Gabon : Oligui Nguema en tournée républicaine dans le Woleu-Ntem

Le président de la transition est arrivée dans la ville d’Oyem plus précisement dans la province du Woleu-Ntem, dans le cadre d’une tournée republicaine.

 

Le programme de la visite du président de la transition dans la ville d’Oyem, prévoit ce Jeudi 21 décembre, l’arrivée de la délégation présidentielle, suivi de la visite du lycée public Richard Nguema Bekale et remise de dons. 15h30, de la même journée, rencontre avec la population à la tribune. Cinq (5) allocutions vont ponctuer cette rencontre, notamment celles du maire, des Jeunes, des femmes, des sages, Scientifiques. L’allocution du président de la République va clore cette première journée.

Le vendredi 22 décembre, départ pour la localité de Meyo-kyè. Plusieurs activités sont prévues, à savoir : le lancement de la caravane médicale, le lancement des travaux de la voirie d’Oyem et le lancement des travaux d’extension du marché de Ngouema. Ensuite, ce sera le départ pour Zogogone pour le lancement des travaux. En après-midi, à 16h, une série d’audiences à Oyem.

Pour finir, le samedi 23 décembre, ce sera le départ pour la localité de Medouneu. Où un office religieux est prévu à 11h 30. Après cette localité, le président de la transition rejoindra Libreville.

Gabon : Emmanuel Mv Mba va en justice contre le Ministère de l’Éducation nationale

Emmanuel Mve Mba, Président du Congrès des agents publics et privés de l’Etat (CAPPE),  par ailleurs patron de  ‘’Encadrement Plus’’, une PME spécialisée dans la lutte contre les violences en milieu scolaire, a annoncé dans une conférence de presse qu’il va porter plainte contre le Secrétaire général du Ministère de l’Éducation nationale, Théodore Koumba.

 

D’après Emmanuel Mve Mba patron de  ‘’Encadrement Plus’’, Théodore Koumba Secrétaire général du Ministère de l’Éducation nationale, a suspendu unilatéralement les activités de son entreprise des différents établissements où elle opère dans la province du Woleu-Ntem (nord).

« Dès lundi, Encadrement Plus déposera une plainte contre le Secrétaire général du ministère de l’Education Nationale et le D.A.P du Woleu Ntem. », a promis M. MVE MBA, qui dénonce  une violation flagrante de la loi.

Il sied de signaler que, l’Encadrement Plus offrait ses prestations dans  les établissements privés laïcs et confessionnels localisés dans le septentrion. Il s’agit  notamment du collège privé Ondo et fils, le lycée privé catholique d’Angone et le lycée privé de l’alliance chrétienne.

Le Secrétaire général du Ministère de l’Éducation nationale Théodore Koumba, a pour des raisons qui ne sont pas encore connues,  instruit fermement le Directeur d’académie provinciale de suspendre les activités de l’entreprise de sécurité dans son établissement.

Libreville : la camerounaise Paulette Okome condamnée à payer une amende de 100 milliards de FCFA pour trafic illégal d’or au Gabon

Madame Paulette Okome Nguema de nationalité camerounaise, a été condamnée lundi 7 juin par la cour criminelle spéciale de Libreville à verser une amende de 100 milliards de FCFA  à l’État gabonais,  pour trafic illégal d’or à Meba au nord du Gabon.

Il sied de noter que, la camerounais Paulette Okame, est également condamnée à 15 ans de réclusion criminelle. Mais  jusque-là, aucun détail n’a été communiqué sur l’ampleur des activités de cette femme.

A en croire la justice gabonaise, le trafic se serait produit en 2019. Mme Okome Nguema exerçait le métier de trafiquant d’or dans le campement de Meba à Mitzic au nord du Gabon précisément dans la province du Woleu Ntem.

Selon un récent rapport de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), cette zone, est remplie  des orpailleurs clandestins, des expatriés notamment,  qui exploitent illégalement l’or. L’ANPN signale que ces clandestins  opèrent avec la complicité des populations locales et de certaines autorités de la province du Woleu Ntem.

Les autorités gabonaises signalent que, cette  exploitation anarchique et illégale,  entraine la pollution des sols et des cours d’eau à cause de l’usage abusif du mercure et autres produits dangereux. Ces exploitants illégaux,  se livrent également au braconnage des éléphants et autres espèces animales protégées.

Rappelons tout de même que,  Md  Paulette Okome Nguema n’était pas seule devant la barre à Libreville, elle était avec deux autres camerounais. Ces deux s’en sorte avec des peines de 10 ans de réclusion criminelle et de 5 millions d’amende.

Pour le moment, une unité de l’armée a été déployée dans les différents sites d’exploitation illégaux  à Meba pour restaurer l’autorité de l’État.

 

 

 

 

 

 

 

Autonomisation économique : l’ONG Malachie va former les femmes gabonaise sur la culture de l’épargne et d’investissement

Pepecy Ogouliguendé, lauréate du prix Agathe Okoumba d’Okwatseghe édition 2021, et présidente de l’ONG Malachie, a annoncé à la presse qu’une série des formations à « l’épargne et l’investissement » sera organisée en  cette année 2021 à l’intention de nombreuses femmes gabonaises.

Selon Mme Ogouliguendé: « nous allons faire un travail d’identification du terrain pour accompagner toutes les coopératives, toutes les associations, toutes les plateformes qui souhaiteraient renforcer leurs capacités et avoir l’accès aux financements », a-t-elle annoncée.

A en croire la présidente de l’ONG Malachie,  la première phase de ce renforcement des capacités, trois provinces seront concernées à savoir : l’Estuaire, l’Ogooué Maritime et le Woleu-Ntem. Ces formations rentrent dans le cadre de la mise en œuvre du programme d’Autonomisation de veille et d’épargne communautaire (AVEC), annexé au projet d’inclusion économique des femmes conçu par l’ONG Malachie.

« Nous savons que les femmes ont des difficultés pour les financements. Le taux de bancarisation au Gabon est de moins de 20% et les femmes sont encore plus concernées par ce déficit de bancarisation. Donc à travers ce programme nous formons des femmes vulnérables, des femmes qui sont dans les marchés, qui font dans les activités génératrices de revenus donc dans le secteur informel. Nous les formons en termes de compétences de vie, nous les formons aux questions financières pour qu’elles sachent épargnées, par ce que vous ne pouvez pas envisager l’accès aux crédits si vous n’avez pas la culture de l’épargne et la culture de l’investissement », a-t-il précisé.

Il sied de rappeler que, le  prix Agathe Okoumba De Kwatsegué qui avait pour thème cette année « l’autonomisation économique des femmes » est une initiative de la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la Famille. Il récompense les initiatives engagées dans la lutte contre les violences faites aux femmes.

 

Ali Bongo lance le projet agricole PDAR2 pour assurer la sécurité alimentaire de gabonais

Biendi Maganga Moussavou Ministre de l’Agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’alimentation, a procédé le 11 août au lancement par visioconférence, du Projet de développement agricole et rural Phase 2 (PDAR2) pour assurer progressivement la sécurité alimentaire dans trois provinces du pays.

Le PDAR2 concerne les provinces du Woleu-Ntem (nord), de l’Ogooué Ivindo (nord-est) et de  la Ngounié (sud). Il est cofinancé à hauteur de 13 milliards de FCFA par le Gabon et le FIDA.

Selon la communication du ministère de l’agriculture, le projet agricole permettra d’atteindre 171 villages et couvrir 7000 ménages, soit environ 20 000 personnes et engendra la création de 250 entreprises agricoles qui généreront 2700 emplois.

 « Ce sont plus de 317 villages qui ont été impactés dont 573 groupements encadrés, et 793 microprojets financés dans tous les domaines d’activités des filières cibles à savoir le manioc, la banane et l’arachide », a mentionné le communiqué officiel.

La mise en œuvre du PDAR2 va aboutir vers la finition des centres d’affaires et de groupage, pour l’amélioration des conditions d’accessibilité et de commercialisation des produits agricoles dans les bassins de production. C’est la matérialisation, indique-t-on, d’une confiance des bailleurs de fonds internationaux au Gabon et constitue une victoire pour le gouvernement qui, continuera sa lutte contre l’exode rural afin de permettre une véritable autonomisation des populations.

Pour rappel, la première phase du projet s’est déroulée dans la province du Woleu-Ntem. Elle a débuté en octobre 2006, et s’est achevée en septembre 2017, avec plus de 8 milliards de francs d’investissement de l’Etat Gabonais. Plus de 317 villages ont été impactés dont 573 groupements encadrés, et 793 microprojets financés dans tous les domaines d’activités des filières cibles suscités.

 

Gabon : Woleu-Ntem a célébré les dix ans de magistère d’Ali Bongo Ondimba

Les filles et fils du Woleu-Ntem ont célébré en différé  week-end dernier,  les dix ans de magistère d’Ali Bongo Ondimba placé sous le signe l’unité de la province du Woleu-Ntem.

Initiative du bureau du mouvement de soutien politique de Nourreddin Bongo Valentin, la célébration du différé des dix ans de magistère du président de la République Ali Bongo Ondimba a été l’occasion pour les Woleu-Ntemois de dresser un regard rétrospectif sur les différentes réalisations, établir un bilan partiel de la gestion du pouvoir et de faire des projections.

Les leaders de la province de Woleu-Ntem, ont saisi l’occasion pour saluer les grandes décisions prises par Ali Bongo Ondimba depuis 2009, date de son accession à la magistrature suprême.

Ali Bongo Ondimba a été élu à la tête de la magistrature suprême du Gabon en aout 2009, au terme d’une élection anticipée, suite au décès du président Omar Bongo Ondimba son père biologique. Il est réélu en aout 2016 avec 49,8 % des voix contre 48,2 % pour l’ex-ministre Jean Ping.

Grève: Pas de taxis dans la ville d’Oyem

Les taximen de la ville d’Oyem, dans le woleu-ntem sont entrés en grève depuis ce lundi 04 novembre 2019. La cause principale serait les contrôles de police et de gendarmerie qui ruinent financièrement ces conducteurs.

Les autorités locales du Woleu-Ntem ont reçu les revendications des taximen de la ville d’Oyem.  On note parmi leur revendications, la limitation et la réglementation des contrôles des agents des forces sécurité et de défense, ainsi que le respect de la personne et du métier du taximan par ces mêmes agents.

Trop c’est trop, ils n’arrivent plus a verser la recette journalière à leur patron quiest souvent fixée à, ni a faire de bénéfice. Les Taximen dénoncent les raffles financières dont ils sont victimes. Entre 10.000 et 15.000 FCFA . Les sommes exigées par les forces de l’ordre sur la route, avec des sanctions diverses étouffent les taximen. Ils attendent d’être reçus par le maire de la commune pour lever leur mouvement.