Gabon : le Ctri offre une formation gratuite en automobile à 200 jeunes gabonais

Les autorités du comité de transition pour la restauration des institutions au Gabon,  ont lancé des cours gratuits en automobile pour des gabonais.

 

Lancée depuis le 16 juillet 2024, et offerte par le président de la transition le Général Oligui Nguema qui souhaite lutter contre le chômage au Gabon,  cette formation va permettre aux jeunes gabonais d’obtenir à la fin un permis de conduire afin d’exercer comme chauffeur.

En effet, ces 200 jeunes volontaires qui bénéficient de cette formation ont été sélectionnés après  une présélection faites avec minutie dans le grand Libreville. Ils vont durant les jours de formation s’initier au BA BA de la conduite.

Les cours vont durer un mois et demi. Et se font en cours théoriques et pratiques. Pour un meilleur apprentissage, les 200 candidats ont été répartis en 5 sous-groupes, selon des heures de cours bien définies, notamment 10 h – 12h – 15h – 17h – 18h30.

Gabon : le syndicat libre des transporteurs dénonce la hausse des tarifs d’assurance automobile

Jean Robert Menié, le président du Syndicat libre des transporteurs nationaux du Gabon (Sylteg), a appelé à une grève de 3 heures ce mercredi 22 novembre, entre 6 et 9heures ce mercredi 22 novembre 2023.

 

«On est parti de 105.000 francs CFA [à] 304 000 francs CFA. C’est trop et nous ne pouvons pas l’accepter», a lancé Jean Robert Menié, le président du Syndicat libre des transporteurs nationaux du Gabon (Sylteg) sur Gabon Review. En effet, Deux revendications sont mises en avant par le leader syndical. Il dénonce, d’une part, la hausse jugée excessive des tarifs d’assurance automobile, avec un triplement pour 3 mois de couverture. «On est parti de 105.000 francs CFA [à] 304 000 francs CFA. C’est trop et nous ne pouvons pas l’accepter», a-t-il asséné.

D’autre part, M. Menié pointe du doigt le harcèlement policier que subiraient les conducteurs, malgré les récentes injonctions du commandant en chef de la gendarmerie appelant ses troupes au respect des transporteurs. La mobilisation concerne l’ensemble des chauffeurs de Libreville, taxi compris, invités à cesser le travail de 6h à 9h pour faire entendre leurs revendications.

Une rencontre infructueuse avec le ministre des Transports vendredi dernier n’a visiblement pas suffi à apaiser la tension.  Lancé un peu tardivement, le mouvement de grève, déjà plombé par l’existence de plusieurs syndicats de transporteurs urbains, risque de ne pas prendre. Apprend-on sur Gabon Review.

Grève: Pas de taxis dans la ville d’Oyem

Les taximen de la ville d’Oyem, dans le woleu-ntem sont entrés en grève depuis ce lundi 04 novembre 2019. La cause principale serait les contrôles de police et de gendarmerie qui ruinent financièrement ces conducteurs.

Les autorités locales du Woleu-Ntem ont reçu les revendications des taximen de la ville d’Oyem.  On note parmi leur revendications, la limitation et la réglementation des contrôles des agents des forces sécurité et de défense, ainsi que le respect de la personne et du métier du taximan par ces mêmes agents.

Trop c’est trop, ils n’arrivent plus a verser la recette journalière à leur patron quiest souvent fixée à, ni a faire de bénéfice. Les Taximen dénoncent les raffles financières dont ils sont victimes. Entre 10.000 et 15.000 FCFA . Les sommes exigées par les forces de l’ordre sur la route, avec des sanctions diverses étouffent les taximen. Ils attendent d’être reçus par le maire de la commune pour lever leur mouvement.

Transport : Des militaires « Taximan » menacés de radiation

Dans une note de service présentée aussi bien comme une «mise en garde» qu’un «rappel à l’ordre», le chef d’état-major de l’Armée de terre gabonaise a menacé de sanctions disciplinaires et statutaires les récidivistes.

« Quiconque enfreindra  délibérément le règlement  de discipline générale qui interdit  tout militaire de faire du transport clandestin doit immédiatement être sanctionné disciplinairement et statutairement en cas de récidive », a menacé le général Boucka, s’appuyant sur l’article 81 de la loi 18.

Dans la note de service intitulé « mise en garde et rappel à l’ordre », le chef d’état-major de l’Armée s’insurge contre « ces comportements qui constituent un manquement [aux] obligations« . Il n’a pas manqué d’incriminer aussi  les  chefs des régions militaires qui selon lui sont  complices de cet état des faits.« Je porte à la connaissance des commandants des régions et des chefs de corps ma désapprobation face à ces comportements qui constituent un manquement à vos obligations », a-t-il relevé.

Il faut dire que la situation devenait grave. Jusqu’à lors, la pratique était habituelle, presque tolérée au sein de certaines garnisons au point que les passagers se sentaient plus en sécurité avec les militaires au volant qu’avec les taximen professionnels, dont c’est le principal métier.

 

Transport : le tarif du taxi augmente de 100 FCFA dès ce lundi

Cette décision fait suite à l’augmentation du prix du litre d’essence et du gazole le 01 juin dernier. Après l’échec des négociations avec le gouvernement, ils ont décidé, samedi, de procéder à leur tour à une augmentation de 100 FCFA de plus par trajet.

 » Nous disons qu’à partir du lundi 24, sur chaque ligne qui part d’un point A à un point Z, les tarfis vont augmenter de 100 F. Plus précisément, les lignes où (la course) c’est 100 F, à partir de lundi, c’est 200 F. Là où c’est 200, à partir de lundi c’est 300 ! », a déclaré Jean-François Matsougou, porte-parole de la Coalition nationale des syndicats du secteur des transports (CONASYSTRA).

L’augmentation concerne notamment les taxis et taxis bus qui exploitent les lignes fixes. C’est le cas des transporteurs en commun qui partent de l’ancienne gare routière pour le PK 12. Le coût de ce trajet passera de 300 FCFA à 400 FCFA, selon la CONASYTRA. Les voitures aux couleurs de taxi circulant sans trajet fixe ne sont pas concernées par cette hausse puisque les chauffeurs n’embarquent que les clients qui misent plus, précise la coalition.