Paulette Missambo lance les travaux de réhabilitation du palais du SENAT

La présidente du Senat a lancé les travaux mardi dernier, en présence du vice-président de la transition, Joseph Owandault Berre, du chargé d’affaires de l’ambassade de Chine au Gabon, Zhu Xialo et de plusieurs autres personnalités.

 

Les travaux de réhabilitation du siège du sénat sis au boulevard triomphal ont été lancés.  La société chinoise adjudicataire du chantier, chima electronics engineering desing institute construction group LTP, est chargée de réhabiliter le Palais.

En effet,  cette année marque le 50e anniversaire des relations entre le Gabon et la Chine, lesquelles sont caractérisées par la légalité, la fraternité, la sincérité et le gagnant-gagnant, comme l’a indiqué le chargé d’affaires de l’ambassade de Chine au Gabon, Zhu Xialo, qui a annoncé que cette réfection s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale entre Pékin et Libreville.

Notons que, l’entreprise chinoise a été chargée de tout mettre en œuvre pour achever les travaux de réfection dans les délais requis en juin 2025.

Gabon : le chantier de réhabilitation du Palais du Sénat prévue en 2024

La présidente du Sénat de transition a annoncé que  les travaux de réhabilitation du Senat vont débuter en juin 2024 et sera effectué par une entreprise chinoise sur une période d’un an environ.

 

Début juin 2024, s’ouvrira le chantier de réhabilitation du Palais Omar Bongo Ondimba, siège du Sénat, sis au boulevard Triomphal, à Libreville. En effet, ces dernières années, l’ancienne présidente de la chambre haute du Parlement, Dre Lucie Milebou Mboussou, n’avait pas cessé d’interpeller les autorités sur l’état de délabrement avancé de l’édifice, au point que l’hémicycle n’accueille plus de rencontres depuis plusieurs années, car jugé dangereux.

Ces différents appels ayant trouvé un écho favorable auprès de Pékin, dans le cadre du mémorandum signé, le 12 janvier 2023, avec le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang, permettront d’offrir un nouveau visage au Palais Omar Bongo Ondimba d’ici au second semestre 2025.  Apprend-on sur Gabon Review.

A cet effet, la présidente du Senat a sollicité du gouvernement un appui budgétaire devant lui permettre de faire face aux charges liées au déménagement et à l’installation des sénateurs au siège provisoire qui a été mis à leur disposition, afin d’accomplir leurs missions dans de bonnes conditions.

Gabon : le Senat annonce sa rentrée solennelle le 30 octobre 2023

C’est ce qui ressort de la réunion entre  la présidente du Senat Paulette Missambo avec les sénateurs, lundi 23 octobre dernier.

 

L’information a été donnée lors de la prise de contact entre la présidente et les membres de la haute chambre du parlement. Un exercice auquel prendront part les 70 membres du Senat nommés le 06 octobre dernier par le président de la transition Oligui Nguema.

Au cours de cette rencontre, Il était question pour cette dernière d’échanger avec les sénateurs au sujet de leurs prérogatives. La présidente du Sénat s’est également servie de ce cadre pour programmer la rentrée solennelle au 30 octobre 2023.

En marge de cette rencontre, Paulette Missambo a conduit les travaux de la réunion du bureau du Sénat. Il était question d’élaborer le règlement intérieur du Sénat de la Transition.

Gabon : Paulette Missambo sollicite une révision de la charte de la transition

La présidente du Senat a soumis plusieurs doléances lors de sa rencontre avec le président de transition Oligui Nguema, jeudi 21 septembre 2023.

 

Paulette Missambo, la nouvelle présidente du Senat s’est entretenue avec le président de la Transition où les deux ont échangé sur plusieurs sujets.  Notamment sur le lancement des activités au Senat « Nous avons parlé de la mise en route de nos activités au niveau du Sénat (…) Le président de la Transition a eu une oreille attentive par rapport à nos attentes. Qu’il s’agisse des locaux, les réhabiliter », a-t-elle indiqué au sortir de cette audience.

Outre cette doléance, la présidente du Senat a également demandé au président de la transition le Général Oligui Nguema de réviser la charte de la transition qui pour elle a été écrite « dans l’urgence et surtout dans l’euphorie de la chute du régime qui dirigé le pays durant 55 ans ».

Notons que, la charte de la transition indique que, les différentes personnalités du gouvernement de transition ne peuvent se présenter aux prochaines élections à l’exception du président de la transition Oligui Nguema.

Gestion de derniers publics : Edith Ekiri Mounombi Oyouomi auditionnée

La ministre du budget et des Comptes publics a été auditionnée le 29 novembre,  par le Sénat sur le projet de loi de règlement de l’exercice budgétaire 2020.

 

C’est conformément aux dispositions de l’article 47 de la Constitution et des dispositions des articles 17 et 18 de la loi organique n° 20/2014 du 21 mai 2015 relative aux lois de finances et à l’exécution du budget que la ministre a été auditionnée. L’objectif était  de rendre compte de la gestion des deniers publics de l’année 2020.

A cet effet,  selon le site Gabon Nouveau, le ministre du Budget a affirmé que l’exécution du budget 2020 qui avait été arrêté dans la loi de finances rectificative à 3047,1 milliards de FCFA a été déficitaire au terme de l’année sous revue. Avec notamment, « un solde déficitaire des opérations budgétaires arrêté à moins 273,8 milliards FCFA, un solde excédentaire des opérations de trésorerie et de financement, un résultat négatif de la comptabilité générale établie à 431,5 milliards FCFA», a expliqué Edith Ekiri Mounombi Oyouomi. Globalement, lexercice 2020 «présente une situation nette déficitaire de 629,3 milliards de FCFA», soutient-elle.

Le site poursuit que, ce déficit enregistré dans l’exécution du budget 2020, a été favorisé par un contexte mondial affecté par la crise sanitaire de la Covid-19, avec une économie mondiale marquée par la récession. Ce qui s’est traduit au niveau national par une régression du PIB (produit intérieur brut) réel du pays, du fait de la dépendance de l’économie gabonaise de l’extérieur.

À cela s’ajoute un choc endogène, lié au ralentissement de certaines activités au niveau national, induit par les mesures de lutte contre la propagation de la pandémie (Covid-19). Ainsi, « l’économie nationale a enregistré une récession de -1,8 % contre une croissance de +3,9 % en 2019», a Conclut Edith Ekiri.

Sénatorial : les personnes handicapées appelle Ali Bongo a nommé un sénateur handicapé

Les personnes vivants avec handicape, appelle les président de la République Ali Bongo Ondimba, a nommé un handicapé à la chambre haute du parlement gabonais.

 Le Syndicat national des personnes handicapées et assimilées du Gabon (SYNAPHAG), a dans une déclaration lue  dimanche 14 février dernier, exhorte  le chef de  l’Etat Ali Bongo Ondimba, de nommer un sénateur handicapé qui défendra mieux leurs intérêts au sénat.

« Nous pensons que lors de la composition imminente de la 5ème législature au Sénat, votre attention soit à nouveau sollicitée pour que notre frange de la population y soit représentée », souligne la déclaration lue par Wilfried Mouele, porte-parole dudit Syndicat.

Pour rappel, la constitution gabonaise révisée en fin décembre 2020, a autorisé au président de la République, de nommer 15 sénateurs. 52 autres sont élus au suffrage universel indirect. Ceci porte à 67 le nombre total de sénateurs.

Gabon : le Sénat vient d’approuver le projet de loi portant révision de la constitution

La République gabonaise va bientôt avoir une nouvelle constitution. Le projet de la réforme constitutionnelle a été voté à la majorité absolue au Sénat où 75 sénateurs ont voté à mains levées pour et 5 ont voté contre.

Pour Lucie Milebou Aubusson épouse Mboussou, « par le présent vote, le Sénat vient d’approuver en des termes identiques à ceux de l’Assemblée nationale, le projet de loi portant révision de la constitution de la République gabonaise », a clamé le président du Sénat.

Avant le vote, les présidents des groupes parlementaires de la formation politique d’Ali Bongo le (PDG) et du Cercle des libéraux réformateurs (CLR), ont affirmé qu’ils voteront  en faveur de la nouvelle constitution.

Le Front Uni, petit groupe de l’opposition a dit « niet ». Vendredi, 120 députés sur 135 présents ont voté pour le même texte. 15 députés ont voté contre. Conformément aux dispositions de l’article 116 de la loi fondamentale, la procédure prévoit la convocation du parlement en congrès pour adopter définitivement la nouvelle loi. Le congrès aura lieu ce mardi 29 décembre 2020.

Il sied de noter que, la révision  constitutionnelle porte sur 26 articles dont le plus cité est l’article 13 qui instaure un triumvirat pour assurer l’intérim du Président de la République en cas de vacance du pouvoir ou d’indisponibilité temporaire ou encore définitif.

Dans ce cas l’intérim est assuré par le président de l’Assemblée nationale, son collègue du Sénat et le ministre de la Défense. La nouvelle constitution permettra  également au président de la République de nommer une partie des Sénateurs.

Me Lubin Martial le Bâtonnier de l’ordre des avocats gabonais auditionné par le sénat

Me Lubin Martial Ntoutoume, président du Conseil de l’ordre des avocats du Gabon, a été auditionné, le 27 mai2020, par les Sénateur sur la proposition de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°13/2014 du 07 janvier 2015 fixant le cadre de l’exercice de la profession d’avocat au Gabon.

Le bâtonnier de l’ordre des avocats du Gabon, Maître Lubin Martial Ntoutoume, a été l’invité des sénateurs, le 27 mai. Il a été auditionné sur la proposition de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi n°13/2014 du 07 janvier 2015 fixant le cadre de l’exercice de la profession d’avocat en République gabonaise.

Ce projet de loi vise les dispositions des articles 18 et 24 de la loi. En effet, l’article 18 de cette loi prévoit l’obligation pour le candidat à la fonction d’avocat de présenter un Certificat d’aptitude à la profession. Or, le Gabon ne dispose d’aucune école dans ce sens pouvant préparer et délivrer ce diplôme. Pour contourner cette difficulté légale, explique l’Agence gabonaise de presse (AGP), Maître Lubin Ntoutoume a fait une proposition ; celle de «mettre entre parenthèses cette exigence légale de l’article 18 en attendant que l’école soit mise en place».

A propos de l’article 24, «ses dispositions imposent la mise en place d’un collège spécial de hauts magistrats pour recevoir le serment des avocats stagiaires». Une disposition qui, selon les praticiens, alourdirait la procédure. D’où la proposition, par le Bâtonnier, du retour à l’ancienne loi. «Nous pensons que les anciennes lois, celle de 1972, de 1985 et 2008 avaient déjà prévu la prestation de serment devant la Cour de cassation, nous avons demandé aux vénérables sénateurs de revenir à l’écriture ancienne de cette disposition de l’article 24 de ce texte de loi», a déclaré Me Lubin Ntoutoume.

Le dossier est désormais devant les sénateurs qui devront s’appesantir sur le fond après avoir été édifiés sur plusieurs questions, notamment l’absence des prestations de serment depuis quelques années, le choix de la Cour de cassation pour recevoir le serment des postulants au stage d’avocat.

Source: gabonreview

 

Urgent : lesnouvellesdugabon.com un média en ligne radié à vie par la HAC

La Haute autorité de la communication (HAC), a définitivement interdit, sinon radié à vie, mardi 3 mars dernier, la parution, la diffusion et toute autre activité de la communication au Gabon du média en ligne « lesnouvellesdugabon.com ».

Le média a écopé de cette radiation suite à un article jugé négatif sur le président Ali Bongo Ondimba paru le lundi 2 mars 2020 sous le titre : « Séance solennelle d’ouverture des activités du Sénat : le chef de l’Etat absent ».

Le journal fonde son texte sur la base d’un communiqué du Sénat gabonais invitant le public à ne pas effectuer le déplacement du palais du Sénat pour assister à cette cérémonie.

LesNouvellesduGabon.com affirme que le Chef de l’Etat est habitué à ce genre de cérémonie, ce que la HAC conteste. « En 10 ans de pouvoir, Ali Bongo Ondimba n’a, en effet, jamais participé à une session solennelle d’ouverture des activités du Sénat tout comme celles de l’Assemblée nationale », soutient un employé du Sénat.

Le numéro un gabonais participe, par contre, systématiquement à toutes les rentrées solennelles de la Cour constitutionnelle et préside toutes les réunions du Conseil supérieur de la magistrature suprême en sa qualité de magistrat suprême du pays.

 

Obsèques de Jacques Chirac : Le Gabon représenté par la présidente du Sénat et le secrétaire général de la Présidence

C’est la présidente du Sénat, Lucie Milebou-Aubusson, épouse Mboussou, et le secrétaire générale de la présidence, Jean-Yves Teale, qui représenteront le Gabon et son président, Ali Bongo Ondimba, à cette cérémonie.

Ce lundi 30 septembre 2019 ont lieu les obsèques de l’ex-président français Jacques Chirac, décédé le 26 septembre à 86 ans. Les délégations de plusieurs pays y assisteront, notamment les représentants choisit pour  le Gabon, que sont la présidente du Sénat et le Secrétaire général à la présidence de la république.

Le Président Ali Bongo a publié un message d’hommage suite à l’annonce du décès de Jacques Chirac, qu’il considérait comme son « père spirituel ». Le 5ème président de la 5ème république sera inhumé au cimetière du Montparnasse à Paris.

Parlement: A quand la mise en application de la décentralisation?

Evoqué depuis de nombreuses années, le sujet de la décentralisation a à nouveau été mis sur la table du sénat lors de la session parlementaire ouverte ce 02 septembre 2019.

Durant les débats de cette seconde session parlementaire, Lucie Milebou-Mboussou, la présidente du Sénat, a exhorté les membres du gouvernement, notamment le premier ministre, d’œuvrer pour la mise en application de la décentralisation dans le pays: «Nous devons, ensemble, tout mettre en œuvre, pour accélérer le processus de décentralisation et le transfert des compétences aux collectivités locales via des approches innovantes comme le Fonds d’initiative départementale lancé en 2018». 

Le 31 décembre 2017 a été créé le Fonds d’investissement départemental (FID) censé financer le développement des collectivités locales, mais jusqu’a ce jour, rien n’a encore été fait. Lucie Milebou-Mboussou a présenté la décentralisation comme une réponse aux préoccupations des populations locales qui s’impatientent. Le projet devrait aussi faire attention a ne pas créer de clivage entre différentes régions. Il faudra agir avec équité.