Gabon : les commerçants de l’Université Omar Bongo sommés de déguerpir

Le directeur du Centre national des œuvres universitaires (Cnou), Jean Noel Eya a donné vendredi 27 mai 2022, un délai de huit jours aux commerçants qui exercent des petites activités devant l’UOB, pour quitter les lieux.

 

 

Ils sont nombreux ces commerçants qui vont quitter,  et arrêter leurs activités commerciales des alentours de l’université Omar Bongo. La décision a été prise par Jean Noel Eya, qui a lors de sa réunion tenue avec les commerçants et les jardiniers révélé que, « Le gouvernement lors de plusieurs descentes au sein de l’UOB a constaté qu’il y avait des utilisations illicites de certaines zones ». C’est pourquoi cette décision a été mise sur pied afin d’assainir les lieux.

En effet, c’est à partir de la note d’information qui date, du mercredi 11 mai 2022, où le ministère de l’Enseignement supérieur Pr. Patrick Mouguiama Daouda, a instruit les autorités universitaires d’assainir les abords de l’Université Omar Bongo. Une décision qui selon lui, « vise à protéger la santé et l’intégrité physique des étudiants et qui marque la fin d’une ère dans la structure scolaire ».

A cause de cette mesure, des nombreuses familles ne savent plus à quel saint se vouer face à cette situation de déguerpissement car, ceux-ci parvenaient à gagner un peu d’argent grâce à leurs différentes activités.

Gabon : les étudiants de l’UOB manifestent contre la loi sur les bourses

Ils se sont rassemblés  hier lundi 16 mai 2022 à Libreville, devant leur établissement afin de demander,  aux autorités de revoir la loi sur  l’attribution des bourses.

 

Planche à la main et sur la chaussée,  circulation fermée et biens d’autres manifestations, c’est ainsi que les étudiants de l’université Omar Bongo (UOB),  se sont réunis afin d’exprimer leur mécontentement.  En effet, ils exigent de, la part du  gouvernement, une révision des textes en ce qui concerne la politique d’attribution des bourses scolaires aux élèves.

Dans leur manifestation, ils réclament aussi leur bourse de l’année dernière car, ces derniers expliquent que la loi sur l’attribution des bourses avait été revue en « fin d’année scolaire alors qu’ils étaient uniquement concentrés sur leur examen. Ces derniers estiment qu’ils auraient dû être informés en début d’année scolaire pour savoir en quoi s’en tenir.

Au Gabon, les conditions d’attributions des bourses scolaires ont été revues il y a plusieurs mois,  par le conseil des ministres. Et celles-ci prévoient que, « pour bénéficier d’une bourse, il faut avoir la moyenne de classe annuel, de 10 et obtenir son Baccalauréat, tout en étant âgé au moins de 22 ans en ce qui concerne les élèves de l’enseignement général ». Et pour ceux de l’Enseignement technique et professionnel, les critères sont : « avoir une moyenne  de 10 et être âgé de 24 ans. Enfin, pour les élèves suivant une formation professionnelle, il faut être âgé de 27 ans et avoir également une moyenne annuelle de 10 ».

Rappelons que, cette manifestation survient  après la sortie de la commission de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG), refusant d’attribuer les bourses aux bacheliers de la dernière session.

Gabon-Orientation : pas de bourses pour des étudiants envoyés à l’ONE

Les bacheliers 2020 orientés vers l’Office national de l’emploi (ONE), n’auront pas droit aux bourses d’études. Ces derniers ont la possibilité de faire des recours, mais prendront en charge les frais d’écolage en cas de réorientation.

Disponibles depuis le 4 février, les résultats de la campagne de tests d’orientation des bacheliers session 2020 n’ont pas fini de faire parler d’eux. Et pour cause, les principaux concernés contestent toujours ces orientations qui ne reposent sur «aucun fondement logique». 

Alors que ces résultats ont montré que 2/3 des étudiants testés ont été orientés vers l’Université Omar Bongo (UOB) et d’autres établissements, l’on apprend aujourd’hui que ces derniers étaient âgés entre 15 et 22 ans. Le 1/3 restant, âgé de plus de 22 ans, a été envoyé à l’Office nationale de l’emploi (ONE) pour y suivre des formations.

Par ailleurs, les étudiants orientés vers l’ONE ont eu le malheur d’apprendre qu’ils ne seront pas boursiers, contrairement à ceux de l’UOB et les autres établissements. «Vous n’êtes pas les premiers bacheliers non boursiers de l’histoire du Gabon», aurait-on répondu aux étudiants désabusés au siège de l’ONE.

Si rien n’a filtré sur la nature des formations qui seront dispensées aux étudiants, tout laisse penser qu’il pourrait s’agir du Contrat d’apprentissage jeunesse (Caj) et du Projet de développement des compétences et de l’employabilité (Prodece). Le premier est un dispositif visant à améliorer l’employabilité des jeunes demandeurs d’emploi, afin de leur permettre de postuler aux offres d’emploi exigeant une expérience professionnelle. Le Procédé, quant à lui, est une initiative du gouvernement financé par la Banque mondiale, dont l’objectif d’enrayer la croissance du chômage au Gabon.

 

Gabon : le recteur de l’UOB démissionne après un rappel à l’ordre du président Ali Bongo

Le professeur Marc Louis Ropivia recteur de l’Université Omar Bongo (UOB), a finalement démissionné  mardi après un rappel à l’ordre du palais présidentiel lui demandant de respecter les décisions prises par le conseil des ministres.

En activité depuis 5 ans, Marc Louis Ropivia a pourtant été élu à ce poste il y a moins d’un an. Dans sa lettre de démission adressée au ministre de l’Enseignement supérieur, le recteur remercie le chef de l’Etat pour la confiance. Au passage, il a déploré un climat délétère fait de crocs-en-jambe et de volonté manifeste de bloquer le fonctionnement de l’établissement.

En réalité, c’est une lettre de « cadrage » du coordonnateur général des affaires présidentielles, Nourredin Valentin Bongo, adressée au ministre de l’enseignement supérieur, Jean De Dieu Mouckagni Iwangou qui a mis le feu aux poudres.

La présidence de la République ne semble pas apprécier la manière dont l’université Omar Bongo est gérée. Elle n’a d’ailleurs pas manqué de le faire savoir dans la correspondance. Il semblerait que les nominations ou décrets pris par le président de la République soient « contestés publiquement » par le recteur de l’Université Omar Bongo.

 

Libreville : l’Université Omar Bongo en quête de deux groupes électrogènes

Recevant le ministre de l’Eau et l’Énergie le 14 janvier dernier à l’Université Omar Bongo, dans le cadre du déploiement du projet des 5 000 lampadaires solaires, le recteur Marc Louis Ropivia a sollicité une dotation de deux groupes électrogènes pour faire face aux délestages.

À l’Université Omar Bongo (UOB) et à celle des Sciences de la santé où il s’est rendu le 14 janvier, Pascal Houangni Ambouroue, est allé s’imprégner de l’état des infrastructures électriques et hydrauliques. Il s’agit de se rendre compte de l’existant pour mieux l’améliorer. Un intérêt particulier a été marqué pour l’éclairage dans ces deux universités, d’autant plus que, ont indiqué les autorités rectorales, «l’électrification permettra d’assurer la sécurité» sur les différents campus universitaires.

La quête d’une électrification renforcée s’inscrit dans le cadre du projet 5 mille lampadaires d’Ali Bongo. Par ailleurs, à l’aube de la commémoration des 50 ans de l’UOB, le recteur de cette université, Marc Louis Ropivia, assure qu’au cours de cette année 2020, des travaux «censés donner à l’Université Omar Bongo un lustre nouveau» seront entrepris.

Créé en 1970 sous l’appellation d’Université nationale du Gabon (UNG), l’établissement qui devint UOB en 1978, souhaite répondre aux attentes de la politique du gouvernement gabonais en matière de formation et exprime le besoin de mieux se porter et de soigner son image.