité, exprimant leur satisfaction quant aux avancées démocratiques et aux droits fondamentaux inscrits dans la nouvelle Constitution.

A la fin de cet échange, la délégation des observateurs, a réaffirmé son engagement à accompagner le Gabon tout au long de cette phase de Transition, en vue du retour à la légalité constitutionnelle.

 

Référendum 2024 : Oligui Nguema salue les gabonais pour l’adoption de la nouvelle Constitution

Le président de la transition a à travers un post partagé un message avec le peuple gabonais, ce 18 novembre 2024.

 

« Le peuple gabonais a largement adopté la nouvelle Constitution lors du référendum. Une étape décisive vers le Gabon nouveau, fondé sur la démocratie, l’unité et la justice. », Peut-on lire. En effet, ce message du président de la transition intervient après l’annonce de la victoire du Oui avec un pourcentage de 91,80% au scrutin, par le ministre de l’intérieur chargé de l’organisation des élections au Gabon.

« Le Gabon franchit une étape historique vers la restauration de ses institutions. La nouvelle Loi Fondamentale a été plébiscitée par les Gabonaises et les Gabonais, témoignant d’une aspiration collective à un avenir meilleur. Ensemble, nous continuons de construire une nation forte et unie ». a-t-il ajouté sur un autre post.

Notons que, le message du président de la transition illustré par une photo de la remise du projet de Constitution au Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima, par lui-même il y a plusieurs semaines.

Le Vice-Président du Centre africain de l’USIP salut le déroulement du référendum au Gabon

Au cours d’une audience avec le président de la transition le Général Oligui Nguema, le 16 novembre dernier, le Dr Joseph Sany, Vice-Président du Centre africain de l’USIP, et ses collègues ont présenté un bilan de leur mission au Chef de l’État.

Le Dr Joseph Sany a exprimé sa satisfaction au climat apaisé ayant prévalu tout au long du processus électoral. La délégation a également échangé avec le président sur le respect du chronogramme de la transition et les perspectives des prochaines élections.

Pour sa part, le général Oligui Nguema a réaffirmé son engagement à conduire une transition transparente, inclusive et apaisée, en vue de restaurer la dignité du peuple gabonais et de consolider les institutions républicaines.

Notons que, le scrutin a permis l’adoption de la nouvelle Constitution avec 91,80 % des voix pour un taux de participation de 53,54 %, selon les résultats provisoires annoncés par le ministère de l’Intérieur.

Référendum 2024: victoire du oui avec 91,80%

Le ministre de l’intérieur a annoncé les résultats provisoires du scrutin pour l’adoption de la nouvelle constitution, qui a eu lieu samedi 16 novembre 2024.

 

48 heures après le vote, le ministre de l’intérieur chargé de l’organisation des élections au Gabon, a publié les résultats du scrutin. 91,80% c’est le pourcentage des suffrages exprimés lors du vote. En effet, sur un total de huit cent soixante-huit mille cent quinze (868 11() électeurs inscrits, il a été enregistré quatre cent soixante-trois mille soixante-six (463 066) votants, huit mille huit cent quatre-vingt-treize (8893) bulletins blancs ou nuls pour quatre cent cinquante-quatre mille cent soixante-treize suffrages exprimés, a déclaré le ministre de l’Intérieur.

Le taux de participation, qui était l’un des principaux enjeux de ce scrutin, s’établit à 53,54%, a révélé le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, désormais seul organe en charge de l’organisation des élections politiques en république gabonaise, au terme de la loi. En attendant les résultats détaillés ce lundi, il faut noter qu’il s’agit là des résultats compilés par provinces.

Rappelons que, cette constitution remplace celle de 1991, modifiée cinq (5) fois, en 1994, en 1995, en 1997, en 2000 et enfin en 2023 par la loi 13/2023 du 19 août 2023, sous les rênes des Bongo père et fils.

 

Gabon : fermeture temporaire des débits de boissons en raison du Référendum

Les débits de boissons seront fermés dès ce vendredi 15 novembre à partir de 23h30 au Gabon.

 

L’annonce a été par le ministre de l’intérieur et de la sécurité Hermann Immongault, chargé des élections au Gabon. Les débits de boissons seront fermés à titre temporaire du vendredi 15 novembre à 23h30 mn au samedi 16 novembre 2024 à 24h00 », informe le communiqué.

Le communiqué poursuit que, « les commandements en chef de la Gendarmerie nationale et des Forces de police nationale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de veiller à l’exécution de cette information », apprend-on.

Rappelons que, le Référendum 2024, aura lieu demain samedi 16 novembre 2024 dans toute l’étendue du territoire gabonais.

 

Référendum 2024 : le Pr Albert Ondo Ossa invite les gabonais à voter « Non »

L’ancien candidat à la présidentielle de 2023, a appelé les gabonais à voter pour le Non au référendum qui aura lieu demain samedi 16 novembre 2024, au Gabon.

 

«J’invite tous les Gabonais conscients des enjeux de l’heure et soucieux de l’avenir de notre pays à se rendre aux urnes et voter massivement pour le NON», a-t-il lancé. En expliquant que « voter le OUI serait accordé un pouvoir sans borne et sans fin. Voter OUI serait opté pour la perpétuation du système Bongo-PDG et de Delta Synergie, ainsi que la spoliation de nos ressources et de notre patrimoine commun ». Ces raisons qui justifient pour le Pr Ondo de voter « Non » au référendum.

En effet, dans son discours, le Pr Ondo a jugé catastrophique le bilan des nouvelles autorités, ouvrant la voie à un cheminement en deux étapes donc la première est de mettre un terme à « la Transition de Monsieur Oligui Nguema. Il n’y a aucune autre alternative à cette première étape qui, inexorablement, passe par un vote massif en faveur du NON au référendum constitutionnel proposé par le pouvoir PDG-CTRI». Indique-t-il.

Avant d’ajouter que, la deuxième étape est, selon lui, relative aux exigences fondamentales de notre société. « Elle procède de mon programme et, plus encore, des objectifs de mon projet à court, moyen et long terme. D’autant que c’est ce programme et lui seul qui a emporté l’adhésion du peuple gabonais le 26 août 2023», a-t-il expliqué.

Pour finir, le Pr a invité les populations à se rendre massivement aux Urnes pour voter pour le « Non », car pour lui, «  voter non, c’est l’espoir de rétablir la dignité nationale et de reconstruire un Gabon plus juste et plus prospère », conclut-il.

Référendum 2024 : une vingtaine d’observateurs retenus

Le ministre de l’intérieur l’a annoncé mercredi 13 novembre, au terme d’une audition à la cour constitutionnelle.

 

le Gabon qui pour ces élections souhaite  s’inscrire  dans une volonté affichée de transparence électorale, a décidé d’autoriser les observateurs nationaux à couvrir les élections. Pour ce samedi 16 novembre dans le cadre du Référendum 2024, qui aura lieu dans toute l’étendue du territoire gabonais, le ministre Hermann Immongault a au terme d’une nouvelle audition à la Cour constitutionnelle, annoncé qu’une vingtaine d’observateurs a été retenus.

En effet, le ministère a reçu 50  demandes d’observateurs et seule la moitié a été retenue. Au nombre de ces observateurs figure l’Union européenne, la première avoir reçu le quitus des autorités de transition. Notons que, le ministre avait il y a quelques semaine souligné que, les observateurs devront respecter les dispositions de l’article 7 du décret n° 1004/PR/MI du 27/08/1998, sous peine de retrait de leur accréditation. Cette mesure vise à garantir l’intégrité du processus tout en bénéficiant de l’expertise internationale.

 

 

Référendum 2024 : Chen Sylvestre Mezui M’Obiang appelle les populations à voter oui

L’ancien membre du gouvernement est allé à la rencontre des populations mercredi 12 novembre à Oyem, afin de les convaincre à voter pour la nouvelle constitution au Gabon.

 

« Je suis pas ici pour vous parler de moi, de qui je suis et à quel clan j’appartiens, je me présente devant vous pour vous parler des avantages que l’ensemble des Gabonais, dont nous faisons partie, allons tirer profit en votant OUI », a une fois de plus martelé, tour à tour, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, dans les deux quartiers visités à savoir Nfoul et Ngouema situés dans le 2ème arrondissement.

Selon lui, le texte fondamental qui sera soumis à l’arbitrage du peuple gabonais consacre la place primordiale des mœurs et la culture gabonaise, de même elle accorde, une place de premier ordre à la Société civile, l’un des contre- pouvoirs des plus influents, dans les démocraties modernes.

« Les contributions des gabonais au dialogue national ont, principalement, mis l’accent sur l’immoralité de l’homosexualité, l’interdiction de la vente de parcelles de terrain aux étrangers, la limitation des mandats présidentiels et la séparation des pouvoirs et beaucoup d’autres choses », a-t-il dit, sur le site de l’Agence de presse gabonaise.

Jean-Rémy Yama donne ses raisons du « non » objectif au Référendum

Le président du Front du NON Objectif, Jean-Rémy Yama, par ailleurs sénateur de la Transition, a au cours d’une conférence expliqué ses raisons pour le « non » au référendum qui aura lieu le  16 novembre 2024.

 

C’est au cours d’une conférence tenue dimanche 10 novembre dernier, que Jean Remy Yama a rappelé les raisons du « non » au projet de constitution. Pour lui, le Non objectif est « Pour se démarquer de certains compatriotes malveillants et hors sujets, qui votent NON pour des raisons autres que le projet de Constitution que l’on propose », a-t-il expliqué sur le site de l’AGP. Dans la déclaration commune du Front, jean Rémy Yama tire sur le projet de constitution en expliquant que dans ce projet, « il y a une indépendance organique des trois pouvoirs constitutionnels, mais aucune indépendance formelle. Le Parlement peut se faire dissoudre par le Président de la République, lequel peut par ailleurs, contester et contourner les lois du Parlement ». Apprend-on sur le site de l’AGP.

Et d’ajouter que : « Le même président de la République commande le pouvoir judiciaire, tant il peut nommer 5 juges sur 9 à la Cour constitutionnel (3 de façon directe, et 2 à travers le Conseil supérieur de la Magistrature, dont il reste le président). Le chef de l’Etat peut aussi nommer 7 magistrats sur 13 à la Haute Cour de justice. Après analyse, on peut conclure que ce projet de loi ne consacre pas un régime présidentiel qui se caractérise par la prééminence du président de la République et la séparation des trois pouvoirs, mais consacre plutôt un régime présidentialiste qui se traduit par la concentration des pouvoirs (…) Pour sauver le Gabon, nous disons non à un tel modèle qui pourrait ouvrir la voie à des abus de pouvoir. »

Pour finir, il invite les populations à voter « Non » au référendum de 2024, qui aura lieu le 16 novembre prochain dans tout le territoire gabonais. Rappelons que, le  Front pour un non objectif, est une plateforme regroupant une vingtaine de mouvement politique et de la société civile.

Référendum 2024 : la campagne pour le « oui » s’intensifie

Les partisans du « oui » au référendum 2024, sont de plus en plus dans les villes et département du Gabon afin de convaincre les populations à voter oui au nouveau projet de constitution le 16 novembre prochain.

 

Depuis le lancement de la campagne référendaire le 6 novembre dernier, la campagne du oui s’intensifie. Les partisans du oui se multiplient dans les villes pour  expliquer la nécessité de voter pour le « oui ». C’est le cas dans le département du Ntem où une foule de citoyens engagés et enthousiastes se sont réunis pour exprimer leur soutien à ce projet de réforme. Ces populations ont écouté l’honorable Fridolin Mvé Messa, qui a chaleureusement les a remercié pour leur présence. Ensuite, le sénateur Ondo Edou, chargé de la propagande, a pris la parole en langue vernaculaire, permettant ainsi aux communautés locales de s’identifier pleinement aux enjeux de cette nouvelle Constitution.

A Ovan on note la présence de la coordinatrice provinciale de campagne référendaire de l’Ogooué-Ivindo (nord-est), Prisca Koho-Nlend, qui n’a pas manqué d’inviter les populations à voter pour le « oui » au référendum. Dans son discours de circonstance, elle a présenté le référendum comme étant un mécanisme de démocratie. Quant à la coordinatrice départementale de la M’voung, Parfaite Ollame Amouyeme, a invité les populations de ce département et de la province toute entière de faire ensemble de cette campagne référendaire un succès total, un moment d’échange convivial, une argumentation constructive entre les filles et les fils d’un même terroir.

Par ailleurs, la coordination provinciale a appelé les populations de la Lopé, et de Booué, à voter le OUI, au cours d’une cérémonie marquant le lancement de la deuxième et la troisième étape de cette campagne dans la localité. Notons que, plusieurs acteurs politiques à l’instar de Jean Ping, le patriarche Guy Nzouba Ndama, qui a, haut et fort, appelé les Logovéens à voter OUI le 16 novembre prochain.

Référendum 2024 : Raymond Ndong Sima prêt pour un débat avec Billie-By-Nze

Le premier ministre de la transition Raymond Ndong Sima a à travers son compte Facebook, répondu à  l’ancien premier ministre Bilie-By-Nze, qu’il reste disponible pour un débat télévisé en sa qualité de coordinateur national de la campagne en faveur du OUI.

 

 

En réponse à Bilie-By-Nze, le premier ministre  Raymond Ndong Sima s’est dit prêt pour un  débat sur le Référendum constitutionnel avec lui, en tant que représentant de la campagne du Oui « pour ne pas laisser prospérer les plaisanteries dont il est coutumier », précise-t-il. Mais, cela doit se faire comme l’a précisé le premier ministre Raymond Ndong Sima,  dans le cadre approprié et non « dans une démarche de buzz sur les réseaux sociaux » comme il l’a procédé. Tout en supposant d’ailleurs, qu’il pourra se prévaloir d’un statut identique pour ce qui est du NON. Car,  «  il ne me revient pas de l’installer comme principal opposant, statut dans lequel manifestement il cherche à s’investir », a-t-il souligné.

Cependant, le premier ministre a qualifié la démarche de Bilie-By-Nze d’un «procédé grossier et presqu’amusant tant sur la forme que sur le fond ». Selon lui, ce dernier devait mettre du sérieux dans sa demande en adressant,  « une correspondance en bonne et due forme à celui avec lequel il veut débattre et donc choisir clairement son contradicteur », a expliqué Raymond Ndong Sima. Tout en rappelant que, « pour parler de la hiérarchie des interlocuteurs qu’il pourrait accepter de rencontrer, il n’est l’égal d’aucune des trois personnes qu’il a citéepuisque, faut-il le rappeler, sur le plan protocolaire, les anciens premiers ministres ont rang de ministre d’État. Donc, il peut valablement débattre avec n’importe quel ministre actuellement en fonction ».

Rappelons que, cette réponse intervient après la demande de l’ancien premier ministre sous l’ère Ali Bongo Bilie- By-Nze qui a demandé samedi 9 novembre dernier, un débat sur le Référendum constitutionnel au président de la transition le Général Oligui Nguema, ou à défaut le premier ministre Raymond Ndong Sima ou son vice Alexandre Baro Chambrier. Pour l’heure, les gabonais n’attendent que l’heure et la date de ce débat.

 

 

Référendum 2024 : distribution des cartes d’électeurs

Les électeurs ont entamé avec le retrait des cartes, samedi 09 novembre 2024.

 

Au Gabon, le ministre de l’intérieur Hermann Immongault, a invité à travers un communiqué publié vendredi 08 novembre, toutes les personnes inscrites sur les listes électorales à retirer leur carte d’électeur.

A cet effet, les populations peuvent les retirer dans les mairies, préfectures, les missions diplomatiques et les postes consulaires du Gabon à l’étranger. Les cartes sont distribuées progressivement de 08h à 17h.

Notons qu’il ne reste plus que quelques jours pour la tenue du référendum au Gabon.

Organisation référendum 2024 : les membres de la commission prêtent serment

Les membres de la Commission nationale de coordination et de supervision de l’organisation du référendum constitutionnel 2024, ont prêté serment ce jeudi 07 novembre 2024.

 

« Je jure d’accomplir les devoirs de ma charge avec probité et impartialité, de respecter et de faire respecter la loi électorale, le suffrage universel, la démocratie pluraliste et de m’atteindre au secret des délibérations auxquelles j’aurai pris part dans l’exercice de mes fonctions ». C’est par ces mots que les membres de la commission ont juré honneur et fidélité pour leur nouvelle fonction. Il s’agit en effet, du ministre de l’intérieur  Hermann Immongault, qui a été chargé d’organiser les élections au Gabon.

Au cours de la prestation de serment, le Président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonne Aba’a Owono a exhorté le ministre de l’Intérieur, président de cette Commission nationale, à faire preuve de «  courage, d’abnégation, de dynamisme et de professionnalisme pour une organisation démocratique et correcte de cette élection. Non sans rappeler le contexte dans lequel se déroule cette consultation référendaire », apprend-on sur l’AGP.

Pour finir, Dieudonné Aba’a Owono à inviter le ministre  à  prendre toutes les dispositions nécessaires, afin de garantir une élection référendaire apaisée. Tout en rappelant le rôle en amont comme en aval du processus. Il a indiqué que les délégués de la Cour qui vont vérifier la régularité du processus, conformément à la loi, dresseront leurs rapports en toute objectivité.

Gabon : lancement de la campagne référendaire ce 6 novembre

La campagne pour l’élection de la nouvelle constitution a été lancée ce mercredi sur toute l’étendue du territoire gabonais.

 

Le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a fixé une période de campagne pour appeler à voter au référendum constitutionnel. A cet effet, les partis politiques, et organisations de la société civiles vont convaincre les populations à voter pour un « oui » ou pour un « non » au référendum. Certaines organisations ont déjà commencé avec la campagne oui. C’est le cas de la communauté musulmane du Gabon avec pour chef Abdul Razzak Guy Kabongo qui a invité ses frères à voter pour un « oui » à la nouvelle constitution. A leur suite on a également d’autres partis politiques à l’instar du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), parti Les Démocrates, l’Union Nationale (UN), l’Union Nationale Initiale (UNI), le Cercle des Libéraux Réformateurs (CLR), qui militent également pour le « oui ».

Cependant, les militants du « non », sont également en campagne pour convaincre les populations. On a les acteurs politiques et ceux de la société civile. A l’instar  d’Alain-Claude Bilie-by-Nze, ancien Premier du régime déchu et président de la plateforme « Ensemble pour le Gabon ».

Rappelons que cette campagne qui s’ouvre ce jour, va s’achever le 15 novembre 2024. Et le référendum aura lieu le 16 novembre dans tout le territoire gabonais et à la Diaspora.

Référendum 2024: « Chaque opinion compte, chaque voix mérite d’être entendue », Oligui Nguema

le président de la transition a au cours de son discours prononcé mardi 05 novembre 2024, invité les gabonais à se rendre aux urnes pour faire leur choix. Vous trouverez ci-dessous le discours intégral du président de la Transition.

 

Gabonaises, Gabonais, Mes chers compatriotes,

En ce moment solennel de notre histoire, je m’adresse à vous avec la profonde conviction que notre destin commun transcende nos différences. Comme le disait avec sagesse Nelson Mandela : « Être libre, ce n’est pas seulement se débarrasser de ses chaînes, c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la liberté des autres. »

Notre pays, le Gabon, terre de nos ancêtres, berceau de nos espoirs, est aujourd’hui à la croisée des chemins. La transition que nous vivons n’est pas celle d’un camp contre un autre, mais celle de tout un peuple uni dans sa diversité, riche de ses différences.

Lors de notre arrivée au pouvoir, nous avons pris    l’engagement    à    travers    le chronogramme de la Transition de restaurer les institutions, d’organiser un dialogue national inclusif, de proposer pour adoption une nouvelle Constitution qui serait l’émanation des aspirations et des attentes du peuple gabonais, et enfin d’organiser des élections libres et transparentes où les résultats issus des urnes seront respectés.

A ce jour, les différentes étapes contenues dans le chronogramme ont été respectées. Nous avons enregistré 38.000 contributions des Gabonais, puis nous avons organisé le dialogue national dans la concorde et la fraternité pour mettre en forme lesdites contributions. Au sortir de cette étape, nous avons suivi un processus qui nous a conduit à la mise en place d’une Assemblée constituante puis à la proposition du projet de la nouvelle Constitution.

Les débats à chaque phase d’élaboration ont été riches et par moments houleux, bien heureusement, l’intérêt supérieur de la nation a toujours prévalu.

Peuple Gabonais, mes chers compatriotes,

Dans les jours à venir, nous serons appelés à nous prononcer sur une nouvelle Loi Fondamentale. Mais au-delà du texte, c’est notre capacité à dialoguer, à nous écouter et à nous respecter mutuellement qui est en jeu.

La paix, mes chers compatriotes, n’est pas la simple absence de conflit. Elle est, comme nous l’enseigne l’histoire, le fruit d’un travail quotidien, d’une volonté commune de préserver ce qui nous unit plutôt que ce qui nous divise. C’est la création d’un environnement où tous les gabonais peuvent s’épanouir.

Cette      nouvelle      Constitution,       en    mon     sens repose sur des piliers essentiels :

  • La garantie des libertés fondamentales ;
  • La protection des minorités ;
  • Le respect du pluralisme politique ;
  • L’équité entre toutes les provinces ;
  • La préservation de nos traditions et de notre diversité culturelle ;
  • Le dialogue comme mode de résolution des conflits ;
  • La justice sociale et l’égalité des chances ;
  • La         limitation          stricte          des         mandats présidentiels ;
  • L’indépendance effective de la justice ;
  • La      transparence          dans       la      gestion       des ressources publiques ;
  • Le renforcement des contre-pouvoirs ;
  • Et la décentralisation effective du pouvoir où le Président de la République sera votre serviteur.

J’insiste particulièrement sur le fait que chaque opinion compte, chaque voix mérite d’être entendue. Que vous soyez pour ou contre ce projet, votre point de vue enrichit le débat national. Informez-vous, débattez, participez aux discussions publiques sur ce projet constitutionnel.

Je vous appelle donc à participer massivement à ce référendum. Votre voix est déterminante, votre choix conditionnera l’avenir de nos enfants.

Le Gabon est notre maison commune. Nos différences ethniques, politiques ou sociales ne sont pas des obstacles, mais une richesse. Notre diversité est notre force, notre unité sera notre victoire.

Je m’engage personnellement, avec le CTRI, à garantir au peuple gabonais que ce référendum se déroule dans la paix, la transparence et le respect mutuel. Les Forces de Défense et de Sécurité ont reçu des instructions claires et fermes pour protéger tous les citoyens, quelle que soit leur position.

Aux jeunes de notre pays : vous êtes les gardiens de cette paix que nous construisons. Aux aînés, je demande leur sagesse pour guider les pas de tous. Aux femmes gabonaises, piliers de nos familles et de notre société, je réaffirme notre engagement pour une participation plus active dans la gouvernance.

La campagne qui s’ouvre doit être un moment d’échanges constructifs, pas de division. Chaque province, chaque village, chaque quartier doit être un espace de dialogue où s’exprime la fraternité à la gabonaise et le vivre ensemble.

Gabonaises, Gabonais,

L’avenir de notre nation est entre vos mains. Quel que soit votre choix lors de ce référendum, faites-le avec la conscience que nous sommes tous les enfants d’une même nation, les héritiers d’une même histoire et les architectes d’un même avenir. Que les erreurs du passé ne se répètent pas.

C’est enfin notre essor vers la félicité,

Que le seigneur tout puissant et les mânes de nos ancêtres bénissent le Gabon.

Que Dieu protège notre peuple. Vive la République !

Je vous remercie.

Référendum 2024 : les électeurs ont 4 jours pour solliciter un changement de  bureaux de vote

Le ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault, a annoncé, le 2 novembre dernier, une période exceptionnelle de réclamations, sur toute l’étendue du territoire, pour une durée de quatre jours, au cours de laquelle tout électeur aura la possibilité de solliciter le changement de centre de vote.

 

Selon le ministre de l’intérieur,  «les électeurs inscrits dans des circonscriptions électorales à l’intérieur du pays, et confrontés à la difficulté de s’y rendre pour accomplir leur devoir civique le 16 novembre 2024, doivent se faire connaitre aux équipes du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité sur le site du stade d’Angondjé, du 3 au 6 novembre 2024 délai de rigueur, de 8h à 20 heures». Explique. En effet, pour le ministre, il est question, en initiant cette procédure, de «donner la possibilité à un maximum de compatriotes inscrits sur la liste électorale, d’accomplir leur devoir civique avec sérénité».

Le ministre rappelle qu’a « la fin de cette période de réclamation, les électeurs concernés accompliront leur devoir civique, le 16 novembre 2024, sur le site du stade d’Angondjé ou sur celui du palais des Sports. Ces deux sites seront constitués de bureaux de vote rattachés : pour le site du stade d’Angondjé, au centre de vote du CES Avorbam, dans le 2e arrondissement de la commune d’Akanda, province de l’Estuaire ; pour le site du palais des Sports, au Centre de vote de l’école pilote du centre, dans le 3e arrondissement de la commune de Libreville, province de l’Estuaire», a-t-il précisé.

Notons que, l’ouverture d’une période exceptionnelle de réclamations a été autorisée par la Cour constitutionnelle de la Transition, afin d’éviter toute abstention au vote le 16 novembre prochain.

Gabon-Référendum 2024 : la liste électorale disponible

Le ministre de l’intérieur a annoncé ce 31 octobre, Hermman Immongault a invité les électeurs à consulter la liste électorale dans les différents sites dédiés à cet effet.

 

Dans un communiqué, le ministre de l’intérieur informe l’ensemble des électeurs que la liste électorale est affichée et consultable. A cet effet, conformément aux dispositions pertinentes de la Loi 07/96 du 12 mars 1996, portant dispositions communes à toutes les élections politiques modifiée les électeurs inscrits sont invités à se rendre dans les  Mairies et Préfectures, à compter du jeudi 31 octobre 2024, pour vérifier leur nom et le lieu où ils effectueront le vote.

En ce qui concerne les cartes d’électeurs, le ministre annonce que les électeurs pourront les récupérer le « moment venu ». Le communiqué précise également qu’ «En ce qui concerne les Missions diplomatiques et Consulaires, l’affichage commencera dans les prochains jours».

Notons que, c’est le ministre de l’intérieur qui est chargé de l’organisation des élections au Gabon.  La campagne du référendum va débuter le 6 novembre et l’élection aura lieu le 16 novembre 2024.

 Référendum 2024 : Hermann Immongault donne les conditions à respecter

Le ministre de l’intérieur a rappelé aux électeurs les conditions à respecter pour accéder dans les bureaux de vote lors du référendum qui aura lieu le 16 novembre dans tous le territoire gabonais.

 

La simple présence du nom sur la liste électorale ne suffit pas à un individu d’accéder au bureau de vote. En effet, les électeurs pour se rendre dans les bureaux de vote doivent se munir soit d’une carte nationale d’identité, soit d’un passeport ou d’une carte d’électeur. Comme le prévoit l’article 54 du Code électoral, « l’accès au bureau de vote est conditionné par la présentation soit de la carte d’électeur, soit de la carte nationale d’identité, soit du passeport ordinaire biométrique ».

Au cours de sa rencontre, le ministre de l’Intérieur a insisté sur la nécessité pour chaque électeur de se présenter avec l’un de ces documents. Hermann Immongault a précisé que ceux qui disposent déjà de la nouvelle Carte nationale d’identité électronique (CNIE) pourront se munir de ce document et ceux qui n’en disposent pas encore, pourront se présenter devant leur bureau de vote muni de l’ancienne Carte nationale d’identité. Toute chose qui devrait permettre à tous les électeurs de pouvoir accomplir leur devoir civique.

Rappelons que, le référendum pour l’adoption de la nouvelle constitution aura lieu le 16 novembre 2024.  Tous les citoyens en âge de voter sont invités à faire leur choix.

Référendum 2024 : les élèves de Port-Gentil sensibilisés

Les commissaires de la campagne de sensibilisation du Référendum 2024, se sont rendus ce vendredi dans les établissements scolaires de Port-Gentil afin de sensibiliser les élèves.

 

Ils sont plus de 300 élèves à avoir répondu présents au lycée Joseph Ambouroue afin de prendre part à la campagne de sensibilisation du Référendum 2024. Surplace, les commissaires ont expliqué les différents objectifs de cette campagne à savoir établir et conduire un programme de campagne d’éducation civique relatif au référendum de 2024, à destination des populations gabonaises vivant au Gabon ou à l’étranger; mener dans une approche pédagogique et participative, une campagne d’information, de sensibilisation et d’éducation civique auprès des citoyens; éduquer les populations sur leurs droits et obligations en période électorale; susciter l’adhésion et la participation de toutes les couches de la population au référendum.

Les citoyens inscrits sur la liste électorale ont été invités à s’exprimer par un vote « oui », non » ou « blanc » lors du référendum. Les élèves ont été attentifs à cette rencontre. « Il s’agit de l’adaptation d’une nouvelle Constitution et si le peuple est d’accord, il votera ‹‹ oui ›› ou ‹‹ non ››. Sachant que nous sommes dans une période de transition et qu’il faudra marquer le changement, je me sens plus que concerné », a déclaré Jonathan Benjamin Elanga, élève en terminale B3  sur le site de Gabon Actu. « Je fais partie de la jeunesse et j’ai vécu la transition, je me sens concernée vue qu’il s’agit de mon avenir et celui de mes petits frères », estime l’élève de terminale MI 1 au lycée technique de Port-Gentil Joyce Jemima Igama.

La campagne va s’achever dimanche 13 octobre. Le Pr Télésphore Ondo,  président de la commission a rappelé au cours d’une conférence que jusqu’ici la mission a été réalisée à 80%. Notons qu’un commissaire a été suspendu par le ministre de l’intérieur pour avoir invité les populations à voter pour un oui.

Gabon : la campagne de sensibilisation sur le référendum s’achève ce dimanche

Le Pr Télésphore Ondo,  président de la commission, l’a rappelé au cours d’une conférence où il faisait le point de cette campagne de sensibilisation.

 

La campagne de sensibilisation sur le référendum a commencé le 2 octobre et va s’achever le 13 octobre 2024. Au cours de cette conférence, le pr Telesphore Ondo a relevé que, « 80% de la mission a été réalisée. Les équipes sont en place dans toutes les localités du pays. Il s’agit de 52 communes qui ont reçu les agents du ministère de l’intérieur pour les édifier sur les questions liées autour du référendum avenir ».

Le président a tout de même souligné que la Commission rencontre quelques difficultés. «L’acheminement des équipes en province ; le déploiement dans les différentes villes sont autant des difficultés que nous rencontrons. Aussi, il y a les difficultés d’envoi des fonds à l’étranger; difficultés de mobilisation en semaine», a-t-il renchéri sur le site de l’Agence gabonaise de presse.

Rappelons que, du côté de la diaspora, le processus est le même. Des équipes ont été déployées pour assurer les sensibilisations aux votes de la nouvelle Constitution.

Campagne de sensibilisation pour le référendum : un commissaire suspendu

Un commissaire de la commission de campagne de sensibilisation populaire du référendum a été suspendu par le ministre de l’intérieur pour avoir invité les populations à voter pour un oui.

 

Envoyé en sur le terrain pour sensibiliser les populations sur le référendum et éduquer les populations sur leurs droits et obligations en période électorale, l’objectif n’a pas été suivi par l’un des commissaires sur le terrain qui à travers une vidéo répandue sur les réseaux sociaux a tenu des propos hors du contexte de ladite campagne. Face à cette situation, le ministre de l’intérieur Herman Immongault a annoncé Jeudi 10 octobre 2024, le retrait d’un commissaire.

Dans son communiqué, le ministre à rappeler que cette campagne se déroule conformément aux dispositions de l’article 8 nouveau de la loi n°019/2024, modifiant certaines dispositions de la loi n° 07/96 du 12 mars 1996 modifié portant dispositions communes à toutes les élections politiques.

Pour finir, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a réaffirmé son engagement à poursuivre la campagne d’éducation civique dans le respect et les objectifs fixés.