Avec la sombre affaire des passagers du « Sandra Tide », la piste de la maladie d’Ebola a été éliminée. Mais des interrogations subsistent quant au décès brusque du capitaine de ce bateau.
C’est le ministre gabonais de la Santé, Max Limoukou, qui l’a indiqué ce jeudi 31 octobre 2019. Les résultats des analyses effectuées par le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF), saisie d’urgence suite au décès du capitaine du navire Sandra Tide ont en effet écraté la piste de la grave maladie qu’est Ebola.
« Les résultats donnés par le Centre International de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF) sont formels. Aucun prélèvement issu des passagers du navire Sandra Tide ne relève une infection à virus Ebola », a déclaré le ministre. Des analyses plus approfondies seront quand même faites notamment bactériologiques et toxicologiques.
Pour rappel, le 24 octobre 2019, le navire Sandra Tide, un bateau de type Crew boat servant à approvisionner les plateformes pétrolières, parti de Douala le 21 octobre à destination de Pointe-Noire au Congo, avait émis des signaux de détresse au large des côtes gabonaises. Le capitaine et son adjoint, étaient mal en point. Et après une hospitalisation d’urgence, le capitaine est décédé quelques minutes seulement après sa prise en charge. Son adjoint, plongé dans le coma, est mort mercredi 30 octobre. Tous deux étaient de nationalité philippine. Les six autres membres de l’équipage, cinq camerounais et un ghanéen, sont tous en bonne santé, même si trois d’entre eux ont été hospitalisés pour des gènes mineurs.
Selon les dire de l’adjoint avant son décès, ils auraient été forcé à ingurgiter un liquide inconnu. La piste criminelle est donc plus plausible.