Gabon : Simon Evouna est mis en garde par le CND pour diffamation contre son président Séraphin Ndaot

Simon Adolphe Evouna, président  national du Parti socialiste unifié (PSU), a été mis en garde par le Conseil national de la démocratie (CND), dont il est membre pour avoir accusé le président de cette institution, Séraphin Ndaot Rembogo de gestion opaque.

 

 

« Nous mettons formellement en garde le président du PSU et toute sa bande dont l’attitude constitue une réelle menace pour l’image du CND et l’essor de notre jeune démocratie », a prévenu Martin Boudzanga, porte-parole du CND.

L’opposant Simon Adolphe Evouna, a dans une déclaration  devenue virale dans les réseaux sociaux, qu’entouraient d’autres leaders membres du CND a interpelé les plus hautes autorités sur la gestion  opaque du CND dirigé par l’opposant modéré Séraphin Ndaot Rembogo.

Ces leaders réclament le per diem  de la session du mois d’octobre et le reliquat du mois de mars 2021.

A en croire les membres du CND rebelles, le président de cette institution régulatrice de la démocratie dans le pays aurait détourné les fonds mis à disposition.

Pour le CND, il s’agit tout simplement des « propos diffamatoires dont le but unique est de nuire ».

 

 

 

 

 

 

L’opposant Armand Makouaka a rallié avec quelques-uns de ses partisans le PDG d’Ali Bongo

Comme René Ndemozo’Obiang, Frederic Massavala Maboumba,  un autre opposant Armand Makouaka  vient de rejoindre la formation politique, le Parti Démocratique Gabonaise (PDG), du président Ali Bongo Ondimba.

L’opposant Armand Makouaka, militant actif du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), de Séraphin Ndaot Rembogo, a rallié avec quelques un de ses partisans le Parti démocratique gabonais (PDG).
L’officialisation de son adhésion dans le parti dit de « masse » a eu lieu le weekend écoulé à Mouila, capitale provinciale de la Ngounié. Le Secrétaire national, chargé de l’animation politique du parti dans ladite province, Emmanuel Biye qu’accompagnait l’autre camarade Biendi Maganga Moussavou a supervisé cette adhésion.
Il sied de rappeler que, le Dr Armand Makouaka était longtemps militant du Parti social-démocratie (PSD, opposition modérée) de Pierre Claver Maganga Moussavou. Sous la bannière du PDS, il a été candidat malheureux aux élections législatives combinées des locales d’octobre 2018.

Ali Bongo qui veut maximiser ses chances aux prochaines élections présidentielles et législatives de 2023, a initié une vaste opération de recrutement des militants de l’opposition.

Gabon : « Séraphin Ndaot n’a pas perçu les 200 millions alloués à son institution » ( Comité d’Éveil)

Des messages fusent dans les réseaux sociaux sur un supposé décaissement par le trésor public de 200 millions de FCFA, au profit du président du CND Séraphin Ndaot Rembogo. Le montant représente le budget annuel de l’institution plongée dans une longue léthargie. Aucune activité n’était organisée par manque du budget de fonctionnement.

Le président du Comité d’Eveil du Conseil national de la démocratie (CND), Joachim Mbatchi Pambou, par ailleurs leader du Forum pour la défense de la république (FDR, opposition), a déclaré   que le président de cette institution Me Séraphin Ndaot Rembogo, accusé avec instance sur les réseaux  d’avoir perçu 200 millions de FCFA pour préparer courant le mois de novembre 2020 la prochaine session  de cet organe régulateur de la Démocratie au Gabon, n’a jusqu’alors rien reçu dans ce sens.

« J’ai le devoir moral de vous dire sans circonvolution aucune que, le président Ndaot avec qui, le comité d’éveil travaille en étroite collaboration et en parfaite harmonie dans le cadre des préparatifs de la prochaine session plénière ordinaire du CND, n’a jusqu’à présent perçu aucun franc à cet effet. Cela, peut se vérifier en prenant attache avec les services de la primature ou du ministère en charge des relations avec les institutions constitutionnelles et les autorités administratives indépendantes et autonomes », a affirmé M. Mbatchi Pambou.

Echos du Nord ‘’, a relayé  le 26 octobre dernier, les inquiétudes de certains acteurs politiques membres du CND sur l’usage de ladite enveloppe.  Ils dénoncent la « gestion non inclusive » du président de ladite institution.