Gabon : ouverture d’un congrès pour la transparence électorale par la société civile

La société civile a débuté hier mardi 23 août 2022, avec le congrès pour la transparence des prochaines élections au Gabon.

 

C’est dans l’objectif de contribuer à l’apaisement du processus électoral et le rendre plus fluide que ce congrès a lieu. Au cours de cette rencontre, les différents participants vont étudier sur la rédaction et l’adoption d’un code de bonne conduite applicable non seulement aux partis politiques mais aussi aux candidats à la prochaine élection présidentielle.

En dehors de la société civile, plusieurs partis politiques de l’opposition ont également pris part à cette cérémonie d’ouverture, notamment l’Union Nationale, le Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM),   l’Alliance pour la renaissance nationale (l’ARENA) et biens d’autres partis politiques, qui ont répondu présent à ce congrès.

Rappelons qu’en 2023 les élections auront lieu sur tout l’étendue du  territoire gabonais une élection présidentielle, des élections législatives, des élections locales et des élections sénatoriales.

Le Gabon souhaite procéder à la fabrication locale des antirétroviraux

Les responsables de la société civile, ont au cours d’une visite à la zone économique de Nkok, au siège de La Santé pharmaceutique, plaider pour une fabrication des médicaments pour les personnes atteintes de VIH afin d’éviter des  pénuries.

En attendant l’accord de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la société civile trouve qu’il est important de fabriquer sur place les médicaments antirétroviraux et aussi des médicaments pour les personnes atteinte de Tuberculose et de paludisme. En effet, Marc Ona Essangui,  de l’ONG Brainforest,  exhorte les autorités à réfléchir à la possibilité de confier cette nouvelle mission à l’entreprise.

Ce dernier explique que cela pour éviter des pénuries des ARV  au pays. Il s’interroge à travers le site Gabon Review que : «Comment peut-on parler de rupture [d’ARV], alors qu’on peut les produire sur place ?». Rajeev Lila, directeur général de La Santé pharmaceutique, quant à lui a annoncé que : «Nous pouvons fabriquer des antirétroviraux ici. Nous sommes en train de travailler avec l’OMS pour la validation de la qualité qui pourrait intervenir dans quelques mois. Par la suite, nous travaillerons avec le ministère de la Santé ».

A noter qu’une descente est prévue dans les prochains mois à l’usine de Nkok en présence des représentants de l’OMS, L’Onusida, de l’Unicef et du ministre de la santé afin de voir comment ça se passe.

Gabon-transparence électorale : la société civile dépose son mémorandum

Jeudi le 7 juillet 2022, une délégation de la société civile s’est rendue à la cour constitutionnelle afin de déposer leur mémorandum pour le compte des prochaines échéances électorales.

 

 

C’est dans le but d’aboutir à des élections transparentes que Georges Bruno Ngoussi a déposé son mémorandum qui vise à apporter des ajustements pouvant être intégrés dans le Code électoral en vue de son amélioration. Ce mémorandum comprend 11 points, fait ressortir les différentes  irrégularités que comporte le système électoral au Gabon.

Le mémorandum, propose plusieurs éléments parmi lesquels l’implication de la Société civile dans le processus électoral, depuis le Centre gabonais des élections (CGE) jusqu’au bureau de vote où qu’il se trouve, l’uniformisation du coût de la campagne électorale au même titre que la caution de candidature, l’indépendance des médias publics et biens d’autres éléments.

Rappelons que, plusieurs partis de l’opposition ont également il y a quelques mois déposé leur mémorandum qui comporte également le même objectif que le mémorandum déposé par la société civile jeudi. Notons que l’élection présidentielle aura lieu en 2023.