Les femmes gabonaises leaders (société civile et politique), ont supplié Dieu à travers une grande séance de prière d’une heure organisée dimanche à Libreville, pour mettre fin au phénomène grandissant de violences sexuelles sur mineurs (filles et garçons).
La jeune Wally, 14 ans, a récemment été victime d’un viol. D’après ses témoignages accablants, le responsable serait Alexis Ndouna, un puissant homme d’affaires et cadre du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). La mobilisation pour une heure de prières intense ne s’est pas faite prier.
Réuni autour de l’artiste gospel Ida Moulaka, initiatrice de la chaîne de prière, on a retrouvé Sidonie Flore Ouwè, ancien procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville. Frida Eliane Mindoungani, ancienne maire de 6ème arrondissement de Libreville, ou encore l’opposante Chantal Myboto. Entre autres ONG et associations, les femmes ont invoqué le Seigneur pour que ces atroces pratiques cessent au Gabon, et que tous réseaux de pratiques sataniques incluant ses enfants innocents soient démantelés.
« Nous avons répondu à cet appel ho combien important pour délivrer le Gabon de ces pratiques sataniques, criminels sur nos enfants, dans nos maisons. En présence de la famille de Wally, nous avons remis ce dossier entre les mains du Seigneur pour que Justice puisse être rendue sous son contrôle », a indiqué sur sa page Facebook Aimée Délia Bilouni Ndjally, une des figures emblématiques de la société civile.