Gabon : Oligui Nguema ordonne à la Task force d’effectuer un audit à la SEEG

Le président de la transition a décidé  ce vendredi 23 août 2024, qu’un audit soit réalisé à la société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG).

 

Dans l’optique de faire la lumière sur les dysfonctionnements qui affectent l’entreprise, y compris les violations de sécurité informatique, les suspicions de fraudes, ainsi que les décisions controversées prises par la direction actuelle de la SEEG, le président de la transition a décidé qu’un audit rigoureux et approfondi soit réalisé dans cette société. En effet, cela va permettre de détecter les anomalies dans la gestion de la SEEG et d’identifier les responsables de ces pratiques inappropriées et proposer des solutions concrètes pour redresser cette situation préoccupante.

Quand on sait qu’il y a quelques semaines, la société a rencontré de nombreux problèmes en dehors des coupures intempestives de lumière, on note  le non-paiement de la dette du groupe britannique AGGREKO, spécialiste dans la production d’énergie et fournissant près de 30% de l’électricité sur le Grand Libreville, qui a menacé de suspendre ses services si la SEEG ne paie pas  sa dette qui s’élève à ce jour à 22,9 millions d’Euros soit près de 15 milliards de FCFA. On note également  la découverte d’un réseau mafieux au niveau du service informatique de la SEEG.

Selon le communiqué présidentiel, cet audit qu’ordonne le Président de la Transition s’inscrit dans une volonté affirmée de transparence et de restauration de la confiance au sein de cette entité essentielle pour le pays. Rappelons que, les résultats de cette enquête sont vivement attendus, tant par les autorités publiques que par la population gabonaise, afin de rétablir la vérité et d’assurer la continuité d’un service public essentiel que constitue la SEEG. Les responsables de cette situation regrettable devront répondre de leurs actes devant la loi.

Gabon : la Task Force donne 8 jours à la CNSS pour fournir ses documents comptables

La Task-Force Dettes Intérieur et Extérieure, a, dans un courrier datant du 20 novembre 2023, sommé l’Administrateur provisoire de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Christophe Eyi, de fournir dans huit (08) jours, des documents comptables nécessaires devant être épluchés durant l’audit imminent de cette entreprise de prévoyance sociale qui fait face à des disfonctionnements de gestion depuis plusieurs années.  

 

« En date du 13 novembre 2023, nous avons été saisis par le cabinet du Président de la Transition afin d’auditer l’organisme dont vous avez la charge », a écrit le Chef de mission de la Task-force à la CNSS. Dans cette optique, la Task-force exige à la CNSS de mettre à sa disposition urgemment (moins de 08 jours) les documents en formats numérique et papier, allant de la période de 2018 à 2023.

Les documents y relatifs sont notamment : les états financiers des exercices concernés ; les rapports certifiés des commissaires aux comptes, les budgets validés, la Balance générale incluant la documentation justificative ; la Balance générale provisoire de l’année 2023 incluant les documents justificatifs ; audits et rapports annuels ainsi que les états nominatifs des paiements des nouveaux droits incluant l’année 2023.

Il sera question de fournir également les états nominatifs des charges techniques (pensions, rentes, IJM, allocations familiales, etc) intégrant le coût par bénéficiaire ; les projets d’investissement incluant les justificatifs suivant : résolution du comité de gouvernance ; appels d’offres ; contrats, factures ; paiements, réception des travaux, etc…

La Task-force exige aussi la mise à disposition les dépenses de fonctionnement incluant des justificatifs suivants : expression des besoins aux diagnostics techniques, bons de commande, factures, bons de livraison, paiement, etc…

L’état de la dette des fournisseurs (nature de prestation, le montant à payer, le solde ou reliquat) et les extraits des comptes mensuels avec les justificatifs par opération, ont sont également demandés.

Source : Gabon Actu

Gabon-marchés publics : 28 entreprises convoquées au Parquet de la république

La Task-Force dettes intérieures et extérieures a annoncé le lancement d’une procédure judiciaire par les services du procureur de la République afin que ces entreprises répondent de leurs actes. 

 

Après un refus de se présenter, les entreprises adjudicataires ont été convoquées au Parquet, par la Task-Force. En effet, la Task-Force pour le contrôle, l’audit et la vérification des dettes intérieures et extérieures avait choisi la voie de la discussion en convoquant les entreprises bénéficiaires des marchés publics. Elles sont au total 28 entreprises qui ont refusé d’obtempérer avec l’organe conduite par Pierre Duro et « feront l’objet de convocation par les services du Procureur de la République ».

Parmi ces sociétés on note, les sociétés Asseh Télécommunication, Bâtiment Développement investissement, Calitis, Cabinet d’étude Ife et Fils, Entreprise Gabon construction et menuiserie (EGCM BTP), Équipement plus services, Gabon construction company, Negoce Import, Prince développement immobilier, OTO Gabon, Excelium, Aelis Voyages, SCI Fanda, Compagnie gabonaise d construction, Gabon Global, Africa Construction, Gestion immobilière et vente, Entreprise de service et construction, DBS Construction, Equipe BTP, Victoire restauration et service, ADR Services, SOGADER, STS BTP, JPB Construction, Gabon soft service et Jinjiang Jiaxing Group.

Des convocations qui devraient aboutir dès lors au lancement de procédure judiciaire contre ces entreprises qui, après avoir bénéficié de chantier rentrant dans le cadre des marchés publics, ont décidé semble-t-il de ramer à contre –courant de la volonté du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). Un manquement de respect notoire contre les autorités et le peuple gabonais qui devrait faire face à toute la rigueur de la loi. Apprend-on sur Gabon Media Time.

 

 

Gabon : la Task force convoque 57 entreprises adjudicataires de marchés publics

L’équipe de Pierre Duro a à travers un communiqué publié ce mardi 10 octobre 2023, sommé 57 entreprises de marchés publics dans leur service.

 

Après voir adressé une première convocation à 44 entreprises la semaine dernière, la Task-Force pour le contrôle, l’audit et la vérification des dettes intérieures et extérieures poursuit son travail. Cette fois 57 entreprises ont été convoquées. Parmi elles on a les compagnies bancaires, les assurances, les entreprises du BTP et même des compagnies de voyage.

En effet, les entreprises adjudicataires de marchés publics convoquées devront se présenter entre le 11 et le 16 octobre 2023 devant la Task-Force. Le communiqué précise que, ces dernières devront se munir « des pièces justificatives de tous les paiements perçus et inhérents aux travaux effectués au cours de ladite période ».  Avant d’ajouter que, les entreprises convoquées qui ne se présenteront pas « feront l’objet de convocations auprès des services du procureur de la République ».

Le site Gabon Media Time, rapporte à travers un article que, ces entreprises sont soupçonnées de surfacturations, d’exécution partielle ou de non-exécution de travaux après perception des paiements par les différentes entités bancaires.

Gabon-construction de logement à Bikelé : la Task force révèle un détournement de 15 milliards

Les équipes de la Task-force ont, à travers un rapport publié par le site Top infos Gabon, révélé  que la société SOBEA en charge de mener les travaux avait procédé à des surfacturations sur les prix unitaires du chantier.

 

Pierre Duro (chef de mission de la Task-force) et ses équipes ont, en outre, constaté le paiement des prestations non réalisées en complicité avec la mission de contrôle CIRA MALI et les équipes de l’UCET. Conséquence, poursuit le rapport, sur les 40 milliards de Fcfa mis à la disposition par la Banque de développement des Etats d’Afrique centrale (BDEAC), un décaissement de plus de 30 milliards de Fcfa a été réalisé avec une évaporation de plus de 15 milliards de Fcfa.

Selon les informations relayées sur le site Top Infos Gabon, un montant de 15 milliards a été détourné au cours du projet de construction de logement à Bikelé. Le rapport de la Task-force explique que : «  les 15 milliards de Fcfa ont servi dans le paiement de cave à vin, achat de matériel pour des besoins politiques, etc ». La Task-force a également souligné que cet argent a, en outre, servi à payer des primes à des agents fonctionnaires, aux dépenses de fonctionnement et de recrutement de consultants excessifs, aux dépenses inéligibles du projet.

Tout ceci dans un contexte où les marchés étaient distribués sans respect des procédures d’appels d’offres avec le risque certain de compromission et l’absence de rigueur dans le suivi des travaux des projets.  Conséquence de toute cette gabegie, le projet a été détourné pour l’essentiel de son objet. Sur les 1 100 logements prévus, seuls 250 sont, jusqu’ici, en cours de construction.

Rappelons que c’est depuis le mois de septembre que la Task-Force a été relancé par le président de la transition Oligui Nguema.

Source: Gabon Actu/ Top Infos Gabon

Gabon : la Task force lance les auditions avec les patrons des entreprises adjudicataires des marchés publics

Pierre Duro le chef de mission de la Task Force intérieure et extérieure a au cours d’une rencontre avec le président de la fédération des entreprises du Gabon Henri Claude Oyima expliqué sa  méthode dans le réexamen de la dette intérieure du Gabon.

 

Selon un article publié sur Gabon Actu, les auditions commencent cette semaine avec des patrons des entreprises adjudicataires des marchés publics.  En effet, Le travail sera basé sur les premières conclusions de la task force des années 2020-2021 et 2021-2022 et la dette intérieure actuelle.

Le réexamen du travail effectué par la dernière task force est nécessaire parce qu’il y a eu de nombreuses récriminations, a expliqué le général Moubamba Maganga. Qui a soutenu que, a soutenu que la FEG (fédération des entreprises du Gabon), sera un partenaire de premier plan dans la réalisation des missions confiées à la Task force.

Notons que, la première sortie de Pierre Duro s’est effectué à la FEG, chez Henri Claude Oyima qui n’a pas manqué de remercier la Task Force pour lui avoir réservé la primeur de ses opérations.

Gabon : lancement des opérations d’audit des marchés publics

Le comité pour la transition et la restauration des institutions a lancé le 21 septembre 2023, le démarage des opérations d’audit et la vérification des dettes intérieures et extérieures.

 

Pour le démarrage des opérations d’audit des marchés publics attribués au Gabon, le CTRI a porté son choix sur l’expert judiciaire Pierre Duro comme chef de mission. Cet ancien responsable de la gestion du parc immobilier d’Elf au Gabon avait déjà occupé des fonctions similaires en 2020 avant la dissolution de la Task force pour le règlement de la dette extérieure en 2022.

Le chef de mission de la Task-force sur la dette intérieure et extérieure, Pierre Duro sera secondé par le Général de brigade aérienne Jean Hilaire Moubamba Maganga. Plusieurs autres officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité intègrent eux aussi ladite Task-force. Ces derniers  auront pour mission, de passer en revue le fichier de la dette extérieure, de confirmer l’exécution des prestations et la livraison des marchés. Il sera également question d’arbitrer les décisions en vue du paiement ou de l’annulation de la dette.

Notons que, le président de la Transition, avait lors de l’annonce de ce communiqué invité  les sociétés adjudicataires des marchés publics et toutes les entités administratives concernées à se rapprocher de la commission dès réception de leur convocation.

Gabon-dette intérieure : Ali Bono envisage de payer 90 milliards FCFA aux opérateurs

Le gouvernement de Rose Christiane Raponda  envisage de payer 90 milliards de FCFA aux opérateurs économiques locaux dans le cadre du remboursement de la dette intérieure.

A en croire Nicole Jeanine Lydie Roboty-Mbou ministre de l’Économie,  le gouvernement est en train de travailler pour payer la dette intérieure. « Nous sommes en train de boucler une opération pour rembourser 90 milliards FCFA », a déclaré le ministre. Mme Roboty-Mbou n’a cependant pas donné des détails sur cette future opération dont la date de démarrage, les opérateurs ciblées et l’origine des financements ne sont pas connus.

Et d’ajoute : « Nous pouvons rassurer les opérateurs sur l’effectivité de la stratégie d’apurement de la dette intérieure ».

I sied de noter que, sur la base du travail de vérification de la Task force sur la dette intérieure, les stocks de la dette intérieure du Gabon est fixé à 450 milliards FCFA. Son remboursement est programmé sur une période de 3 à 4 ans, selon le ministre.

Il sied de noter qu’en 2020, le ministre avait affirmé que le gouvernement a remboursé la dette des entreprises dont les sommes dues étaient inférieures à 70 millions FCFA.

 

Coopération : le Gabon pourrait obtenir d’ici le 15 juillet prochain un nouveau coup de pouce du FMI

Le Gabon pourrait conclure un nouvel accord avec le Fonds monétaire international (FMI) dès le 15 juillet prochain, annonce nos confrères de La Libreville.

La Libreville cite des officiels gabonais et des membres de la délégation du FMI qui s’apprêtent à boucler une mission préparatoire à un nouveau programme de facilité élargie de crédit pour la période 2021-2023.

Le gouvernement gabonais  « devrait obtenir d’ici au 15 juillet prochain un nouveau coup de pouce de la part du Fonds monétaire international (FMI) », précise  les confrères de La Libreville.

« Les échanges ont été très fluides. L’ensemble des informations au sujet de la task force sur la dette intérieure nous ont été transmises, de même que les éléments permettant d’apprécier la stratégie de maîtrise de la soutenabilité du service de la dette. Symétriquement, les discussions sur les réformes à entreprendre en priorité suivent leur cours », indique satisfait l’un des responsables de la mission du FMI au Gabon.

Pour le ministère des finance :  « cette mission consistait à s’entendre sur le cadrage budgétaire de la loi de Finances rectificative pour 2021 en tenant compte du contexte économique et social ; sur le cadrage macro-économique triennal sur la période 2021-2023, en particulier sur le profil de la dette et la soutenabilité du service de la dette, sur cette période ; et enfin sur les réformes prioritaires à mettre en œuvre afin de rétablir l’équilibre des comptes publics à court et moyen terme au Gabon .

Parmi ces réformes, devrait notamment figurer la suppression d’un nombre conséquent d’exonérations fiscales diverses et variées, à l’origine d’un manque à gagner de près de 200 milliards de francs CFA par an pour l’Etat gabonais.

La mission du FMI devrait s’achever en toute fin de semaine ou, au plus tard, en début de semaine prochaine.

 

 

Gabon : un scandale financier inquiète certaines personnalités

Dans le cadre de sa mission de contrôle, la Task Force de la présidence a découvert 440 milliards de FCFA de fausses dettes. Depuis lors, certains membres du gouvernement ont peur de faire l’objet de poursuites judiciaires

Les auditeurs de la Task Force de la présidence ont au cours de leurs investigations découvert que plus de 400 milliards de Fcfa ont été détournés pour de fausses dettes. Ce scandale financier de plus pourrait faire tomber beaucoup de têtes. Après une audition sur 650 milliards, il ressort que 440 milliards de FCFA ont été détournés. Les mis en cause sont susceptibles de poursuites judiciaires. Une menace de poursuites judiciaires pèse contre les opérateurs économiques et certaines autorités.

La méthode adoptée par la Task Force pour mettre à nue ces détournements se démarque de la stratégie des contrôleurs administratifs classique. Pour le cas des fausses dettes dont il est question, la mission fait savoir que l’attribution des marchés publics n’a fait l’objet d’aucun processus et de régularité. En plus des derniers 370 milliards, 70 milliards de FCFA ont été découvert au cours des derniers audits, ce qui porte le montant total à 440 milliards de Fcfa.

Cette découverte démontre l’inefficacité du processus de gestion des investissements publics et du système de gouvernance. Il est également remis en cause, le système de passation de marchés publics.

 

Santé: Max Limoukou tente une opération de réanimation

Après l’échec de la task-force sur la santé, qui a été rejetée par le premier Ministre, le ministre de la Santé essaye de rappeler ses médecins à l’ordre.

Max Limoukou, ministre de la santé, a pris en compte l’ampleur des problèmes que rencontre les hôpitaux du pays le weekend dernier. Il s’est en effet rendu au Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) et au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (CHUO).

Dans le premier centre, l’ancien Directeur général du CHUL et chirurgien praticien dans le même hôpital, Max Limoukou a demandé à ses « collègues », un peu plus d’humanisme. Un point principal relevé par le premier ministre très en colère lors du bilan de la Task-force sur la santé.

Les problèmes qui ont été soulevés par le personnel hospitalier proviennent pour la plupart du mauvais état des équipements:  Le manque du budget de fonctionnement, le manque d’entretien des équipements médicaux souvent en panne, l’absence de pharmacies achalandées pour permettre au personnel de s’équiper en gants, seringues, alcool et autres produits et outils de première nécessité… etc.

A Owendo, l’échange a été très riche. Le personnel n’a pas manqué  de signifier son exaspération face à l’acharnement de la presse contre eux. « Il était important que le ministre de la Santé s’entretienne avec les différentes équipes pour leur remonter le moral et les rassurer. Certes, M. Limoukou a tenu à recadrer les choses, mais le personnel du CHUO a pu s’exprimer, dire ce qu’il avait sur le cœur », a indiqué le directeur général du CHUO, Elise Eyang Obame.

De son côté, le ministre a particulièrement insisté sur le service d’accueil des malades qui laisse a désirer et provoque souvent de nombreux problèmes. Espérons que cette tournée permettra de rétablir les lettres de noblesse de la profession effritées en cette période.

Santé: Julien Nkoghé Bekale rejette les résolutions de la Task-force

En clôturant les travaux de la task-force sur la santé, le premier ministre n’a pas caché sa colère face aux résolutions apportées par l’équipe ayant siégé lors de ces assises.

« Ça a assez duré. La récréation est terminée dans le secteur de la santé ». C’est le message a retenir du discours du premier ministre Julien Nkoghé Bekale, lors de la clôture des travaux de la task-force du secteur de la santé. Convoqué il y a plusieurs jours déjà, les experts de la santé ont émis des propositions pour réguler le secteur.

Mais c’est avec virulence que le premier ministre a rejeté avec force ces dites résolutions. Précisant qu’à peine 5 à 10 d’entre elles seront respectées. Il dénonce les différentes parties prenantes d’avoir privilégiées les perdiem des médecins et autres personnels sans tenir compte des problèmes comme le manque de médicaments et la prise en charge des malades.

« Vous n’avez pas voulu faire le travail qu’on vous a demandé de faire. Vous avez philosophé, épilogué, des théories jusqu’à sortir 192 milliards de demande sous la protection sociale. Moi j’attendais une proposition allant dans le sens que les CHU de Libreville et d’Owendo  seraient gérés comme le CHU mère et enfant (Jean Ebori, confié aux espagnols). On va confier ça au privé et on va voir comment ça va fonctionner. Et on va contractualiser les médecins qui travaillent dans ces hôpitaux et les infirmières. Celui qui ne veut pas, il part, il va travailler ailleurs, s’il est fonctionnaire on coupe son salaire. pourquoi malgré tant de milliards de FCFA investis dans la santé, rien ne marche. Les populations ne ressentent rien ? Nous avons des médecins à l’hôpital général qui sont des médecins fonctionnaires mais qui ne travaillent pas pour le serment d’Hippocrate qu’ils ont prononcé, ils sont dans leurs cliniques privées et ils sont payé à la fin du mois.  Ça a assez duré. La récréation est terminée dans le secteur de la santé ».

Le premier ministre après son propos est parti, laissant l’assistance pantoise…

Santé: La task-force en marche

Depuis ce mardi, 29 octobre 2019, le ministre de la santé Dr Max Limoukou a ouvert les travaux sur la task-force comme recommandé par le chef de l’Etat. Il s’agit de trouver des solutions pur l’amélioration du système sanitaire au Gabon.

Tous les professionnels de la santé sont au rendez-vous de cette task-force. Ils devront plancher sur des thématiques précises que sont: la gouvernance des centres hospitaliers universitaires (CHU), l’accès et l’offre de soins de qualité, le financement des centres hospitaliers universitaires (CHU) et le renforcement du dispositif de protection sociale.

Connaissant les multiples problèmes de ce secteur, la task-force pourrait être d’un apport certain. Les quelques jours prévus pour cet exercice doivent permettre de réfléchir sur les réformes à mettre en place afin « d’améliorer l’accès et la qualité des soins dans les centres hospitaliers universitaires (CHU) ».