Grève de la faim d’Ali Bongo : la réaction du  gouvernement

La ministre de la communication porte-parole du gouvernement Laurence Ndong a réagi après la sortie du président déchu et sa famille qui ont décidé d’entrer en grève de la faim pour dénoncer la séquestration et les “actes de torture” que subiraient plusieurs membres de leur famille.

 

Selon le porte-parole du gouvernement, « Les propos des avocats de la famille de Monsieur Ali Bongo Ondimba ne reposent sur rien ». En effet, au cours de sa déclaration en direct sur le plateau du journal de 20h de Gabon 1ère, elle a  dénoncé une « volonté manifeste de faire pression sur la justice et une intention claire de nuire à l’image des nouvelles autorités. Ce qui est totalement scandaleux ». a-t-elle indiqué.

Elle a  affirmé que l’ancien président Ali Bongo à ses médecins traitants à sa disposition. Sa mère ainsi que les autres membres de sa famille lui rendent visite régulièrement. Et qu’il y a  quelques jours, l’anniversaire de Madame Pascaline Bongo, sœur ainée d’Ali Bongo a été célébré à la résidence de l’ancien président en présence des autres membres de la famille. Apprend-on sur Gabon Actu. Et d’ajouter que, « Ali Bongo a récemment reçu des représentants du Bureau des nations unies en Afrique centrale (UNOCA) ainsi que les membres de son parti en mars dernier », a rappelé la ministre.

En ce qui concerne Sylvia Bongo et Noureddin Bongo respectivement l’épouse et le fils d’Ali Bongo arrêtés puis jetés en prison au lendemain du coup d’Etat du 30 août dernier, la ministre a rappelé qu’ils sont inculpés pour des faits d’une extrême gravité. Ils sont entre autres poursuivis pour corruption, détournement des biens publics, blanchiment des capitaux, faux et usage de faux et que ces derniers reçoivent la visite de leurs avocats et ont reçu récemment la visite du consul de France parti s’assurer de leur état de santé et conditions de détention.

La ministre a également annoncé que, le gouvernement de la République, se reverse donc le droit d’ester en justice contre les auteurs de ces dénonciations calomnieuses et mensongères portant atteinte à l’image du Gabon.

Gabon : Sylvia Bongo incarcérée à la prison de Libreville

L’ex première dame a été placée en détention ce jeudi 12 octobre 2023, après une confrontation avec Brice Laccruche ancien Directeur de cabinet du président déchu, au palais de justice de Libreville.

 

Accusée  de malversations financières présumées, par la junte au pouvoir depuis le coup d’Etat du 30 août 2023, l’ex première dame du Gabon a été entendue  dans la nuit de mercredi 11 et jeudi 12 octobre 2023, au palais de justice de Libreville.

En effet, Sylvia Bongo Ondimba s’est  présentée devant un juge d’instruction où une confrontation a eu lieu entre elle et Brice Laccruche Alihanga, ancien Directeur de cabinet du président déchu, Ali Bongo Ondimba. C’est après cette confrontation qu’elle a été placée sous mandat de dépôt et envoyée à la prison de Libreville.

Rappelons qu’elle avait été inculpée le 29 septembre 2023, par le procureur de la République pour de détournements de fonds publics, recel, faux et usage de faux.  Et   a été  assignée à résidence depuis le coup d’Etat du 30 août 2023.

Gabon : voici la liste des personnalités déjà aux arrêts

La situation commence à s’éclaircir au Gabon, où les militaires ont pris le pouvoir quelques instants après la publication des résultats de la présidentielle de samedi dernier.

Les putschistes ont annoncé que le président Ali Bongo est assigné en résidence. Son épouse Sylvia Bongo et son fils Nourredine Valentin Bongo et plusieurs hautes personnalités sont aux arrêts. Il s’agit entre autres de Faustin Boukoubi, le président de l’Assemblée nationale, d’Ian Ghislain Ngoulou, directeur de cabinet du fils Bongo, Mohamed Ali Saliou, directeur de cabinet adjoint du président Bongo lui-même et son frère Abdoul Océni.

Ces deux hommes sont en fait les fils d’Ismaël Oceni Ossa, le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon. Dans la liste, il y a aussi Jessye Ella Ekogha, le porte-parole de la présidence, Steeve Nzegho Dieko, le Secrétaire général du Parti Démocratique Gabonais (PDG) le parti présidentiel, Cyriaque Mvouradjiami, directeur de cabinet politique d’Ali Bongo.

Journée nationale de la femme : le gouvernement promet de nombreuses actions en faveur des femmes

En cette 25ème édition de la journée nationale de la femme au Gabon, la ministre de la Justice, Gardes des Sceaux, Chargé des Droits de l’Homme et l’Égalité des Genres, Erlyne Antonela Ndembet Damas a rencontré les femmes et a  annoncé plusieurs innovations.

 

C’est sous le thème  « Participation des femmes à la vie de la cité », que les femmes ont été édifiées lundi 17 avril dernier. En effet, dans son discours de circonstance, la ministre de la justice a annoncé l’ouverture prochaine d’un centre de formation de couture à Ntoum. « Le gouvernement gabonais ambitionne de faire passer la femme gabonaise du statut de bénéficiaire à celui de co-auteures de la décision publique. Nous procéderons au déploiement de la formation au digital des femmes et au renforcement de leurs capacités matérielles avec le partage d’expérience des lauréates du Programme Gabonais de Qualification des Femmes en Entrepreneures digitales (PROGAFED) », relève-t-on sur sa page Facebook.

 

La ministre a également annoncé la mise sur pied «  des outils de développement de compétences personnelles en vue d’une participation plus active et plus constructive à la vie publique et politique de la Nation par la mise en place d’un programme de mentoring politique », a ajouté Erlyne Antonela Ndembet Damas. Ce programme, dont le lancement officiel constitue une des activités retenues pour la journée du 17 avril, consistera en un échange d’expériences et en une série de formations destinées à toutes les femmes qui souhaitent s’engager pleinement dans la vie citoyenne et politique de la  communauté nationale pour la construction et le développement d’une voix de la femme au Gabon, comme l’a fait savoir la ministre.

 

La première dame Sylvia Bongo Ondimba a écrit sur sa page Facebook : « En ce 17 avril, célébrons l’engagement et le courage des femmes gabonaises et réaffirmons notre volonté d’éliminer les obstacles auxquels elles doivent encore faire face »,  invite la première dame qui, s’est engagée à garantir et promouvoir les droits des femmes au Gabon. Le Gabon est selon  la Banque Mondiale, premier  pays en Afrique en matière de promotion et de défense des droits des femmes. Le chef de l’Etat Ali Bongo avait annoncé le 8 mars de cette année à l’occasion de la journée internationales des droits de la femme que le souhait est de viser plus loin « Déjà 25ème mondial, le Gabon vise le top 10 ». Notons que, c’est le 17 avril 1998 que,  cette journée nationale de la femme a été instaurée au Gabon.

 

 

La première dame Sylvia Bongo a officiellement remet au Président Ali Bongo un rapport sur l’Égalité femme-homme

Sylvia Bongo l’épouse du chef de l’Etat gabonais, a remis officiellement mercredi 30 septembre au Président Ali Bongo Ondimba, un rapport sur la  stratégie d’égalité entre les femmes et les hommes élaborée  par son ONG, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la Famille.

Le chef de l’État a apprécié le contenu pertinent devant permettre de traduire en acte ce principe d’égalité entre la femme et l’homme sur tous les domaines de la vie.

« Les 33 propositions, concrètes et opératoires, qu’il formule permettront de rendre effective dans notre pays l’égalité entre toutes et tous », a indiqué le président Bongo sur sur sa page Facebook.

« Je demande, par conséquent, au premier ministre et au gouvernement de faire le nécessaire, avec obligation de résultats, pour retranscrire ces propositions en droit et les rendre applicables dans les faits », a-t-il instruit.

Pour le chef de l’Etat, « en œuvrant pour l’égalité femme-homme, le Gabon accroît son efficacité collective, renforce sa compétitivité et accélère son développement. Il s’agit d’un changement majeur, radical de société dans l’intérêt de tous, femmes et hommes ». dit-il.

 

Lutte contre les cancers féminins: Sylvia Bongo appelle les gabonais à arborer un vêtement rose en signe de soutien aux femmes

Dans le cadre de la lutte contre les cancers féminins, la première Dame gabonaise, Sylvia Bongo Ondimba qui lutte contre cette maladie à travers son ONG, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) pour la Famille, a invité les gabonais à arborer durant ce mois d’octobre un vêtement ou un accessoire rose en signe de soutien aux cancers féminins.

« Tout au long de ce mois rose, devenez les ambassadeurs de cette noble cause, en portant, tous les jeudis, un vêtement ou un accessoire rose en signe de soutien aux cancers féminins !Que ce soit au travail ou à la maison, seul ou entre amis, il n’a jamais été aussi simple de soutenir une bonne cause », a lancé Mme  Sylvia Bongo.

Octobre Rose est une campagne qui a instituée depuis 2013 par la FSBO. Elle est consacrée aux actions de sensibilisation, de prévention et de détection des cancers du sein et du col de l’utérus

Pour la première, il s’agit d’un « mois pour apprendre, prévenir, se mobiliser et s’unir contre une maladie qui touche encore un trop grand nombre de femmes dans notre pays ».

Environnement : Sylvia Bongo lance la 2e édition de « Vacances Agricoles »

La première dame a procédé  ce 08 juillet au lancement de la  2e édition des Vacances agricoles en présence du ministre de l’Agriculture, de l’Élevage, de la Pêche et de l’Alimentation

 Sylvia Bongo a lancé, le 8 juillet à Libreville, la deuxième édition des Vacances agricoles. Marraine de l’évènement placé sous le thème «Encourager le retour à la terre autour des cultures maraichères». Pendant deux mois (juillet et août 2019), près de 5 000 personnes âgées de 8 à 22 ans prendront part à différentes activités dans les 9 provinces du Gabone. L’objectif de cet évènement est de susciter l’intérêt des jeunes pour les métiers de l’agriculture.

Cette initiative, lancée en 2018, rentre dans le cadre d’un programme plus vaste qui vise le retour à la terre des femmes et des jeunes gabonais. D’autres projets tels que les classes vertes et « 1 Gabonais = 1 arbre  » en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont également été élaborés pour que cette sensibilisation aux métiers agricoles se poursuive en période scolaire avec la participation active des jeunes générations.