Gabon : Nelson Messone candidat à la direction générale de l’Unesco

Sa candidature a été approuvée au cours du conseil des ministres présidé par le président de la transition le général Oligui Nguema, mardi 23 juillet 2024.

 

Dans son ambition de maintenir le Gabon sur la scène internationale, le gouvernement réuni en conseil des ministres mardi dernier, a décidé de propulser Nelson Messone comme candidat au poste de Directeur général de l’Unesco (Organisation des nations unies pour l’éducation la science et la culture). A cet effet, le gouvernement a décidé de tout mettre en œuvre afin que cette candidature soit officiellement annoncée et que des dispositions soient prises pour l’organisation de la campagne.

En effet, Nelson Messone est un gabonais de 64 ans,  qui occupe actuellement le poste d’Ambassadeur du Gabon aux Etats-Unis,  a par le passé occupé le poste de chef de la diplomatie Gabonaise. Il a autrefois  occupé les fonctions de ministre de l’Environnement et ministre des Relations avec les institutions.Son ambition est d’occuper le poste  de DG de l’Unesco qui est  actuellement occupé par la française Audrey Azoulay, qui a été réélue en 2021 pour un second mandat de 4 ans.

Notons que les élections auront lieu lors de la 43ème session de la Conférence générale de l’Unesco,  qui aura lieu en novembre 2025.  Le Gabon devrait encore parvenir à convaincre la majorité des États à soutenir sa candidature.

UNESCO : vers une candidature du Mvett au patrimoine culturel immatériel

Le sujet a été abordé au cours d’une rencontre entre le ministre de la Culture Dr André Jacques Augand, et le représentant de l’Unesco Éric Voli Bi au Gabon lundi dernier.

 

Le « Mvett » est un instrument à cordes joué pour accompagner l’ensemble de récits guerriers du peuple Ekang. Son projet  d’inscription au patrimoine immatériel de l’Unesco suit son cours. Éric Voli Bi le représentant de l’Unesco a  précisé au cours de sa rencontre avec le ministre de la culture que le processus d’inscription du Mvett est encore long avant d’y parvenir. En effet, l’Unesco s’est fixé comme objectif la protection du patrimoine culturel mondial matériel et immatériel en voie de disparition.

Le Mvet qui est en voie de disparition voit son utilité d’être sauvegardé par l’Unesco. Connu dans l’espace culturel Beti-Bulu-Fang, ce projet est soutenu par le Cameroun et la Guinée équatoriale. Ces pays partagent  cet art théâtral complet appartenant aux peuples Beti-Bulu-Fang répartis dans quatre pays à savoir, le Cameroun, le Gabon, le Congo-Brazzaville et la Guinée Equatoriale.

En outre, le projet d’inscription au patrimoine culturel mondial de l’église la Mission Sainte-Anne du Fernand Vaz (Omboué) a également été abordé par les deux personnalités. Le membre du gouvernement a été informé qu’une mission d’experts est attendue au Gabon pour faire le point sur le rapport de l’état des lieux dudit patrimoine.

Gabon: 16000 kits micro sciences à la disponibilité des élèves

Les élèves des classes scientifiques vont bénéficier des mini-laboratoires pour renforcer leur apprentissage dans les matières scientifiques.

 

L’accord de partenariat signé entre L’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et Owendo Container Terminal (OCT) mardi 16 janvier va permettre de renforcer et améliorer l’apprentissage des matières scientifiques au Gabon. A cet effet des kits seront mis à la disposition du ministre de l’éducation nationale pour servir au développement des compétences en sciences chez les élèves.

En effet, il s’agit d’un projet d’une valeur de 40 millions de FCFA. Ces kits micro sciences sont des mini-laboratoires de poches qui concernent trois principaux secteurs scientifiques à savoir : la biologie pour les cours de sciences et vie de la terre (Svt) et l’électricité et la chimie.

Rappelons qu’au Gabon, il existe un déficit de matériels didactiques scientifiques. Et le pays est confronté à une pénurie inquiétante de candidats et de diplômés en sciences.

VIH /SIDA : Le Gabon adhère à l’initiative Education Plus

L’État gabonais, s’est récemment engagé à soutenir l’initiative Education Plus portée par l’ensemble du système des Nations unies, pour éliminer les infections au VIH en maintenant davantage de jeunes filles dans l’éducation jusqu’à la fin de l’enseignement secondaire.

 

Maintenir les filles à l’école secondaire et leur fournir des compétences pratiques, une formation et des opportunités d’emploi sont essentiels pour mettre fin à la pandémie de sida en Afrique. Tel est l’objectif du programme du système des Nations unies baptisé «Education Plus» d’ici à 2025, auquel le Gabon a souscrit au sommet de l’Union africaine (UA) à Lusaka, en Zambie, le 18 juillet dernier.

«Éducation Plus » appelle à une éducation secondaire gratuite et de qualité pour toutes les filles et tous les garçons en Afrique subsaharienne d’ici 2025 ; l’accès universel à une éducation sexuelle complète ; la réalisation de la santé et des droits sexuels et reproductifs ; l’absence de violence sexiste et sexuelle ; les transitions de l’école au travail, et la sécurité économique et l’autonomisation.

En tant que programme d’action fondé sur les droits et tenant compte du genre, l’initiative «Education Plus» cible l’Afrique subsaharienne, où les adolescentes et les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans représentaient un quart (24%) de tous les nouveaux cas de VIH en 2019, tout en constituant 10% de la population. Selon le Groupe des Nations unies pour le développement durable, la recherche montre que s’assurer que les filles terminent leurs études secondaires, réduit de moitié leur risque de contracter le VIH, et que combiner cela avec un ensemble de services et de droits pour l’autonomisation des filles réduit encore leur risque.

Education Plus fait partie d’un effort mondial de lutte contre le VIH/SIDA. Dix pays africains : Bénin, Cameroun, Eswatini, Gabon, Gambie, Lesotho, Malawi, Sierra Leone, Afrique du Sud et Ouganda se sont jusqu’à présent engagés dans l’initiative qui est convoquée conjointement par cinq agences des Nations unies, Onusida, Unesco, UNFPA, Unicef et ONU Femmes, et rassemble les gouvernements, la société civile et les partenaires internationaux.

Source: Gabon Review

Libreville : « le développement du Gabon passe forcément par l‘appropriation de son identité culturelle » (A.C. Bilié By Nzé)

Alain Claude Bilié By Nzé, Ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, par ailleurs homme de culture, a indiqué dans un tweet que, la véritable indépendance du Gabon passe inéluctablement par l‘appropriation de sa culture et de son identité.

Pour  le ministre de l’Energie et des ressources hydrauliques, « La célébration multiforme de nos cultures et de nos identités n’est qu’un pas résolu, posé avec fermeté et détermination, vers l’appropriation de notre trajectoire de développement pour un indépendance véritable ».

Alain Claude Bilié By Nzé, pense que le secteur des industries culturelles gabonaises  est resté anonyme depuis belle lurette. Pour sortir de cette situation de léthargie, le pays a lancé au mois de mars dernier, un programme visant à structurer les filières des industries culturelles et créatives pour booster la création d’emplois, l’entreprenariat, la croissance des micro, petites et moyennes entreprises et l’autonomisation des femmes ainsi que des filles dans ce secteur.

Is sied de signale que, ce Programme s’inscrit, selon le ministère de la culture, dans le cadre de l’initiative mondiale « Banque d’expertise UE/UNESCO sur la gouvernance de la culture dans les pays en développement : Appui aux nouveaux cadres réglementaires visant à renforcer les industries culturelles et créatives et la promotion de la coopération Sud-Sud ».