Pédophiles : G. Mpaga appelle à la démission du Président de la FEGAFOOT pour complicité

Georges Mpaga, président du Réseau des organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG), appelle à la démission du président de la Fédération gabonais de football (FEGAFOOT), Pierre Alain Mounguengui, pour complicité avec Patrick Asspoumou Eyi, pour viol et abus sexuels sur les jeunes garçons quand.

 

 

Georges Mpaga, insiste sur la démission de Pierre Alain  Mounguengui pour compliciter avec Patrick Asspoumou, accusé de viol et d’abus sexuels  sur les  pannthères de moins 17anas. Il était sélectionneur  de l’équipe gabonaise de football de cette catégorie en 2017.

« Pierre Alain Mounguengui et tout son bureau doivent démissionner, ils n’ont pas été capables de protéger les jeunes des pédophiles et autres agressions sexuelles », a exigé M. Mpaga sur sa page Facebook.

Le défenseur des droits de l’Homme a également dit « non à l’appel à témoins de la FEGAFOOT ». Pour lui, la FEGAFOOT fait partie du problème à une grande échelle, « elle est complice d’Assoumou Eyi et du réseau de prédateurs sexuels qu’il dirigeait ».

« Les seules entités habilitées à recevoir les témoignages des victimes sont ONG’s spécialisées en matière de droits de l’Homme, les magistrats, huissiers de justice, avocats et psychologues », a-t-il souligné, invitant les victimes à attendre le mot d’ordre et l’appel à témoins du ROLBG.

 

Une pétition contre Perenco pour non-respect de ses engagements dans l’exploitation du Pétrole et du Gaz

Les populations de Omboué dans la province de l’Ogooué Maritime ont décidé de signer une pétition visant à contraindre la compagnie pétrolière française Perenco  à honorer ses engagements contractuels vis-à-vis des populations du regroupement des villages Batanga  où l’opérateur exploite  depuis 28 ans le pétrole et le Gaz sans reverser une contrepartie pour les autochtones.

« Les populations de Batanga   sont sinistrées, elles ont décidé de signer une pétition. L’objectif c’est de ramener Perenco à l’ordre. Faire en sorte que Perenco paie ce qu’elle doit à la communauté et au département.  28 ans de présence dans le département aucune retombée véritable vis-à-vis des populations », a dénoncé le président du ROLBG, Georges Mpaga dans une vidéo montrant le sous-développement criant de la localité de Batanga.

Il sied de signaler que, le regroupement de Batanga est riche en ressources pétrolières et gazières dont l’exploitation se fait depuis  plus de 70 ans.  Le village n’est pas pourvu en eau potable et en électricité.  Pas d’école, ni d’hôpital et les populations feraient face à une pollution sans précédent.

« Si Perenco, ne paie pas selon le principe du pollueur payeur, si Perenco ne paie pas ce qu’elle doit aux communautés depuis 28 ans, elle sera traduite devant les tribunaux internationaux (français, américains et la cour africaine des droits de l’homme). Par ce qu’il y a violation manifeste des droits socioéconomiques et culturels », a-t-il menacé.

Selon le ROLBG, dans un contrat extractif, les communautés locales des zones d’extraction ont une contrepartie qui leur est versée par l’opérateur extractif. Mais Perenco n’a jamais tenu a-t-il affirmé à ses engagements.